Veuillez m’excuser mais je n’ai pas eu assez de temps pour vous répondre avant.
@JL
Non non, je ne confonds pas le doute et les sensations et comme vous l’écrivez sans faire cette fois d’antiphrase : ‘le doute précède le besoin de croire’, c’est ce que je tente de démontrer entre autre (sans certitude) dans l’article et dans l’interrogation du titre.
D’après mes recherches, le doute est un mécanisme coordonné de la conscience qui s’enrichit avec les savoirs et connaissances. Nous nous percevons dotés de sensations, de sentiments, de désirs, d’esprit et de pensées indépendantes à nos besoins naturels. Et nous attribuons naturellement à d’autres humains les mêmes caractéristiques, il est donc normal de transposer à d’autres être vivant ou à des forces invisibles ces facultés. Penser que les animaux, le soleil, le tonnerre, les étoiles sont des êtres vivants animés d’une conscience propre, est une croyance spontanée des enfants et des sociétés primitives. Deborah Keleman, s’appuie sur ce constat de Paul Bloom pour soutenir que les enfants sont spontanément « théistes », Jean Piaget l’avait déjà constaté avec son « animisme infantile » ; le succès du Père-Noël en est une belle illustration, sans que le doute soit suffisamment développé pour qu’il s’interpose à ce stade chez l’enfant. Alors, vous aurez beau penser au sentiment océanique de Romain Rolland ; ou à la superstition naturelle de Spinoza ; ou comme Rousseau, que l’homme naît naturellement bon et qu’il existe un droit naturel inaliénable et sacré et que ce sont certains éléments sociologiques qui corrompent les hommes ; ou bien encore, comme Freud dans ces dernières notes, que le besoin de croire est inscrit dans le ‘Ça’ …
Cela nous amène à penser pour ce détail de Rousseau, que les éléments mauvais extérieurs sont la création pervertie d’idéologies sociales ayant inventé le mal par l’exploitation de l’homme par l’homme. Et chez Freud, par antithèse, l’incroyant serait donc une personne intelligible ayant sublimé le besoin de croire inscrit dans le ‘Ça’. Je sais que cette dernière analyse vous séduira, mais soyons sérieux, l’Académie française connaît un bon nombre d’universitaires brillants qui sont devenus croyants tardivement, alors que nos sociétés comportent un bon nombre d’adolescents incroyant. Il apparaît que 38,4% des élèves interrogés se disent athées ou non intéressés par les religions, 33% se disent chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes et autres cultes), Les juifs ne pèsent qu’une petite fraction de 2% (les établissements confessionnels juifs n’ont pas souhaité participer à l’étude) et les musulmans 25,5%.
Avec l’amélioration de l’imagerie médicale en neurobiologie, la neuroscience a plutôt orienté les recherches actuelles sur les réactions observables de l’activité cérébrale. Pour le moment, elles confirment la théorie de Girard et l’intérêt psychosocial du mimétisme avec la découverte des neurones miroirs, Cela redonnerait toute son importance à l’éducation et aux valeurs sociales en lesquelles nous croyons, interdépendante à l’éducation.
http://www.bnf.fr/fr/evenements_et_culture/anx_conferences_2016/a.c_160413_ philo.html
C’est ce que l’on appelle une question en boucle ! Mais vous avez oublié d’évoquer le début de phrase [ « et en quelque sorte » accrédite… ]. Autrefois, les théories étaient souvent pensées avant d’être démontrées (voir jamais réellement démontrées), ce qui n’est pas forcément le cas aujourd’hui avec la physique théorique… D’ailleurs, la physique quantique tend à s’imposer comme un principe universel ouvert qui engloberait le principe de relativité générale, ce qui rappelle également la pensée des deux principes de la physique d’Aristote (Sublunaire et le Cosmos).
http://www.20minutes.fr/sciences/1757607-20151230-cent-ans-apres-comprenez-enfin-relativite-generale
La théorie du chaos, l’émergence du cosmos, du temps et de la matière, ce sont des choses qui ont été pensées admirablement bien par les grecs anciens. Il en va de même pour l’héliocentrisme, qui dès le IIIe siècle avant notre ère était déjà évoqué par les grecs comme Aristarque, Archimède et Héraclides.
Ces théories sont reprises à la fin du moyen âge par Copernic qui était un chanoine, et à ce moment-là, l’église n’a pas démontré d’antagonisme. Il faudra attendre Galilée et le développement de la théorie héliocentrique pour que les partisans aristotéliciens géocentriques s’en prenant virulemment à Galilée, qui est passé près du bûcher.
Les théologiens de l’église catholique reprochèrent à Galilée de blasphémer et d’introduire sans preuve une théorie qui remettait en cause l’idée établie du géocentriques.
La condamnation de Galilée est
immédiatement commuée par le Pape en résidence surveillée. Le scientifique
n’est donc jamais allé en prison et continua même à percevoir les revenus de
deux bénéfices ecclésiastiques que le souverain pontife lui avait octroyés. La
deuxième sanction : la récitation des psaumes de la pénitence une fois par
semaine pendant un an, sera effectuée par sa fille religieuse carmélite. Ce n’est
qu’en 1728, que James Bradley prouva scientifiquement la théorie de l’héliocentrisme,
par l’explication qu’il donna à « l’aberration de la lumière ». Tardivement, le
Concile Vatican II reconnu officiellement l’erreur de l’église catholique dans
cette affaire.
@pemile
La théorie a prouvé ce dont rêvaient les croyants du Dieu Chronos, c’est tout.
http://villemin.gerard.free.fr/Science/Reltemps.htm
A ma connaissance l’athéisme n’a pas de rituel défini, il s’agit seulement de marquer la différence entre laïcité et athéisme souvent amalgamés. D’ailleurs, je pense qu’hédoniste est moins nihiliste et devrait à terme se dissocier d’athéisme qui est trop radical.
http://atheisme.free.fr/Contributions/Athee_croyant.htm
Pour anecdote, quand certains Chrétiens me traitent d’athée cela ne me dérange pas. Pourtant, paradoxalement et même si je ne crois pas en Dieu, je me sens être un héritier chrétien de notre civilisation.
Bonne soirée
@JL
Je doute que cela soit à la porté de l’animal :
"Le doute doit bien s’arrêter à un moment, car il est infini. Il est impossible de douter de tout (Wittgenstein). Pour qu’une porte tourne, il faut que les gonds lui permettent de tourner. Pour douter de certaines choses, il faut que d’autres ne soient pas soumises au doute. Je suis aussi certain que pour des vérités mathématiques de la prononciation des lettres « A » ou « B », de la couleur du sang humain, que les hommes en ont et l’appellent « sang » …etc. Ce qui est mise en cause, c’est la généralité et la radicalité du doute. L’exercice du doute ne peut pas ne pas reposer sur des certitudes élémentaires. Un doute n’est possible et sensé qu’à la condition que les certitudes fondamentales soient préservées : il est inhérent à l’acte de juger, à la logique même qu’il n’y ait pas de doute sur certains points, que je commence quelque part à faire confiance. En lui-même, le doute pose donc la nécessité de certitudes premières, ou encore le jeu du doute présuppose la certitude. Le doute universel est donc impossible."
@François Vesin
Vous êtes dans un faux débat antireligieux qui à tort est souvent mis en avant par les athées.
Hormis les
deux guerres mondiales du XX°, si l’on
devait se baser sur le nombre de mort fait par chaque tendance idéologique
historique de ce dernier millénaire, je serai moi-même croyant plutôt que
laïque tolérant (non naïf).
En
effet, la guillotine a fait autant de
mort en 5ans avec la post-révolution que le bûcher en 500 d’inquisition, mais
on nous a appris autrement et l’athéisme est devenu la croyance que nous
défendons idéologiquement.
S’il y a bien un domaine où tout le monde est naturellement d’accord par l’évidence, c’est bien celui que nous sommes mortels et que cela donne un intérêt à notre vie ; les religions nous en pilonnent de métaphores dans leurs écrits et dans nos dictons nous n’avons qu’une vie... Toutefois, dans la plupart des religions chamaniques et polythéistes le paradis n’existe pas et la notion d’éternité est celle des civilisations cosmogoniques (pour les grecs anciens le chaos et pour l’homme moderne le bigbang). La physique moderne a révélé la relativité du temps et en quelque sorte accrédite le concept d’éternité mythologique. Cela ne veut pas dire pour autant que nous ayons accès à l’intemporel, mais la science a fait mieux que la croyance, elle a donné des équations à ce mythe.
@JL
L’historiette de l’œuf et de la poule est l’archétype du paradoxe structuraliste intégrant la logique formaliste (comme si l’œuf et le fœtus étaient apparus quasi spontanément), cela n’a aucune réalité dans une vision scientifique du temps de l’évolution biologique de l’humanité.
Si le doute n’était pas à l’origine, il ni aurait nul besoin de croire en rien de matériel ou d’immatériel, dans ce schème nous serions dans la naturelle suffisance instinctive animale.
Et de votre
part, veuillez nous développer pourquoi le paradoxe de l’antériorité de l’œuf ou
la poule est une tautologie qui ne mérite pas la réflexion ?
@flourens
C’est un phénomène liant l’astrologie et la sexologie d’un proverbe chinois de papillote de réveillon.
Faites un essai avec des amis dont vous les jugez intelligents et vous verrez que tous ne regardent pas forcément la même lune.
Ha ! … J’oubliais, prenez une blonde sexy pour montrer la lune.
Puis vous prenez des personnes que vous jugez sottes et vous désignez cette fois la vénus avec votre index et vous verrez que les imbéciles évoluent vite.
Si c’est pas de la sagesse chinoise çà !
Cdlt
@Furax
Vous remerciant pour ce précieux lien !
En auriez-vous un où je puisse consulter le négationnisme d’Henri.
Cdlt.
@Bernard Mitjavile
De quel côté ! Si j’avais à me positionner, je serai ;
Du coté de tous ceux qui défendent l’humanité ;
Du coté de tous ceux qui pense que la vérité est l’adéquation de la réalité ou de réalités successives (Repris de la formulation de Thomas d’Aquin) ;
Surtout pas du côté de ceux qui ne se disent plus cartésien, quand je leur apprends que Descartes était croyant (bon, je crois qu’il a évité le bûcher de justesse…) ;
Surtout pas de ceux qui usent du système démocratique en pratiquant le culte de l’individualisme.
Le révisionnisme n’est certes pas à encourager, mais il me semble qu’il ne doit pas exclure la possibilité de réviser l’histoire si des éléments nouveaux se présentaient. Pour une période trop distante seul des éléments archéologiques paraissent opportuns, dans certains cas la rationalité de l’arithmétique et des sciences peuvent apporter des troubles. Personnellement (cela n’engage que moi), je ‘préfère’ le terme génocide juif, arménien, polonais, héréros …etc. ou le terme « crime contre l’humanité » mais ce ne sont que des mots dans une réflexion sociétale à laquelle il est malheureusement difficile d’apporter des solutions immédiates. Effectivement, nous pouvons que constater les mêmes problèmes qui reviennent fréquemment dans les différents types de civilisation, où l’idéologie dogmatique rattrape la raison et les connaissances.
Cela me fait penser à une image forte dans la vie de Gandhi (le film je crois), où un fermier hindou vient se repentir vers lui et raconte qu’il a tué un enfant musulman et qu’il ne pourra plus retrouver son salut. Gandhi lui demande pourquoi il a commis un tel crime, le fermier lui répond qu’un musulman a précédemment tué son enfant. Alors Gandhi lui dit :
« C’est possible de se racheter !
- Comment Bapu ?
- Adoptes un orphelin musulman et tu veilleras à l’élever selon les coutumes musulmanes. »
Même si cela n’est pas envisageable par toutes les mentalités, cela existe et possible dans notre civilisation démocratique, c’est encourageant et cela relate d’une évolution sociétale, mais qui reste fragile, trop fragile.
La pratique « œil pour œil », conduit à un monde d’aveugle (disait Gandhi). Cette sagesse de la non-violence qui a inspiré d’autres grands hommes est très respectable, mais quand l’on vit dans l’hostilité ou qu’il faut défendre une nation contre un ennemi dangereux, elle devient difficilement applicable.
Souhaitant avoir répondu à votre question et vous remerciant pour vos interventions et toutes celles qui ont apporté une construction au débat.
"Ce n’est pas seulement l’intérêt qui fait s’entre-tuer les hommes.
C’est aussi le dogmatisme. Rien n’est aussi dangereux que la certitude d’avoir
raison.«
François Jacob
@Bernard Mitjavile
SVP, ne le mettez pas en T pour si peu, j’ai vu vos réponses
et je vois en vous un bon spécialiste de la bonne nouvelle. Un truc
est certain, la passion porte bien son nom.
Bien cordialement à vous
@M de Sourcessure
Il y a de l’esprit !
C’est peut-être pour la raison suivante :
Matthieu 5 : 3 « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! »
Préparez votre valise si vous êtes pressé, mais vaut peut-être mieux attendre celui d’Allah avec le jardin, le ruisseau, les fruits et les épouses pures « Sourate 2 verset 25 ».
Cdlt
@Et hop !
Waouh ! Vous en citez pas mal, mais vous en oubliez pourtant celui que j’emploi dans l’article.
Vous avez raison d’écrire que notre monde est bâti sur trop de croyance et régie par trop de confrérie, mais l’esprit agnostique reste ouvert, tolérant et change d’avis sans contrainte selon les découvertes et connaissances. C’est malheureusement plus difficile pour les idéologies et croyances où un esprit conservateur de tradition se développe, jusqu’à tenter de rafistoler la réalité quand il n’y a plus de cohérence.
@Rétif
Monsieur, en fait ma réponse s’adressait au commentaire précédent (j’ai fait une erreur de post), mais pour vous répondre, je ne remets nullement en cause votre développement, qui concorde en tout point de vue avec mes conclusions actuelles et avec les rapports sérieux sur le sujet que j’ai pu étudier. Je pense qu’au nom de la science, il est intéressant de savoir si nos paradigmes doivent inclure des paramètres jusqu’alors écartés systématiquement, mais je pense qu’en cas de test positif il serait inutile et perturbateur d’officialiser les résultats. Pour ma part, que dieu soit ou qu’il ne soit pas ne me dérange pas, mais je crois comprendre que cela n’est pas le cas de toutes les cultures (croyantes ou non-croyantes) ; et les différentes civilisations nous ont démontré que c’était bien les mêmes problèmes sociologiques à gérer avec craintes de dieu(x), adoration de dieu(x) ou pas.
Par ailleurs, vous faites bien de faire ’allusion’ à la période iconoclaste byzantine de 723 à 787, qui prit fin avec l’horos promulgué au concile œcuménique de Nicée II en 787, lequel précise les conditions de fabrication et de vénération de l’iconographie. Indiquant que la vénération des images doit être une forme de lecture picturale se reportant aux saintes écritures et à la vie des saints, permettant au plus grand nombre de comprendre le message biblique sans pour autant tomber dans l’idolâtrie (de mémoire perso).
Toutefois, et sans jouer sur les écritures, cette bulle ne servirait pas la cause d’image non faite de main d’homme. Et là, je pense, que c’est un volet qui pourrait déranger même les rituels de l’Eglise, le nombre de visites qui y sont comptabilisées à chaque exposition parlent d’elles-mêmes (sans même savoir s’il s’agit du Christ).
Je suis également convaincu, qu’il n’y aura jamais d’intronisation du suaire en tant que relique authentique et encore moins scientifiquement, car la preuve scientifique n’accepte pas de corrélation sans pouvoir reproduire ou vérifier le phénomène pour le valider. Ce qui peut également donner à penser, que ces développements intellectuels étaient préalablement connus à l’étude commandée par le Vatican.
Cdlt
@Rétif
Par ailleurs, valider ledit suaire scientifiquement provoquerait inéluctablement une suprématie religieuse et une légitimité historique sans précédent qui produirait des désordres entre les peuples. Donc, même si le linceul est vrai, politiquement, personne n’aura intérêt à le valider.
Par ce fait, la vraie question est de savoir, si c’est le rôle de la science de dépenser de l’argent pour des révélations qui ne pourraient être faites (dans le cas d’authenticité).
Tout d’abord, je rappelle que cet article ne veut que rappeler à certains, que le raisonnement cartésien (René était croyant), ne règle rien avec des thèses matérialistes rafistolées.
Concernant les édifices publics évoqués dans la bible, il est vrai que
l’archéologie est pauvre voire nulle en la matière, mais voyons ce qu’en
disent les spécialistes au chapitre archéologie et sachant qu’il en est de même
pour d’autres édifices cités dans les récits d’écrivains publics. https://fr.wikipedia.org/wiki/Temple_de_Salomon
Wikipédia :
L’Évangile selon Luc fait mention de Jésus qui, « comme à son habitude », pénètre dans la synagogue de Nazareth. À cette occasion, Jésus « …se leva pour lire. » Les fouilles archéologiques n’ont révélé aucun bâtiment public. La Nazareth moderne se situe sur l’ancien site. L’importante ville antique de Sepphoris (Tsipori) est relativement proche. Des synagogues datant du temps de Jésus ont été trouvées à Gamla, Jérusalem, Hérodion, et Massada. Le Nouveau Testament mentionne des synagogues à Capharnaüm et à Nazareth, mais les archéologues n’ont pas pu confirmer leur existence. Ils ne sont pas non plus parvenus à trouver les vestiges des synagogues mentionnées par Flavius Josèphe, qui sont censées se situer à Tibériade, à Dor, ou dans la ville prospère de Césarée.
Nazôréen ou Nazaréen est un titre qui est d’abord appliqué à Jésus, et plus tard aux premiers chrétiens (Tertulle, Actes 24,5 ; Tertullien Contre Marcion IV, 8). La plupart des chercheurs considèrent que la principale référence signifie « un homme de Nazareth », mais autres le considèrent comme un jeu de mots significatif avec nazir. Le terme nazôréen ou nazaréen est utilisé pour désigner les chrétiens dans les pays arabophones.
# Feilusha @ Vos observations sur le suaire :
« Je remarque néanmoins que le visage du suaire, si suaire il y a, est du style iconographique classique du « Jésus blond », ce qui est bien peu crédible pour un juif de Galilée. »
Qu’appelez-vous l’art iconographique classique ? Et comment avez-vous vu sur le linceul (aux détails du négatif), qu’il n’était pas du type syro-palestinien mais plutôt du style d’art renaissance (cheveux blond voir petite barbiche stylée...). J’ai vu plus haut qu’une théorie prétendait d’une possible représentation par Léonard de Vinci, à quoi je ne réponds même pas tellement c’est énorme. Mais celle-là n’est pas trop mal non plus et je réponds car cela me semble être en inadéquation avec certains de vos passages qui semblent être plus spécialisés… Il semblerait que vous mêliez à la représentation picturale occidental de la renaissance du christ en croix, la représentation du linceul qui semble coller avec les trais syro-palestinien. Un bon ouvrage sur le thème de la représentation du christ par les artistes au cours des siècles est l’Art en croix De Jacques De Landsberg (universitaire Belge), comme vous le savez la représentation de la croix est tardive chez les chrétiens.
Article sur la polémique de datation du suaire :
En 2005, Ray Rogers, un chimiste américain qui a participé aux essais au carbone 14, a apporté les preuves que l’échantillon qui avait été utilisé pour les tests n’appartenait pas au tissu original, mais à un rapiéçage ultérieur. Et, en 2008, Christopher Bronk Ramsey, directeur de l’Institut de l’accélérateur radiocarbone d’Oxford, qui avait travaillé sur ces fameux tests, déclarait à la BBC qu’il s’était peut-être trompé dans la datation du Suaire...
Attention ! Cela ne veut pas dire que personnellement je remette en cause la datation ou que je sois partisan d’une religion ou de l’athéisme, je ne fais que rapporter des textes en toute neutralité.
Cdlt.
@Robert Lavigue
Monsieur , SVP !
Dans les notes référentes, je n’ai pas présenté monsieur Onfray comme une
référence historique en matière de textes anciens, mais comme une tendance
révisionniste athée de l’histoire du Christianisme, ne respectant pas la recherche académique universitaire qui abandonna
le courant mythiste en 1933. Ce passage est emprunté à Wikipédia (ce n’est pas
de moi), mais il est bon de faire connaitre d’où viennent ces dérives ; n’est-ce pas ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9sus_selon_l’ex%C3%A9g%C3%A8se_contemporaine
Cdlt.
@xana
Bonjour madame,
Que j’aime votre réponse ou pas ne changera rien, et vous pensez bien que je m’attendais à ces réactions…
Par contre plutôt « que je ne crois pas et verbiage », il serait intéressant que les lecteurs puissent connaître votre développement sur le sujet.
Par exemple, qu’attendez-vous de nouveau sur ce thème ? Pour ma part, je l’ai fait pour faire un rappel du sujet au professeur Henri Broch et à la communauté zététique. Concernant des théories connues et médiatisées, mais pourtant toujours controversées sans élément nouveau (un juste rappel aux références académiques, ne vous déplaise).
Cdlt
Nous sommes convaincus de croire en ce que nous voyons et raisonnons, pourtant nous faisons souvent le contraire en ne voyant et faisant que ce en quoi nous voulons bien croire
Bonjour,
Je vois que la communication est établie, il ne reste plus
qu’à analyser…
Rappelant
que je n’adhère à aucune idéologie ou croyance.
Petit oubli de référence au commentaire :
Cdlt.
Nous sommes convaincus de croire en ce que nous voyons et raisonnons, pourtant nous faisons souvent le contraire en ne voyant et faisant que ce en quoi nous voulons bien croire
@beo111
Dans tous les cas ces allégations doivent pouvoir être réversibles.
Si les médecines parallèles ne marchent pas très bien, il ne faut pas vous laissez dire ou sous-entendre, que vous ne faites pas suffisamment pour que cela marche, passez vite à autre chose de plus conventionnel.
Pour ma part, je préfère la médecine qui soigne pour que les personnes guérissent, mais toute médecine a ses limites face à l’age et à la dégénérescence cellulaire.
Vous trouverez aux liens ci-dessous, l’hygiène mentale scientifique qui est la plus juste face à ces phénomènes sociétaux. Ceux-ci dit, il est moins rentable de penser scientifiquement qu’ésotériquement. La majorité des enfants préfèrent les contes de fées à la réalité. Concernant les adultes, cela pourrait être encore compréhensible en pays émergents, afin d’échapper à une dure réalité, mais c’est inquiétant quand il s’agit d’adultes en pays développés.
https://www.youtube.com/watch?v=-2y7nY_ZQdQ
@Jean Keim
L’histoire du marin portugais, je ne mettrai pas ma main à couper sur son authenticité. L’effet nocébo existe et peut venir amoindrir ou plus rarement infirmer un traitement, mais pour l’anxiété de ce marin cela aurait pu provoquer, des nausées, des tremblements, des troubles gastriques, des troubles respiratoires, des prurits…etc. Notre génome est comme programmé pour une certaine durée de vie et notre microbiologie réagira toujours dans l’équilibre de cette symbiose, sauf s’il intervient un dérèglement biologique interne ou externe dépassant les possibilités de ses autodéfenses. Dans le cadre de ce marin et de cette ancienne histoire, il me semble évident qu’il devait y avoir un autre problème médical ou d’analyse qui ont tronqué le diagnostic du décès (si toutefois il y a eu autopsie). Un esprit tant soit peu sensé devrait théoriquement s’apercevoir au bout de quelques « minutes », que la subjectivité qu’il a du froid, n’est pas perçue de tous ses sens dans les éléments réels de son environnement, à moins qu’il souffre de schizophrénie.
La science et l’analyse scientifique sont comme cela, si l’on
accepte un témoignage, il doit pourvoir être en adéquation avec la réalité de l’expérience
et la connaissance des choses. A contrario, il faut toujours laisser une porte
ouverte sans pour autant tout accepter.
Vous conviendrez, que l’effet Placébo n’a pas besoins de ce type d’histoire pour être démontré, car à défaut il serait à classer dans l’ésotérisme avec les autres historiettes.
@Jean Keim
L’effet
placébo, ce n’est pas systématique (d’une régularité fiable), mais la mécanique
du placébo est intéressante. Il serait
bénéfique et salutaire de connaître comment cela s’articule et de trouver les
déclencheurs biologiques pour mieux actionner les leviers, mais tout cela est
variable selon les pathologies et individus ; très délicat et à risque
pour les médecins de cibler certains profils de personne sans garanti… Pour ces raisons et afin d’éviter les dérives,
il est préférable de s’en remettre à la
recherche et l’expérience scientifique
internationale de la médecine conventionnelle.
Ce phénomène est observé depuis longtemps sur les sujets choisis dans les tests cliniques randomisés, mais l’effet placébo intervient uniquement pour en écarter l’ambiguïté d’avec l’action thérapeutique de la molécule à éprouver. Il serait temps de s’en intéresser un peu plus, mais ces recherches n’ont pas trop d’intérêt pour l’industrie du médicament et ne sont exploitées que par la recherche scientifique médicale.
Rappelant que le placebo peut se révéler être un vrais médicament, y compris dans l’effet blouse blanche et l’art de persuasion du médecin ou voir même par la propre conviction du médecin.
Un fragment d’essai pour interpréter la suggestion et la subjectivité de la croyance :
L’absence de
preuve ne constitue pas une preuve, à ce titre le raisonnement de la méthode
peut considérer comme similaire le croyant et l’athée. A savoir, l’un croit
sans preuve que dieu existe et l’autre qu’il n’existe pas sans preuve ;
les deux croient. D’ailleurs, la plupart
des athées ne se diraient pas cartésiens
s’ils savaient que Descarte était croyant. Sans tenir compte du contexte
sociologique de l’époque, difficile de
comprendre que cette maxime : « veritas est adæquatio intellectus et
rei », vienne du théologien St
Thomas d’Aquin.
Donc, nous sommes tous à des degrés différents et selon notre culture,
influençables et interdépendants du phénomène sociétal de notre civilisation.
Ce qui confirmerait, que l’observation et la qualification de miracle est
dépendante du degré de connaissance, qu’il se manifeste selon les coutumes et
influences sociétales dans les limites de la réalité du vivant.
Cdlt
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