Cher Fergus,
Toujours sur la brèche !
"Doit-on désormais, au risque d’une inquiétante dérive, considérer les
mineurs comme des adultes à part entière, autrement dit dotés de la
même expérience, du même recul face aux évènements, du même
discernement ?"
Les enfants et les adolescents prennent le pouvoir, ils se prennent au sérieux, qu’ils assument !
Bien sur ils manquent d’expérience et de maturité, mais les grandes personnes dans leur majorité c’est à dire leurs parents, sont aussi démunis de connaissance d’eux même.
Les pommes se cueillent sous les pommiers ! les pommiers sont de plus en plus délicats, attaqués par la maladie, les pommes de mauvaise qualité et surtout un peu vertes
Psychologiquement la triangulation Enfant, Parent, Adulte s’inscrit au fond de chacun,
c’est un potentiel énergétique d’une grande finesse mais cela se cultive avec patience,
amour et sagesse...de plus, trop de parents et d’enseignants ignorent ces valeurs fondamentales de l’âme humaine, cela frôle l’inculture mais n’empêche pas l’arrogance.
Toute personnalité humaine est animée selon trois modes de comportement qui sont l’état du moi Enfant, Parent et Adulte.
Ils interagissent entre eux, mais aussi avec l’autre, les autres et le
milieu ambiant qui fonctionnent selon les mêmes critères.
Quand
nous sommes réactifs, spontanés, créatifs, intuitifs, balancés entre
l’adaptation et la révolte, nous activons notre état du moi Enfant. L’émotion est au pouvoir.
Quand
nous exprimons les valeurs familiales, sociales, culturelles, les
règles, les lois, les normes, les formes, les directives et
instructions, nous affirmons notre état du moi Parent.
Tout
être humain possède aussi la capacité de percevoir des notions par lui
même, y réfléchir, les évaluer, les analyser, les confronter entre
elles, faire des déductions et comprendre, c’est l’état du moi Adulte.
L’Etat du moi Adulte, c’est l’ordinateur incarné. Il compare, évalue,
analyse, réfléchit, enregistre et communique, informe et demande.
Pour l’essentiel, cet état permet une intégration harmonieuse entre les désirs (Enfant) et les valeurs (Parent).
Il n’y a pas un état du moi meilleur que l’autre, les trois sont liés et s’articulent ensemble pour le meilleur et pour le pire.
Jeté comme ça, on pense à la belle théorie, certes, mais dans les programmes scolaires il est des matières périphériques qui pourraient laisser place à des valeurs de bonheur et d’équilibre dans les transactions humaines et là est le problème...plus que jamais.
Avouez que le problème majeur est la communication généralisé.
Je dois m’absenter, je reviendrai
Merci mon ami Fergus, journaliste en pointe..