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Accueil du site > Actualités > Société > Nouveaux barbares : le dérèglement des émotions

Nouveaux barbares : le dérèglement des émotions

Un an après le déclenchement des émeutes dans les banlieues françaises et avant que l’histoire ne bégaie une fois de plus, il semble utile de s’interroger sur un des rouages de la mécanique psychosociale qui pousse des pans entiers de la société dans la violence.

La confiscation du privilège de la violence entre les mains de l’État a historiquement et progressivement conduit à développer la société policée et la civilisation. Les règles de la civilité et de la politesse non seulement concourent au maintien de l’ordre dans une société, mais sont aussi l’expression de la nécessité des formes dans la vie sociale. Pierre Bourdieu explique que les formes, entendues comme les rituels au sens large, les cérémonies, le protocole, les règles de la civilité, les normes de comportements quotidiens en société, les lois civiles, juridiques ou politiques, sont toutes fondamentalement des moyens d’instaurer et de maintenir des distances, de lutter contre la violence physique, de tenter de la contrôler, de la réglementer, de la réduire, voire de la supprimer par la menace -la peur, le respect- de réprobation morale ou de sanctions juridiques. Une émotion - la peur - est donc, dans ce cadre, le facteur déclenchant d’une forme de régulation sociale, fondamentale pour qu’une société perdure.

A partir du moment où l’émotion peur, qui joue le rôle de stimulus déclenchant, est dénaturée, c’est tout le système social qui est concerné. Aujourd’hui, le respect des règles de politesse comme des règles de droit (les "formes" de Bourdieu) est contesté par des pans entiers de la population, dès le plus jeune âge. Les enseignants s’en plaignent, et pas seulement dans les zones démographiques défavorisées. Les cités des grandes agglomérations urbaines s’enflamment périodiquement. Il est de moins en moins rare de voir des manifestations de foule se transformer en véritables émeutes. Ce sont désormais les policiers qui ont peur.

Ce phénomène s’explique par des causes sociales, démographiques, économiques, culturelles, qui forment un tissu complexe aux mailles serrées dans lequel on retrouve aussi bien les ferments de la révolte que les plans des nouveaux caïds. Mais on ne peut nier que ces « incivilités » -pour emprunter un terme au politiquement correct-, soient aussi directement liées à la dénaturation de l’émotion peur, par la surexcitation multimédiatique qui est liée. La violence omniprésente sur les écrans, petits et grands, dans l’information quotidienne, dans les jeux vidéo, dans la publicité, dans les lectures en vogue -certains mangas par exemple- contribue à désensibiliser le public, notamment jeune, à son égard. La banalisation de la violence, de l’horreur, du « corps à corps », celle des faits divers souvent violents, bouleversent considérablement la nature de l’émotion peur ainsi que son processus de métabolisation.

L’être humain se distingue de l’animal parce qu’il a conscience de ses émotions. Sa mémoire est plus développée, il possède le langage, il peut donc métaboliser une émotion, c’est-à-dire l’intégrer, l’intérioriser et en quelque sorte, tenter de la maîtriser et la transformer en sentiment. Toutes les émotions peuvent devenir des sentiments à partir du moment où nous les métabolisons, c’est-à-dire où nous établissons une relation causale entre les effets de l’émotion sur notre corps et ce qui l’a suscitée. L’être doué de sentiment, Homo sentens, peut mettre en mémoire différents épisodes émotionnels avec leur cause, il peut prévoir qu’un certain événement risque de provoquer une certaine émotion, il situe son émotion par rapport à un environnement inter-individuel et social. Il échappe ainsi à la tyrannie de l’automatisme et acquiert un certain sens du bon et du mauvais. Dans le registre temporel, la métabolisation d’une émotion en sentiment se situe nécessairement dans la durée.

Ce processus de métabolisation est aujourd’hui dénaturé par le caractère hyper-émotionnel de nos sociétés. La multiplication et l’intensité des stimulations que nous recevons, notamment par les flux informationnels connectés en permanence, réduit leur temps de métabolisation et modifie considérablement, par changements d’effets de seuils, leur intériorisation sous forme de pratiques individuelles et sociales.

L’abus de représentation de la violence a plusieurs conséquences : 1- il édulcore la force émotionnelle de la peur 2- il établit une confusion entre le réel et le fictionnel (on croit que l’effondrement des Twin Towers est du cinéma, on se bat « pour jouer »...) 3- il ne permet plus la métabolisation de la peur en sentiment de respect ou de soumission (les jeunes des cités n’ont pas peur de la police, l’irrespect dans le milieu scolaire est généralisé...) 4- il désarme toute tentative d’autorité qui n’a plus de point d’appui émotionnel (la détention du monopole de la violence implique une métabolisation sociale de la peur).

Ce phénomène crée un climat extrême de trouble puisqu’il produit une incompréhension, parfois même une animosité violente entre ceux qui, dans la société, parviennent à réguler cette émotion et à la formaliser en pratiques sociales normalisées, et ceux qui n’y parviennent pas ou qui ne veulent pas y parvenir, qui appréhendent différemment les règles de droit, de morale, voire de politesse, et sont pris pour les nouveaux barbares, hors-la-loi de la société, ou mutants d’une société confusionnelle.

La confusion provient du fait que le dérèglement des processus de métabolisation des émotions ouvre sur des pratiques sociales nouvelles, étrangères à nos modes de représentation habituels, déphasées par rapport aux cultures multiples qui coexistent désormais dans nos sociétés. Ce phénomène révèle que les instruments de domination traditionnels de la société sont certes toujours effectifs, mais qu’ils ne sont plus légitimes. Faire peur aux jeunes de banlieues par la menace de la répression sécuritaire est une démarche qui ne fonctionne plus.

Aujourd’hui, dans l’univers chaotique et complexe qui est le nôtre, il n’est plus possible de définir des axes de domination d’excellence ; la société appelle de nouveaux niveaux de relation, de nouvelles formes de points de contact, imaginés sans idée préconçue, sans préséance d’une situation sur une autre. Nous devons cesser de considérer le langage, que nous utilisions pour métaboliser nos émotions et représenter la réalité, comme suffisant à lui-même. Notre langage n’est plus définitif de la représentation du monde ni de celle de nos sentiments. La société actuelle parle plusieurs langues, au sens propre comme au sens figuré. La langue sociale est créole, elle n’est plus monolingue mais multilingue, chaque langue portant en elle toutes les langues du monde, sans qu’aucune ne soit définitive dans la représentation du réel.


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143 réactions à cet article    


  • panama (---.---.198.59) 24 octobre 2006 10:53

    Jolie démonstration.

    Allez donc expliquer aux palestiniens de Gaza, et aux insurgés d’Irak par exemple, que s’ils sont violents, c’est la faute aux jeux vidéo, aux films holywoodiens et aux mangas qui dénaturent leur belle jeunesse.

    La violence s’exprime tout simplement quand on lui laisse le champs de s’exprimer. Sous Saddam Hussein, il n’y avait pas d’attentat, car la répression était féroce.

    En France, plus personne n’a peur de l’autorité de l’état, sous toutes ses formes : professeurs, policiers, gendarms, juges. Richelieu disait, à juste titre : « la puissance se montre ».

    Il me semble en conclusion que vous mettez sur le compte de la société et de son évolution en général les carences en terme d’autorité de l’état moderne.

    Lors des précédentes émeutes urbaines, l’état a failli à sa mission, en laissant faire pendant de longues semaines un pillage et un saccage de zones de non-droit. Le bilan est terrible : nos journalistes évoquent déjà de nouvelles émeutes pour le 1er anniversaire de ces événements.


    • Marsupilami (---.---.60.228) 24 octobre 2006 11:30

      Tout à fait d’accord avec ce commentaire. Cet article psychologiste brouillon est à côté de la plaque.


    • Guagnese (---.---.63.157) 24 octobre 2006 11:48

      Il me semble quand même que vous mélangez un peu tout :

      - les insurgés d’Irak sont en situation de guerre suite à une invasion étrangère, le conflit à Gaza est également d’ordre militaire et dure depuis des années. Il me semble que les motivations et le contexte sont légèrement différents, dans ce cas, vous ne trouvez pas ?

      - « Il n’y avait pas d’attentat sous Saddam Hussein » —> C’est vrai, il y avait seulement la torture, les assassinats politiques et le « gazage » des minorités kurdes ! Joli modèle que celui-là !

      - « Le bilan est terrible : nos journalistes évoquent de nouvelles émeutes » —> C’est vrai, mais c’est peut-être du au fait que toutes les promesses qui ont été faites l’année dernière de vant les caméras n’ont pas été tenues ! Si on ne change pas la cause, on ne change pas la conséquence.

      Le déficit d’autorité est réel, mais il me semble que cet article en fournit une des explications. A mon sens ce qu’il faut surtout c’est donner des perspectives à ces jeunes : une formation, une possibilité d’avoir un emploi et de sortir de la précarité de la cité.


    • Stravos (---.---.132.162) 24 octobre 2006 13:55

      Le problème de la peur comme arme dissuasive est qu’elle n’agit que sur les gens qui ont déja peur. Elle est inopérente contre une partie (minime mais significative) de la population. Dans l’ex-URSS la répression était féroce mais celà n’a jamais empêché le crime organisé de prospérer.


    • svd (---.---.40.74) 24 octobre 2006 14:03

      Parle nous un peu de tes « oeuvres » petit gnome bleuatre et insignifiant. J ai cherché partout, a part ce que tu nous en dit toi même, RIEN, le néant, le vide sidéral, pourquoi ? Je me pose des questions, il y a tant d affabulateurs sur le net.

      Tu nous dis être représenté par l Agence Kharbine-Tapabor à Paris, qui diffuserait tes « oeuvres ». Mais l agence en question n est qu une modeste « agence photographique » qui gère un modeste « fond documentaire de documents anciens » avec un modeste chiffre d affaire d épicerie de quartier (270k€ de CA en 2005 sur infogreffe). N y aurait il pas comme un bug dans ton histoire ?


    • Rocla (---.---.111.166) 24 octobre 2006 19:38

      Sévices virtuels en diminution ,

      Vos pots démontrent que vous êtes représenté par votre immense connardise à répétition . Secondairement par votre grande inculture à écrire sans arrêt les mêmes mots . Vous êtes tranchant comme une poutre en gélatine visqueuse , comme vos paroles

      Rocla


    • Bali-Balo (---.---.6.226) 25 octobre 2006 00:54

      tiens, les chauffeurs... vous seriez pas à l’origine des émeutes, par hasard ?


    • Saint Sébastien (---.---.48.187) 24 octobre 2006 10:55

      A la question sommes-nous plus civilisés ou barbares qu’avant, la réponse ne se pose même pas.


      • Bali-Balo (---.---.6.226) 25 octobre 2006 00:56

        ouais. smiley


      • titan 93 (---.---.64.135) 24 octobre 2006 11:22

        Le travail éloigne trois maux le vice,l’ennui et l’oisiveté !

        Un « service civil » comme replanter le sahel ,à chaque fois, qu’un jeune irresponsable laissé à l’abandon par des politiciens soucieux de gouverner par la peur plus que par l’intelligence,pourrait être bénéfique au pôvre sahara comme au pôvre politicien !


        • titan 93 (---.---.64.135) 24 octobre 2006 11:24

          Edit ,manque un verbe !

          Un « service civil » comme replanter le sahel ,à chaque fois, qu’un jeune irresponsable laissé à l’abandon par des politiciens soucieux de gouverner par la peur plus que par l’intelligence,[Fait une connerie] ,pourrait être bénéfique au pôvre sahara comme au pôvre politicien !

          j’ai oublié l’essentiel :[Fait une connerie]


        • Jojo2 (---.---.158.64) 24 octobre 2006 13:20

          Celà a un nom : les travaux forcés.


        • José (---.---.141.163) 24 octobre 2006 11:56

          C’est interessant d’observer comment un peuple, comme le peuple français, qui a depuis 1789, tant difusé les bien faits d’une révolution, maintenant a une peur bleu de celle-ci qui s’approche. Pour certains français, leur révolution ce n’est qu’un mythe mais ....nous serons là pour voire.


          • José (---.---.141.163) 24 octobre 2006 11:59

            Est ce que les sans cullottes étaient des barbares ????????????? ou bien des gens trop civilisés pour l’époque ????? Est ce qu’il y a des révolutions civilisées et d’autres barbares ??????


          • dape:emaker (---.---.1.14) 24 octobre 2006 14:21

            @ José :

            non nous ne la craignons pas tous, certains y travail.

            La Revolution nous l esperons.

            RDV en 2007 !

            Nous les No-Futur, nous en battirons un.

            DPM


          • Stravos (---.---.132.162) 24 octobre 2006 12:05

            Je ne crois pas que la répression soit l’unique réponse aux violences urbaines, sinon comment expliquer que dans une nation aussi répressive que les USA, la violence n’a fait que croître ? Les flics et les juges ne sont que des palliatifs, dont le principale inconvénient est qu’ils n’interviennent qu’aprés coup, quand le mal est fait. Je soupçonne que la violence est une donnée enfouie au coeur même des civilisations : ces dernières favorisent certains comportement et valeurs, tandis qu’elles en refoulent d’autres : d’où violences. Il n’y a pas de société sans violence, mais celle-ci n’est pas la même...


            • José (---.---.141.163) 24 octobre 2006 12:12

              L’homme contient la violence. Ce n’est que par l’éducation qu’il arrive à maitriser cette même violence mais... d’où vient cette éducation ???


            • rolca123 (---.---.75.170) 24 octobre 2006 12:12

              Vous parlez sans cesse de « de nos jours », « aujourd’hui », « dans nos sociétés complexes », etc, etc ... Quid des jacqueries, de la prise de la Bastille, de 1848, de 1870, ... ???? Il y a un moment quand l’homme ne trouve plus sa place à tel moment donné de l’histoire où il y a révolte. Ce n’est pas une histoire contemporaine, c’est une histoire humaine ...


              • panama (---.---.198.59) 24 octobre 2006 12:35

                Exact ! J’avais pensé argumenter dans ce sens.

                Mais cela voudrait donc dire que nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire ?


              • José (---.---.141.163) 24 octobre 2006 12:44

                @ Panama. Oui monsieur. Je crois que la situation est bien une pre-revolution mais à l’echelle européene. Chaque état va devoir s’adapter aux vents révolutionnaires quand ils souflerons chez chacun. De toute manière je pense que la révolution commencera en France où les tensions sociales sont plus immenses, oú le mal sociale est plus apparent et oú les idées ne bougent plus depuis trop de temps.


              • Jojo2 (---.---.158.64) 24 octobre 2006 13:22

                Pour faire une révolution il faut des leaders avec un cerveau...


              • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 15:03

                Désolé, on ne vend plus ces articles en France.

                Sur commande, peut-être, mais il faut les faire venir de l’étranger.

                 smiley


              • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 24 octobre 2006 12:25

                Votre article M Ayache, est académiquement top. Il mérite une suite de débats, de conférence et de tables rondes. Malheureusement, et c’est une prédiction de ma part, il n’aura pas l’intérêt qu’il mérite comme toute recherche sérieuse. Pour vous faire rire, votre article ne suscitera pas de commentaires parce qu’il ne suscite pas les insultes et les injures.

                Revenant à ces émeutes des banlieues, rares ceux qui ont compris leurs vrais mobiles. Vous l’avez bien dit mais sans l’expliciter : « Ce phénomène s’explique par des causes sociales, démographiques, économiques, culturelles, qui forment un tissu complexe aux mailles serrées dans lequel on retrouve aussi bien les ferments de la révolte que les plans des nouveaux caïds ». C’est un peu général et académiquement correcte. Un discours pareil ne peut être compris par les masses qui, pour elles, « incivilités » est un mot vide de sens. Pourtant vous avez bien raison ; ces incivilités sont « directement liées à la dénaturation de l’émotion peur ». Pour autant, dans l’affaire des banlieues, « la surexcitation multimédiatique, la violence omniprésente sur les écrans dans l’information quotidienne, dans les jeux vidéo, dans la publicité, dans les lectures en vogue », tout ça n’est rien devant le mépris, la discrimination, le passé colonial, le fait religieux, à côté de la vie dure, le marasme, l’incertitude et l’absence de repères. « La banalisation de la violence, de l’horreur, du « corps à corps », celle des faits divers souvent violents » ne bouleversent pas « la nature de l’émotion peur ainsi que son processus de métabolisation », au contraire elle la rend souple et l’absorbe. Banalisée, la peur ne tue pas. Dans l’affaire des banlieues qui est appelée à se développer jusqu’à faire exploser le tissu social français, il ne faut pas chercher les raisons, uniquement en France, à l’ANPE, dans les cités, dans le métro etc. Il faut aller chercher les solutions en Algérie, dans l’indigénat, dans le décret Crémieux, les différents génocides de 1830, 1945, 1961, pour ne citer que ces dates symboles ! Et si vous voulez approfondir l’étude, analysez les mots : Harkis, indigènes, bougnoules, Arabes, racailles etc ! Si vous voulez savoir où va la France, demandez les statistique : Combien d’usine sont fermées en France, combien de privilèges perdus, combien d’enfant a chaque couple selon leur communautés.. ? Enfin, analysez la citation suivante, qui émane d’un Français que tout le monde connaît : « Eux, ils ont le pétrole, et nous nous avons des idées » ! Et maintenant qu’eux, aussi, ont des idées ???! J’espère que viendra le temps où les Français de toutes les couleurs, feront la queue pour trouver du travail en Algérie ! A ce moment-là vous saurez où va la France ! Laïd DOUANE


                • panama (---.---.198.59) 24 octobre 2006 12:41

                  Je ne vois pas ce que l’histoire française en Algérie a à faire avec les émeutes urbaines de 2005. J’aimerais d’ailleurs connaître le niveau de connaissance historique de cette période parmi les émeutiers.

                  Et je vous rappelle qu’il n’y a pas eu que des descendants d’algériens dans ces émeutes. Au contraire, les maghrébins ont été largment minoritaires suivant les RG.

                  Preuve que l’intégration c’est mieux faite que ce que tout le monde voudrait penser ? Y compris en Algérie ?


                • Yann (---.---.38.67) 24 octobre 2006 13:44

                  Comment les magrehbins peuvent etre minoritaires dans des cités où ils sont majoritaires ?


                • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:07

                  Tout à fait d’accord avec ton point de vue et ton analyse, Laïd. C’est plein de bon sens.

                   smiley


                • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 24 octobre 2006 14:38

                  Pendant les événements des banlieues, j’étais en France. Je donnais des cours d’alphabétisation et je travaillais bénévolement chez Emmaüs. Il m’arrivait de discuter avec ces jeunes qui s’acharnaient sur les symboles de l’état français que je n’ai jamais aimé. Je dois souligner qu’il s’agit de l’état français ! Parmi ces jeunes, il y avait des Algériens et tout un paquets de gens de différentes origines. Dans mes discussions avec quelques-uns, j’ai appris des choses que, si elles s’avéraient règles générales, la France serait vraiment en Danger et ça serait dommage pour les homos, les enfants naturels, les malades de toutes sortes, les femmes, les bi etc.

                  Un jour j’ai osé faire une réflexion à un jeune cousin après l’avoir choppé entrain de déboulonner un panneau. « A cause d’eux, toute ma famille est dans la merde aujourd’hui. Ici nous ne sommes rien et là bas on nous prend pour des traîtres. D’après mon père, nous avons beaucoup de terres en Algérie. Aujourd’hui nous n’avons même pas le droit d’y mettre les pieds. Il y a plusieurs années que mon père demande un visa pour y aller mais le consul le lui refuse à chaque fois. Et pourtant mon père n’a jamais tué personne ! » En arrivant chez moi, j’ai vérifié l’information : Cet Algérien de 65 ans avait eu le malheur de faire parti d’une SAS. Il a 12 enfants, tous nés en France. A noter que mes 12 cousins lointains ne savent parler ni français, ni kabyle, ni arabe ! On peut imaginer la suite en multipliant 12 par 300 000 !!

                  Avant de venir en France, j’étais témoins des événements similaires. On disait à l’époque que c’était les services de renseignements français qui étaient derrière. Aujourd’hui, il s’est avéré que les événements de Kabylie n’étaient pas spontanés. La chose a été bien ficelée et bien travaillée. En comparant les deux phénomènes que je connais bien, je peux vous assurer que c’est le même signataire qui a peint les deux tableaux. Comment, pourquoi ? Dans le cas de mon pays, c’est la sale guerre. Dans le cas de la France, il y a de tout : Du Sarkoracaille, du siono, du sémito ! Et tout ça en rapport avec « le rôle positif de la présence française en Afrique du Nord » ainsi que le décret Crémieux qui nous a privé de nos Juifs !

                  Laïd DOUANE


                • Johan Johan 24 octobre 2006 17:28

                  A L. Douane,

                  De bonnes choses dans votre analyse. Comme quoi on s’oppose ailleurs, on se retrouve ici.

                  Je ne vois pas toujours où vous voulez en venir, d’ailleurs votre position sur le décret Crémieux est ambigue : une fois la France vous a privé de vos juifs, une fois c’est une chance qu’ils vous aient quitté (Voir le fil de votre article sur l’Iran et la bombe). pouvez vous clarifier votre position ?

                  Quand aux génocides que vous évoquez, méfiez vous du terme. Toutes les guerres sont sales. L’Algérie était une très sale guerre. De là à parler de génocide.

                  En ce qui me concerne , je ne parlerais pas de peur mais d’autorité. L’autorité est la capacité de contraindre sans violence. La peur implique nécessairement une menace.

                  Les pères qui étaient quelqu’un au pays et qui ont été bafoués en France en ont perdu leur autorité. Le travail leur donnait une dignité et un savoir faire qui créait un lien puissant avec leurs enfants. C’est ce lien brisé qu’il faut reconstruire. Rendre de nouveau le parent comme proche, et pas comme un étranger qui vit sous son toit.

                  Un moratoire est par ailleurs nécessaire sur le colonialisme et le néo colonialisme (le même, privé de son alibi « civilisateur »). Ce moratoire trouvera sa source dans la reconnaîssance de l’esclavage et de l’esclavage moderne.

                  http://agir-et-reagir.blogspot.com/2006/10/le-prsident-jacques-chirac-cette.html


                • Laïd DOUANE Laïd DOUANE 24 octobre 2006 19:44

                  @ Johan (IP:xxx.x8.100.5) le 24 octobre 2006 à 17H28 Johan, Le décret Crémieux a au moins, deux mérites : Celui d’avoir débarrassé l’Algérie d’un certain nombre de sionistes juifs. S’il n’y avait pas ce fameux décret l’Algérie aurait du mal à les contenir après l’indépendance, ayant le statut de citoyen. L’autre mérite c’est celui d’avoir privé notre pays d’un potentiel patriotique considérable. Les Juifs algériens, avant l’avènement (peste) coloniale, étaient d’un patriotisme remarquable. Donc ceci est une privation, non ? Bref, les Juifs algériens sont des patriotes exemplaires loin du sionisme et dès qu’ils Sion les chatouille, ils rient à tue tête ! En d’autres termes, nos Juifs sont les meilleurs quoi ! En outre, et ça va vous surprendre, les Juifs sont des victimes. Vous croyez que la France colonial à travers Crémieux, aimait les Juifs ? Non mon cher Johan, c’était juste diviser pour mieux régner que l’autorité coloniale avait permis aux Juifs algériens de se naturaliser. En décrétant cette chose, je suis désolé, Crémieux s’est montré comme un vrai traitre. En plus les Juifs algériens étaient connus par leur savoir faire et leurs richesses millénaires. En leu accordant la naturalisation, la France les avait privé d’une patrie extraordinaire qui est l’Algérie. Aujourd’hui, ils sont comme tu le sais !

                  Pour ce qui est du génocide, je n’en galvaude pas le mot. Je sais ce qu’il veut dire. « Un génocide est l’extermination, physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe ethnique, national, religieux ou racial ». Ne va pas me dire que la France ne l’a pas fait en Algérie ! D’ailleurs, même les Juifs ont subi cette horreur.

                  Quant au colonialisme et le néo colonialisme, je suis désolé, il nécessite en rien un moratoire. Le verdict a été prononcé depuis longtemps par le tribunal des peuples : C’est une gangrène point barre. Il n’y a pas lieu de reconnaître ou même de parler de rôle positif. En terme de la rue à Corbeille Essonne, la France coloniale nous a tous niqué au sens français du terme ! Les colonisés ont perdu les repères et l’identité disloquée par les colons. Aujourd’hui, ceux qui en sont conscient se vengent chaque moment.

                  Oui mon cher John, « Les pères qui étaient quelqu’un au pays et qui ont été bafoués en France en ont perdu leur autorité ». Le néo colonialisme l’a voulu ainsi, je sais et vous savez pourquoi ? Les choses sont inversées en France à tel point que ce sont les enfants qui ont de l’autorité sur leurs parents. J’ai un ami algérien qui a passé une semaine de prison pour avoir giflé sa fille de 18 ans qu’il a surprise dans une position délicate. Moi, je l’aurais tuée ! A cause d’elle, il quitté la France où il est conférencier à l’université de Montreuil ! Oui mon cher, « C’est ce lien brisé qu’il faut reconstruire. Rendre de nouveau le parent comme proche, et pas comme un étranger qui vit sous son toit ».

                  Enfin, vous voyez que, même si nous nous querellons de temps en temps, nous avons toujours quelque chose de commun qu’il faut préserver. Nous ne sommes pas obligés d’être d’accord sur toute la ligne pour dialoguer !

                  Laïd DOUANE


                • Johan Johan 31 octobre 2006 19:56

                  A Laid Douane,

                  Oui,

                  « Sage est celui qui apprend de tout homme. »


                • Stef (---.---.229.129) 24 octobre 2006 12:34

                  La photo n’a rien à voir avec ce que qu’on veut appeler des « emeutes », cette photo date des manifs contre le CPE....qui n’étaient que des manifs, avec leur plein de racailles qui viennent dépouiller du « bourgeois blanc » et taper du flic.... Rien de nouveau depuis le milieu des années 90.

                  Manipulation quand tu nous tient


                  • aebc (---.---.153.141) 24 octobre 2006 12:35

                    l’article est très interessant mais j’invite à méditer sur les notions de « civilisé » et de « barbare » dans l’histoire de l’humanité ceux qui détenaient le pouvoir et ne voulaient ni le perdre , ni le partager ont toujours qualifié les « autres » de « barbares » et eux biensûr de « civilisés »....


                    • miaou (---.---.7.146) 24 octobre 2006 12:51

                      Une autre clef pour comprendre la violence : René Girard.

                      Le mimétisme fondamental de l’être humain fait qu’il désire ce que d’autres désirent ; l’important, ce n’est pas tant l’objet désiré, que de suivre son modèle. Il peut alors s’en suivre compétition pour cet objet, violence, et emballement de la violence (de proche en proche, par mimétisme), menaçant la société d’implosion. Dans les sociétés primitives, cette crise se résolvait en mettant en cause un bouc émissaire, un membre relativement marginal de la société, soit par le haut (exemple moderne : Louis XVI), soit par le bas (chasse aux sorcières). Le souvenir du sacrifice du bouc émissaire est ritualisé et constitue le point de départ des religions archaïques ; d’où le lien fondamental entre religion et violence.

                      Selon Girard, le christianisme démonte ce mécanisme en proclamant avec force l’innocence de la victime. Pendant 2000 ans, ce message (pas forcément bien compris, même par le christianisme historique) pénètre lentement les consciences ; mais, si le recours au bouc émissaire est disqualifié, comment arrêter le déferlement de violence généralisé dans une société, qui risque de mener à l’implosion ? Or, depuis la mondialisation, il n’y a plus qu’une société. Ne va-t-on pas vers l’apocalypse ?


                      • José (---.---.141.163) 24 octobre 2006 12:58

                        Vous autres français revennez toujours à votre bouc émissaire preferé depuis Marie Antoinette : la religion. continuez et vous allez voire comment ça se passera. Je ne peux pas quand même vous dire à qui la faute mais....


                      • miaou (---.---.7.146) 24 octobre 2006 14:01

                        « Vous autres français revennez toujours à votre bouc émissaire preferé depuis Marie Antoinette : la religion. »

                        Il me semble que je dis exactement le contraire (mais il est vrai que la pensée girardienne est subtile et difficilement résumable en quelques lignes) ; la religion, en général, est moins cause de violence que son régulateur ou son canalisateur (plus ou moins abouti). Quant au christianisme, qui occupe une place à part dans le dispositif girardien, il offre en son sein des alternatives , certes difficiles (dépasser la loi du talion en ne rispostant pas), palliant le renoncement au bouc émissaire.


                      • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:11

                        Vivement l’apocalypse, qu’on rigole un peu ! ça bouillonne de partout...forcement que ça va éclater un jour et les bombes feront le reste.

                        Moi, je m’en bats les osselets, je suis déjà mort smiley


                      • faxtronic (---.---.127.45) 24 octobre 2006 14:43

                        Jose, reviens un peu en france que l’on puisse te decapiter.


                      • pingouin perplexe (---.---.95.221) 24 octobre 2006 20:10

                        Il me semble que Girard et Freud ont en commun de souscrire à l’espoir d’une civilisation capable d’atténuer les aspects les plus destructeurs de son malaise par une analyse appropriée. Processus mimétiques et identificatoires désignent globalement une même dynamique. Or, de sinistre mémoire, l’Histoire a montré combien la logique du bouc émissaire pouvait s’avérer « inflationniste ». Elle détruit plus d’innocence qu’elle ne créée de civilité. L’inanalysé transgénérationnel, quant à lui, semble poursuivre sa course folle, quelle que soit la consistance, la structure, des « modèles ». Au delà de toute lecture religieuse de l’anthropologie, Freud et Girard ont d’abord interrogé les fondamentaux de la civilisation, et affronté la puissance de Thanatos...


                      • José (---.---.141.163) 25 octobre 2006 11:44

                        @faxtronic. Tu voudrais me décapiter ??? Je suis désolé, ce n’est plus possible. J’ai depuis longtemps perdu ma tête à cause des idées françaises depuis la révolution.


                      • aebc (---.---.153.141) 24 octobre 2006 13:06

                        Dites moi qui se souvient du nom des 2 jeunes morts alors qu’ils n’ont rien fait à l’origine des évènements de l’annèe dernière combien d’article ont été écrit à ce sujet ?????...ZIHAD et BOUNA... Oui notre société est violente et malade parce qu’on s’interresse plus aux dégats matériels qu’à la mort de 2 gamins de 15 ans....mais peut-être ne portaient-ils pas les bons prénoms pour susciter de la compassion...Oui notre société est violente de part son refus d’accepter l’autre dans toutes ces différences et parcequ’elle place le matériel devant la vie humaine...Plus dur maintenant comment s’appelle le survivant qui sera marqué à vie par ce qui lui est arrivé ?????? Bonne recherche ...ceux qui n’ont pas eu besoin de cher cher pour trouver ces 3 prénoms c’est que vous êtes encore des humanistes (vous placez l’Homme avant tout) je vous tire mon chapeau..les autre continuez à chercher des boucs émissaires à vos malheurs...mefiez-vous qu’un jour vous ne deveniez pas les boucs émissaires....


                        • Yann (---.---.38.67) 24 octobre 2006 13:28

                          Rien fait, c’est vite dit, ils sont quand même parti en courant, et c’est pas les flics qui leur onf fait la courte échelle pour pénétrer dans le transfo, lieu extremeent dangeureux tout de même.


                        • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:15

                          Moralité : Rien ne sert de courir (ça peut-être même très dangereux)l’essentiel est d’arriver « à point » (grillé par un transfo)...

                          Et lui qui dit : C’est pas la faute aux Keufs et nia nia nia...

                           smiley


                        • Zamenhof (---.---.116.198) 24 octobre 2006 21:57

                          Si je comprend bien avoir la trouille c’est un crime terroriste qui mérite la peine de mort.

                          C’est ça votre code pénal et moral donc ?

                          Par contre le meurtre (en tout cas quand on porte un uniform bleu et un gros casque de robotcop) c’est un acte bénin, qui ne doit surtout pas être sanctionné, ça perturberait le moral fragile de ces chers petits policiers.


                        • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 22:07

                          Zamenhof,

                          L’humour n’enlève rien de la gravité d’une situation mais il aide à la gerer avec récul face à des bornés.

                           smiley

                          FF&FF


                        • adebisi (---.---.2.36) 24 octobre 2006 23:41

                          desolé mais ils sont morts car ils ont fui la police et sont rentrés au mauvais endroits ! je ne crois pas que ce soient les flics qui les aient jetés dans le transfo.

                          ca me rapelle Damaris les lys en 1998, un mec de 16 ans sans permis, sans assurance, roule la nuit sans phare, il passe en force un barrage de police, et se prends une balle et après les manifestants crient « police assasins » et ben non les gars, forcer un barrage de police est considéré comme une agression contre la police(bizarre, au USA c est normal, ici c est une honte pour les d’jeunz) mais malheureusement, etre responsable de ses actes n est pas une chose connue par bcp de d’jeunz !!

                          bref, certains disent que ce sera la revolution bientot ! j espere pas mais si ca arrive, je crois que nos bons vieux paysans font aiguiser leurs fourches et faire du barbec  :-0


                        • erdal (---.---.242.88) 24 octobre 2006 13:07

                          C’est un article qui survole le probleme et qui ne pose pas le problème. Le sujet est trop complexe et si vous avez voulu résumé pour étayer la thèse que l’absence de peur est a l’origine des actions babares des jeunes de banlieue, c’est que vous êtes à côté de la plaque.

                          Ce phénomène complexe est une accumulation de frustration qui a un moment donné explose.

                          Il faudrait que vous partiez de cette base, pour aller dans le bon sens de la reflexion.

                          Si je peux ajouter quelque chose : Le jeunes de banlieue comme tout homme ont peur même pendant les émeutes mais parfois la frustration est tel qu’elle mène à la colère et prend le pas sur cette peur.

                          A mediter


                          • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:18

                            « C’est un article qui survole le probleme et qui ne pose pas le problème. »

                            Forcement, s’il survole le problème, il ne peut pas le poser !

                            Par contre, il peut se poser dessus puisqu’il le survolle !

                             smiley


                          • ohlala (---.---.124.230) 24 octobre 2006 13:15

                            Concernant l’approche psychologique du sujet et les analyses explicatives de l’auteur, je lui suggérerais de (re)voir le film de Claire Denis « Récréations » (de...1992 !) je cite la fiche :

                            « Claire Simon a filmé pendant trois mois une école maternelle ; et plus précisément la cour d’une école maternelle. Cour des miracles et arènes de gladiateurs. Cour de récréation : bagarres et premiers émois. Cour de recréation : du western à West Side Story. (...) Un grand documentaire, objet de référence pour instits et psychologues de la petite enfance ».

                            Donc en dessous de 6 ans, et en 1992. Je me souviens aussi du public atterré à la sortie de la projection.


                            • (---.---.49.112) 24 octobre 2006 13:30

                              Pourquoi vous n’écoutez pas laid Douane ??!

                              L’article est joliment tourné ... mais je suis sur que sans notre passé à la Française, les propositions avancées par G.Ayache (l’auteur) ne donneront pas les mêmes résultats...

                              La rage des banlieues est une rage contre le Français, blanc, ancien colon...

                              A nous d’en tirer , au plus vite, les conséquences.

                              Et comme le dit fort justement, Laid Douane, démographiquement le temps joue contre nous.


                              • faxtronic (---.---.127.45) 24 octobre 2006 14:21

                                Il faut la guerre. Que le sang coule. La guerre. Que la Seine se pare de rouge du sang de ces barbares, de ces ennemis de l’interieur. Que l’epuration commence au plus tot smiley


                              • faxtronic (---.---.127.45) 24 octobre 2006 14:26

                                Il est temps de mettre de cote la democratie et les droits de l’homme, pour se debarrasser des fascistes verts. Sans B52 sans Dresde, jamais les nazis n’auraient plié. Ne soyons pas aussi prident et tolerant qu’en 1938 ? Qu’attendons nous ? Un miracle ?


                              • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 16:02

                                Chiche ! Quand est-ce qu’on la commence cette guerre ?

                                Tu veux qu’on chante la Marseillaise ?

                                Allons-y !

                                 smiley


                              • yoda (---.---.63.52) 24 octobre 2006 13:34

                                Je rejoins Erdal pour dire qu’a mon sens la violence dont vous parlez a pour origine premiere une frustration (comme entrave a la satisfaction des pulsions de survie physique et psychologique). Mais en effet, les sociétés qui génerent cette frustration au sein de leur population, doivent user de méthodes coercitives pour l’endiguer en induisant cette emotion de peur (de la punition) inhibitrice de la violence de frustration. Il existe donc une balance entre la frustration génératrice de violence et la répression inhibitrice de violence, toutes deux controlées en derniere main par les acteurs sociaux qu’ils soient politiques et économiques ; Cette balance tangue dangereusement, la faute a qui ??


                                • LE CHAT (---.---.75.49) 24 octobre 2006 13:37

                                  C’est l’état qui a laissé se créer des zones de non-droit . le problème n’est pas né d’hier , il était aussi dangereux de se promener dans les cours des miracles qui existaient jadis que actuellement dans les banlieues du 9-3 . Il n’y avait pas à cette époque de jeux vidéos, ni télévision ni mangas . Dès qu’on laisse les pauvres à l’abandon , le naturel revient au galop , il ne reste plus que la loi du plus fort !


                                  • (---.---.116.198) 24 octobre 2006 21:38

                                    Absolument ! notre époque malgrès tout le battage médiatique là-dessus, est encore moins violente que vers 1900, où les faubourgs parisiens étaient pleins d’« apaches avec couteaux ».

                                    Et au XIXème siècle quand deux troupes de compagnons du tour de france se rencontraien, c’était la bataille rangée à coups de poings et de batons.

                                    Et encore ! dans les classes supérieures la violence a spéctaculairement diminuée, noubliez pas il y a deux siècles, pour un affront on se battait en duel, la seule « civilité » consistait à y mettre des formes.


                                  • Zamenhof (---.---.116.198) 24 octobre 2006 21:52

                                    C’est sur que la solution n’est pas dans une répression accrue (peut-être plus efficace, ça c’est un autre problème), regardez les Etat-Unis : c’est le pays du monde qui a envoyé la plus forte proportion de sa population en prison !!! C’est un pays où on condamne des gens à six mois de prison pour avoir .... « volé » des fruits dans la décharge pour se nourrir. où on a condamné un homme à la prison à vie pour le vol d’une pizza, car c’était son troisième délit, alors on a appliqué leur nouvelle trouvaille « Three strike ».

                                    Or la violence et la délinquance y est sont une des plus élevées au monde, et fait frappant relevé par Michael Moore dans « Bowling for Colombine » beaucoup plus élevée qu’au Canada voisin.

                                    Au Vénézuéla, la délinquance, qui était je crois la plus élevée de toute l’Amérique latine, commence à baisser, suite aux programmes humanitaires de Chavez, et peut-être aussi de l’espoir qu’il fait naître dans les coeurs.

                                    « Espoir » (et son inverse) c’est peut-être le mot clè.


                                  • Ezzedine el Kassem falloujah 24 octobre 2006 13:48

                                    Deux dérives s’opèrent dans la société française aujourd’hui c’est le triomphe du tout répressif signe avant coureur d’une société fascisante, « voir les manoeuvres socio-punitives, de l’avant marche sur Rome » et l’oubli d’un traîtement des causes en amont.


                                    • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:25

                                      Grâce à notre très cher et adulé Ministre de l’Intérieur, on veut faire plaisir aux US en foulant leurs pas. La fameuse loi 187 a été voté chez eux en pré période électorale et Sarko veut faire passer ses Grandes Lois aussi...Tout ce qu’il y a de normal dans notre pays des Lumières... vacillantes ou presque éteintes

                                       smiley


                                    • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:00

                                      Une barbarie, toute en papillotes !


                                    • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:04

                                      Sarkozy va nous éclairer avec sont chandelier !


                                    • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:12

                                      Je crois sincèrement que ce sont les Musulmans qui ont raison !


                                    • (---.---.226.83) 24 octobre 2006 13:53

                                      ’islamisation de l’Europe et de la France :

                                      Cette politique d’immigration a, bien entendu, eu pour conséquence l’islamisation de l’Europe et de la France. Cela fait des dizaines d’années que l’islam est devenu la deuxième religion de France. Les Français n’ayant pas le droit de connaître le nombre de musulmans présents sur le territoire national, comme d’ailleurs les effectifs de toute autre communauté religieuse puisqu’il est interdit de spécifier l’appartenance religieuse sur les recensements, force est d’utiliser les rapports établis à l’étranger pour avoir une vision plus exacte de ce qui se passe dans notre pays et en Europe . Un décompte exact du nombre de musulmans serait fortement utile pour l’analyse de nombreux problèmes nationaux et internationaux, comme les récentes émeutes afro-maghrébines qui ont embrasé la France, mais le politiquement correct interdit toute démarche scientifique en ce sens.

                                      Les analystes américains s’accordent sur le chiffre de 23,2 millions de musulmans installés dans toute l’Europe , soit 5% de sa population, sans inclure la Turquie. En incluant celle-ci, le nombre de musulmans atteindrait le chiffre de 90 millions soit 15% de la population européenne. En 1945, elle n’en comptait qu’un million. La population musulmane européenne a plus que doublé en trente ans et son accroissement ne fera que s’accélérer. Un nouveau doublement de cette population devrait intervenir d’ici à 2015, soit dans les dix années à venir.

                                      Les musulmans ne sont pas également répartis entre les pays européens, ils se concentrent principalement sur quatre pays : la France, l’Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas. Le décompte serait de 5 millions pour la France, 4 millions pour l’Allemagne, 364.000 pour la Belgique et 886.000 pour les Pays-Bas. Il est à remarquer qu’en vingt ans, la population musulmane de l’Allemagne a plus que doublé passant de 1,8 million à 4,9 ; pour les Pays-Bas le nombre est passé de 400.000 à 886.000 . Cette population se concentre également dans quelques aires urbaines, ainsi la région Ile-de-France arriverait en tête avec 38 % de musulmans dans sa population , Paris intra-muros et Bruxelles compteraient un pourcentage de 15% de musulmans dans leurs populations, Marseille 25% et Amsterdam 10% .

                                      Le nombre de musulmans en France est l’objet de nombreux débats puisque aucune statistique vérifiable n’est disponible. Les chiffres donnés par les analystes se basent sur le pays d’origine de la personne et de ses parents. Les convertis ne sont donc pas comptés. Les immigrés clandestins ne sont pas comptabilisés par définition et la part des musulmans parmi ceux-ci ne doit pas être négligeable. Rappelons que la population française compterait 15% d’immigrés, sans compter les immigrés clandestins .

                                      Les chiffres publiés indiquent de 4 à 6 millions de musulmans en France. 4 millions est un chiffre qui semble sous-estimé, 6 millions est un chiffre certainement plus réaliste. Ce dernier chiffre est d’ailleurs avancé par le Cheik Abbas de la Grande Mosquée de Paris . L’U.S. Department of State, dans son rapport annuel international sur les religions, conserve le chiffre de 5 millions de musulmans en France. Selon les chiffres retenus, soit 3 millions, 4 millions ou 6 millions nous obtenons des pourcentages allant de 5 à 10% de la population. Nous nous rangeons à l’avis du Cheik Abbas et nous estimons qu’un chiffre de 6 millions de musulmans installés en France est un chiffre réaliste, cela nous donne un pourcentage de 10% de la population française .

                                      Quelques indices peuvent faire penser que ce chiffre sous-estimerait la situation réelle. Ainsi l’armée française estime qu’elle compte dans ses effectifs de 10 à 20 % de musulmans , ce qui est considérable. Si nous appliquons cette fourchette à la population totale de la France, nous arrivons à des chiffres de 6 à 12 millions. Cependant l’armée peut effectivement avoir une sur-représentation de musulmans par rapport à l’ensemble de la population française par le simple fait que cette population est plus jeune et donc plus présente dans les effectifs militaires.

                                      Un point sur lequel tous les analystes sont d’accord est que la France détient le record du pourcentage de musulmans dans sa population totale. Nous estimons qu’ils sont au minimum 10%, mais même en retenant un chiffre plus bas comme 5 millions de musulmans, nous obtenons un taux de 8% de la population qui reste le taux le plus élevé d’Europe, ensuite viennent les Pays-Bas avec 5,5% de musulmans et l’Allemagne avec 4,9% de musulmans . Les analystes s’accordent sur le doublement du nombre de musulmans installés en France en vingt ans (de 1983 à 2003), passant de 2,5 millions à 5 millions, si nous retenons ce dernier chiffre. Approximativement 50% des musulmans vivant en Europe y sont nés car l’immigration a changé de nature, ce ne sont plus des travailleurs qui viennent pour quelques années, ce sont des familles entières qui s’installent. En ce qui concerne la France, la politique de regroupement familial instaurée par le Président Valéry Giscard d’Estaing en juillet 1974 a évidemment stimulé l’immigration. Si l’immigration de travail ne représente que 5 % des entrées en France en 2004 et 7 % en 2005 comme nous l’avons déjà relevé, le regroupement familial totalise quant à lui 73 % des entrées ! . La France est confrontée à une véritable colonisation de peuplement. Cette population musulmane est beaucoup plus jeune que l’ensemble de la population et beaucoup plus féconde. 1/3 des musulmans vivant en France ont moins de vingt ans et plus de 15% des jeunes de 16 à 25 ans seraient musulmans . Ils bénéficient d’une fécondité beaucoup élevée que la fécondité moyenne des femmes vivant en France qui s’établit à 1,94 enfant par femme en 2005 : La fécondité des Algériennes serait de 4,4 enfants par femme, à la deuxième génération cette fécondité se situerait à 3,5 enfants par femme, en ce qui concerne les Marocaines leur fécondité s’établirait à 5,8 enfants par femme puis à 3,5 pour la deuxième génération, les Tunisiennes auraient une fécondité qui s’établirait à 5,1 et à 4,2 à la deuxième génération . Rappelons que si aujourd’hui la France a la fécondité la plus forte de l’Union européenne c’est grâce à l’apport de la fécondité des femmes issues de l’immigration.

                                      Ces informations conduisent au constat suivant : la part de la population musulmane ne pourra que s’accroître dans l’avenir tant en Europe qu’en France, d’abord par son dynamisme démographique, car elle a l’avantage d’être plus jeune et d’avoir un indice de fécondité beaucoup plus élevé que l’ensemble de la population européenne, et d’autre part par la poursuite de la politique d’immigration massive menée par les différents gouvernements afin de compenser le déficit démographique de l’Europe et le vieillissement de sa population. Ce vieillissement de la population incitera de plus en plus les politiques à poursuivre et à accroître l’entrée des étrangers en France. D’après l’INSEE, en 2050, la France devrait compter 64 millions d’habitants avec 35% de la population âgée de plus de 60 ans. Cette population âgée sera en très grande majorité française « de souche », suivant l’expression consacrée, alors que les actifs et les jeunes auront un pourcentage beaucoup élevé qu’aujourd’hui d’individus d’origines étrangères et en particulier arabo-musulmane. Cela sera la conséquence du départ en retraite des grands contingents de Français nés dans les années du baby boom qui a commencé en 2005, remplacés en partie par les générations creuses qui ont suivi. La part des immigrés ou des Français issus de l’immigration sera de plus en plus importante au sein de la population active. En 2050, une grande proportion de la France active sera d’origine étrangère, surtout si le gouvernement applique une politique de discrimination positive pour les « minorités visibles », c’est-à-dire noire et arabe, en oubliant les Asiatiques. Certains analystes américains estiment que la part de la population musulmane de l’Europe s’établirait en 2050 à 20%.

                                      Cette situation et ces prévisions amènent des analystes américains à estimer que la part des musulmans dans la population française atteindra, en 2025, le quart de sa population et en 2050, la moitié de sa population . Cette accélération de l’islamisation de la France se doublera d’une autre accélération : celle des départs des Français les plus actifs. Cela fait plusieurs années que de nombreux Français quittent leur pays pour fuir une pression fiscale trop forte, les jeunes hauts diplômés trouvant plus facilement à l’étranger des emplois au niveau de leur qualification avec des salaires plus élevés et de meilleures conditions de travail. Il y aurait aujourd’hui près de 2.200.000 Français installés à l’étranger dont près de 50% de jeunes de moins de 35 ans . Les conséquences des émeutes de novembre 2005 devraient d’ailleurs accélérer cette fuite car celles-ci auront des conséquences économiques et fiscales, le coût des dégâts subis et de la paix sociale dans les banlieues émeutières devant être financé d’une manière ou d’une autre, c’est-à-dire par les contribuables.

                                      D. Les dangers de l’islamisation de la France :

                                      L’ouverture des frontières aux immigrés provenant des pays arabo-musulmans s’est faite quelques années seulement avant que la ré-islamisation de ces populations ne s’engageât, c’est-à-dire à partir de la révolution iranienne de 1979. Ce processus, les musulmans installés en France l’ont connu et il ne fait que progresser par l’apport constant de nouveaux immigrés. Cette présence de plus en plus affichée de l’islam en France a entraîné un processus de conversion d’un certain nombre de Français à cette religion.

                                      Beaucoup d’immigrés de cette religion refusent l’intégration, celle-ci est devenue une notion parfaitement dépassée à moins qu’elle ne soit considérée par les plus perspicaces comme une arme de conquête. Les musulmans revendiquent une place de plus en plus grande pour leur culture politico-religieuse et veulent imposer les règles de celle-ci à l’ensemble de la société . En effet, un musulman ne peut vivre pleinement sa foi que dans une société musulmane. Il ne peut pas manger n’importe quelle nourriture, il doit prier cinq fois par jour, il doit respecter les fêtes musulmanes, il ne doit pas fréquenter de femmes ni même les voir, etc. D’où le refus de la mixité, la demande récurrente de l’introduction de la viande halal dans les écoles, le refus de certains élèves de chanter ou de dessiner des personnages, la revendication de pouvoir porter le voile dans tous les lieux publics y compris dans les établissements scolaires, la revendication d’heures de pose dans les entreprises afin de pouvoir prier, la revendication de ne pas avoir d’examens ou de contrôles pour les élèves le jour de leurs fêtes, etc.

                                      Les musulmans considérant posséder la religion la plus juste, puisque créée par le dernier des prophètes, le « sceau des prophètes », Mahomet, pourquoi devraient-ils s’intégrer à une civilisation occidentale qui, pour eux, correspond à la tolérance de l’homosexualité (punissable de la peine de mort dans les pays appliquant la charia), à la tolérance de l’adultère (punissable de la peine de mort suivant le Coran, sourate IV, verset 15), à la tolérance des rapports sexuels entre célibataires de sexes opposés, ce qu’ils appellent : « la fornication » (punissable de cent coups de fouet , sourate XXIV, verset 2). De plus, la civilisation occidentale pose le principe de l’égalité des droits entre les hommes ce qui est parfaitement incompatible avec l’islam, puisque le Coran stipule qu’un musulman est supérieur à un non-musulman (sourate III, verset 139), elle prône aussi l’égalité entre les femmes et les hommes ce qui est également contraire au texte du Coran (sourate IV, verset 34), etc. En résumé, la civilisation occidentale est une civilisation décadente et perverse, responsable de l’apparition du sida et de sa transmission (ce qui n’est pas vraiment faux puisque l’Occident a scandaleusement vendu des pochettes de sang contaminé à certains pays d’Afrique noire et du Maghreb). La solution à tous ces maux est l’islam . Nous voyons donc que la présence d’une communauté musulmane de plus en plus importante en France entraînera automatiquement de plus en plus de pressions pour que la société française évolue vers une société en accord avec les préceptes coraniques.

                                      Cela fait quatorze siècles que les musulmans ont été orientés vers la bonne voie et libérés de l’erreur par leur prophète et ils n’attendent rien du monde occidental. Dire que les Occidentaux vont leur apporter la démocratie ou les Droits de l’Homme se traduit pour eux par une volonté de l’orgueilleux Occident d’appliquer des principes issus d’une société décadente et laïque. Ils considèrent, au contraire, que ce sont eux qui ont quelque chose à apporter à l’Occident : l’islam, car c’est l’Occident qui est prisonnier de ses erreurs puisque majoritairement non-musulman. Dans cette optique, par exemple, le but connu des Frères musulmans est de conquérir l’Europe chrétienne et d’en faire un continent musulman. La haine de la civilisation occidentale et des « croisés » est de plus en plus alimentée et encouragée par les prêches d’imams virulents dans certaines mosquées. À cette virulence, s’ajoutent un antisémitisme et un anti-sionisme de longue date. L’augmentation des actes antisémites ces dernières années en France en est le reflet. Comme l’a fait si justement remarquer Denis Lambert : « Ne nous trompons pas de siècle. Les grandes invasions ne se font plus en chars (...), mais en charters. Les grandes agressions ne se font plus par canonnades mais par immigration, par attentats ou par missiles. »

                                      Les émeutes de novembre 2005, véritables « pogroms anti-français », menées par des afro-maghrébins à majorité musulmane aux cris : « Allah Akbar ! » et de « Sarkozy sale juif ! » , mettent en évidence le fait que la France est en état de guerre depuis plusieurs années. Le pays est en effet confronté à un conflit de basse intensité et asymétrique.

                                      Ce conflit qui n’engage pas des corps d’armées et des divisions blindées est un conflit plus politique que militaire et a pour but de vaincre l’adversaire par sa dé-légitimation. Ce conflit de basse intensité se caractérise par la mort de citoyens tout simplement parce qu’ils sont là au mauvais moment , par des agressions comme dans le train Nice-Lyon du 1er janvier 2006, des incendies de voitures qui atteignent une moyenne journalière de plus d’une centaine d’automobiles , des destructions régulières d’équipements et d’établissements publics, des destructions d’établissements privés, des agressions répétées et régulières contre les forces de police, les pompiers et généralement de tout représentant de l’Etat ou des collectivités locales. Il se caractérise aussi par le développement de territoires que l’Etat ne contrôle plus et de la remise en cause des valeurs républicaines comme la laïcité, la mixité, etc. Le terrorisme intellectuel est l’arme la plus utilisée dans le conflit que connaît la France, il prend la forme du politiquement correct, d’accusations de racisme parfaitement non fondées, de la volonté de culpabiliser la France pour son passé colonial, etc. L’objectif est toujours le même : rendre illégitime le pouvoir politique afin de le conquérir ou tout au moins de le contrôler, ce qui est en passe de se réaliser. Dans ce conflit, aucun citoyen n’est à l’abri, car les crimes, les agressions, les destructions et les troubles de toutes natures se perpétuent au sein de la population civile afin d’y détruire les liens sociaux. L’objectif est également de parvenir à asseoir le contrôle sur une partie des institutions de la société française, l’école étant une cible privilégiée. Il arrive que ce conflit ait des poussées de fièvre qui le généralise géographiquement et l’aggrave momentanément comme lors des émeutes de novembre 2005. Les morts , les incendies de voitures, d’autobus, d’écoles et de bâtiments divers que causèrent ces émeutes ne furent pas des nouveautés en soit, ce furent l’ampleur et la durée de ces évènements qui en ont fait l’originalité.

                                      Ce conflit de basse intensité est aussi une guerre asymétrique. Car les moyens sont disproportionnés entre ceux de l’Etat français et ceux des délinquants. Le principe de la guerre asymétrique consiste à attaquer un adversaire beaucoup plus puissant que vous et de parvenir à le paralyser idéologiquement, l’empêchant ainsi d’utiliser les moyens dont il dispose. L’Etat français entre dans ce cas, ce qui explique que les émeutes de novembre 2005 aient pu durer quatre semaines. L’Etat français, cinquième puissance mondiale, a été incapable de maîtriser les émeutiers des banlieues et les émeutes se sont relativement apaisées sans que l’action de la police y soit pour quoi que ce soit.

                                      Il n’est pas impossible que dans l’avenir ce conflit de basse intensité que connaît la France ne mute en une véritable guerre civile. Les stocks d’armes de guerre découverts régulièrement dans les banlieues, comme en décembre 2005 à Clichy-sous-bois, commune où ont débuté les émeutes de novembre 2005, démontrent l’existence d’un danger très réel de guerre civile. L’exemple de la Côte d’Ivoire devrait nous avertir, la guerre civile que connaît ce pays est liée à la présence de 26 % d’étrangers sur son sol (estimation de 1998) et certains hommes politiques ivoiriens parlent de 40% d’étrangers présents dans le pays. Cette population étrangère veut tout naturellement prendre une partie du pouvoir politique et pour cela n’hésite pas à utiliser la force armée.

                                      Avec des musulmans qui représenteraient, en 2025, 25% de sa population, la France atteindrait un seuil de non-retour et dans cette perspective, si les prévisions démographiques se réalisent, les musulmans devraient à un moment donné prendre le contrôle politique de la France. En effet, l’accroissement du nombre de musulmans en France s’accompagnera d’une prise de conscience de leur poids politique et d’une volonté de détenir les instances représentatives du pays ; conscience qui a déjà pris naissance lors des manifestations de 2004 contre la loi sur les signes religieux à l’école, lorsque des femmes voilées brandissaient leurs cartes d’électrices.

                                      D’un point de vue géostratégique, l’apparition d’une France à majorité musulmane bouleverserait les données. Le fait que les musulmans prennent à terme le contrôle de la cinquième puissance mondiale avec sa force nucléaire entraînerait le risque d’un renversement d’alliance avec les pays anglo-saxons. Si les relations entre la France et les Etats Unis ont connu des crises, les mêmes principes démocratiques et les mêmes valeurs culturelles leur permettaient de surmonter ces crises et de rester alliés. Ce ne sera plus forcément le cas si la France devient majoritairement musulmane.

                                      L’évolution de la politique française vis-à-vis de la situation au Proche-Orient serait inéluctable. Une France musulmane ne pourrait qu’accentuer une politique étrangère déjà pro-arabe. L’anti-américanisme qui s’est développé en France ces dernières années ne devrait pas rendre très difficile ce retournement d’alliance dans une opinion déjà conditionnée par les médias à voir dans les Etats Unis les causes des maux de ce monde.

                                      L’islamisation ne se cantonnera pas à la France, elle se poursuivra en Europe, comme les Frères musulmans le prévoient , et la France ne serait que le premier maillon d’une série de pays européens à se transformer en pays musulman, d’autres états la suivront : la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne sont les mieux placés pour connaître, eux aussi, ce scénario. Dans cette perspective, l’Union européenne s’ouvrirait non seulement aux Turcs, mais aussi aux pays du Maghreb et de l’Afrique du Nord : l’Eurabia deviendra ainsi une réalité concrète et signera la fin de la civilisation occidentale en Europe. L’avenir de la France se jouera dans les trente prochaines années parce que l’islamisation s’inscrit plus dans son avenir que dans son présent. Sa survie dépendra de la capacité des responsables politiques français à avoir le courage de reconnaître le danger et à avoir la volonté de le combattre. Le pays où vivront nos enfants et nos petits-enfants aura un visage différent selon que cette volonté existe ou non.

                                      Louis CHAGNON pour LibertyVox


                                      • le con dort (---.---.64.135) 24 octobre 2006 14:28

                                        « Louis CHAGNON pour LibertyVox » : la voix de l’amérique parle aux sraskozistes !


                                      • erdal (---.---.242.88) 24 octobre 2006 14:36

                                        Deciement quoi dire après cela ? L’islam est à l’origine des maux et va mener à la fin de la civilisation européenne. Bravo....

                                        Il y a dans ce commentaire un mélange de vérité et de mensonge.

                                        Tout d’abord, je tiens à rappeler le premier principe que dieu a donné aux hommes est le libre arbitre et ça même l’extrémiste islamiste ne peut le nier. là ou nous divergeons, c’est qu’il faut dire aux extremiste ce n’est plus aux hommes d’appliquer le jugement, mais à dieu et dans ce cas de figure les droits de l’homme reprennent le devant dans un espace laïque qui est plus en phase avec la volonté de dieu.

                                        Deuxièmement, il y a des musulmans dans ce pays qui ne sont pas des colons et apprécient les valeurs laïques, c’est à dire celle du respect d’autrui. Si l’islam a une essence de convertir à la base les hommes, il ne peuvent et n’ont aucun droit de le faire par la force (voir la sourate sur l’oppression qui est le pire des crimes pour un homme musulman).

                                        Je vous confère qu’il y a des abrutis, mais c’est à nous d’oeuvrer et de montrer que la vérité est dans le respect des un avec les autres. Et la violence doit être interdit à notre époque ou nous savons, ce qu’il y a 1500 ans ils ne savaient pas.

                                        Il y a du travail dans les mentalités extrémistes et de tous les bords.


                                      • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:37

                                        Et c’est quand qu’on va le faire ce MUR entre les « souches » et les nouveaux français ?

                                        Des miradors et des check points ?

                                        Des drones aussi ?

                                        Une petite bande au LarzacGAZA pour les islamistes récalcitrants ?

                                        Réserves et No man’s land pour les africains et autres ?

                                        Cartes d’identité nationale avec mention : « De souche », Beur 1 ere G, Beure 2 eme G, Noir Dom, noir TOM... ?

                                        Pour plus d’informations, visitez le BIG BAZAR

                                         smiley


                                      • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 15:12

                                        Pour Sarko, on mettra sue la CIN : « Hongre 1 ère G. »

                                         smiley


                                      • Le péripate Le péripate 24 octobre 2006 16:47

                                        Chagnon, tu pourrit tous les topics avec tes copié/ collé. Sache qu’un texte long comme le tien, est de toute façons illisible, et ne sera de toute façon pas lu. Alors, synthétise, si tu en es capable. J’ai bien peur que cette éventuelle synthese ne soit qu’un pet.


                                      • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 17:07

                                        Il demandera à DUFOUR...

                                         smiley

                                        FF&FF


                                      • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:08

                                        Je ne vois vraiment pas ce qu’on pourrait reprocher à l’Islam et aux Musulmans, si ce n’est leur trop grande discrétion et leur acception des injustices qui leur sont fait.


                                      • José (---.---.141.163) 25 octobre 2006 12:11

                                        @ Erdal. « L’islam est à l’origine des maux et va mener à la fin de la civilisation européenne. » Vous croyez vraiment que la France represente la civilesation européenne. Vos affaires avec l’islam ne consernent que vous autres, pas le reste des européens. Vous avez achetez cette guerre à coups de laïcité et choses pareilles. Faites la tous seules, vous la méritez bien.


                                      • Fred (---.---.155.75) 24 octobre 2006 13:56

                                        Ce qui me surprend, c’est que les gens cautionnent presque les evenements de Novembre dernier et mettent tout sur la faute de la societe et de notre passe.

                                        Il est vrai que la France n’a pas pleinement reussi l’immigration et surtout l’integration de ces immigres (et des generations qui ont suivies). Il est aussi vrai que l’urbanisation faite pour loger ses gens a ete rate.

                                        Mais force est de constater qu’il vaut mieux etre pauvre en France que dans la quasi-totalite du reste du monde. Les gens se plaignent mais ils recoivent un minimum de cette societe qu’ils n’aiment pas.

                                        Force est de constater que parmis les emeutiers, beaucoup venaient de familles nombreuses. Deja vivre en couple dans un HLM, c’est petit mais vivre a 5 ans dedans ca devient l’enfer. Il est plus difficile de procurer a l’enfant tout ce dont il desire s’il doit partager avec 3 ou 4 freres et soeurs. Le bon sens voudrait que des parents aient un enfant et attendent d’avoir une meilleure situation pour pouvoir entretenir une famille nombreuse.

                                        Ensuite, la violence a la tele ou dans les jeux videos. Depuis que le monde est monde, les gens et les enfants ont ete confronte a la violence. Il convient aux parents (une fois de plus) de faire leur travail de parent et d’apprendre a leurs enfants les differences entre fiction et realite et d’avoir de la discipline pour qu’ils apprennent a respecter leurs aines.


                                        • (---.---.147.254) 24 octobre 2006 14:40

                                          « Ce qui me surprend, c’est que les gens cautionnent presque les evenements de Novembre dernier et mettent tout sur la faute de la societe »

                                          ** La vérité est toujours difficile à digerer mais ça vient avec l’habitude...Il faut juste macher plus longtemps !

                                           smiley


                                        • Fred (---.---.155.75) 24 octobre 2006 15:12

                                          « La vérité est toujours difficile à digerer mais ça vient avec l’habitude...Il faut juste macher plus longtemps ! »

                                          je ne suis pas sur de comprendre votre commentaire. Dois je le comprendre comme la societe EST responsable pour tous ces problemes et dans ce cas je suis naif pour croire qu’il puisse y avoir d’autres raisons ou bien les autres sont naifs pour croire que la societe est la seule responsable ?


                                        • Serge (---.---.134.32) 24 octobre 2006 14:11

                                          Il me semble que ce n’est pas la peur qui empêche la violence, ni cette abominable idée de « soumission » (je m’interroge sur la valeur d’un père ou d’une société désirant soumettre ses enfants ?).

                                          Ce qui empêche la violence, c’est d’avoir été aimé par des parents qui vous ont expliqué le pourquoi du contrat social, ont libéralisé l’expression, loin des hiérarchies périmées et de la soumission justement, loin des tabous religieux et de toutes ces traditions prisons. Des parents qui ont aussi appliqué la stricte égalité des filles et garçons.

                                          J’ai eu ces parents éclairés : ils avaient le désir volontariste d’adhérer au modernisme, pour ne pas stagner, donner plus à leurs enfants que ce qu’ils avaient reçu, pas seulement matériellement, mais aussi dans la mobilité du caractère, en stimulant la largesse des idées par le débat contradictoire.

                                          Quant au couplet sur les jeux vidéos et les mangas là c’est du vieux réactionnaire de base, car si des gens ne font pas la différence entre le virtuel et le réel, s’ils ne voient pas la poésie dans un manga, ce n’est pas la faute du monde virtuel, mais celles de leurs dispositions d’esprit, celle de leur entourage réel qui n’a pas su ouvrir leur conscience à un minimum de finesse, les a laissé dériver vers la schizophrénie à force de ne pas communiquer.


                                          • (---.---.60.49) 24 octobre 2006 14:44

                                            Je n’étais plus venu sur agoravox depuis quelque temps. Hélas tous les topics continuent d’être pollués par la momie bleue avariée. Donc, je repars...


                                            • (---.---.57.51) 24 octobre 2006 15:38

                                              CHIRAC, ROUSSIN, TIBERI, PASQUA...

                                              STOP L’IMPUNITÉ Mis à jour le :15 mars 2006. Auteur : Olivier Cyran.

                                              Il y a tout juste dix ans, on apprenait que les HLM de Paris ne servaient pas seulement à loger les copains de la mairie mais aussi à financer le RPR. Dans une vidéo, un porte-valise racontait notamment avoir remis 5 millions de francs en liquide à Michel Roussin et Jacques Chirac. Aujourd’hui, l’affaire des HLM de Paris passe enfin en procès. Sur le banc des accusés, une cinquantaine de lampistes et de sous-patrons du BTP, mais pas de Roussin ni de Chirac. Dans un livre coup de gueule [1], le journaliste Sébastien Fontenelle exprime le dégoût que lui inspirent ces « impunités françaises ». Jugeant que ses enquêtes revenaient à pisser dans un violon, il jette aujourd’hui l’éponge pour se consacrer à... la décroissance. Rencontre.

                                              CQFD : « On ne dira jamais assez les ravages du sentiment d’impunité pour une minorité de voyous », a dit Sarkozy récemment. Ton livre lui donne raison : de Balkany à Chirac en passant par Tiberi ou Pasqua, les ravages de l’impunité sont spectaculaires. Que faudrait-il pour que ça change ?

                                              Sébastien Fontenelle : Il suffit de compter jusqu’à trois ! Un : on a aujourd’hui un ministre, Renaud Donnedieu de Vabres, qui est l’un des rares politiques à avoir été condamné pour blanchiment [2]. Il n’a pas jeté un caillou sur un car de keufs, hein ? Il a blanchi de l’argent sale. Deux : quand des outrecuidants ont osé murmurer que Sarkozy avait un peu manqué de tact en promettant de taper sur la « racaille » des banlieues, il a répondu que pas du tout, qu’il n’avait fait que répondre à une brave petite dame qui lui demandait : « Quand c’est qu’vous nous débarrassez de cett’racaille (des banlieues) ? » Par conséquent, trois : si nous voulons vraiment que ça change, nous devons tous écrire à Sarkozy pour lui demander quand il va se décider à nous débarrasser de la racaille qui détourne l’argent public et blanchit des pots-de-vin.

                                              Dans ton livre, tu cites de larges extraits d’un manuscrit posthume de Chantal Pacary, qui arrosait de dessous-de-table plusieurs partis politiques français. Huit ans après, cette affaire n’a toujours pas été jugée. Pourquoi avoir effacé le nom des personnalités qu’elle a mises en cause ? Et puisqu’on est entre nous, peux-tu nous dire maintenant de qui il s’agit ?

                                              Naan, je ne peux pas. Sinon vous et moi on n’aura pas assez de notre vie pour payer les dommages et intérêts que nous demanderont ces braves gens. Un manuscrit ne fait pas une preuve, surtout quand son auteur est décédé. Les carnets de Chantal Pacary dorment depuis des années dans les tiroirs d’un grand éditeur parisien et je serais surpris qu’ils en sortent un jour.

                                              100 millions d’euros, c’est le montant des sommes détournées dans l’affaire des marchés publics d’Île-de-France, dans laquelle les responsables politiques impliqués ont tous été blanchis par la justice.

                                              J’ai calculé qu’avec cet argent, on pourrait à la fois sauver la vie des deux millions d’enfants qui meurent chaque année dans le monde faute de vaccins et doubler les revenus de 17 000 Rmistes pendant un an. Ça fait réfléchir, hein ? Et encore, ces 100 millions d’euros ne représentent qu’une infime partie de l’argent de la corruption. Pour mémoire, dans la seule affaire des frégates de Taïwan, il était question de 2,5 milliards de francs de pots-de-vin. Il est vrai que c’est une paille, n’est-ce-pas, par rapport au scandale des fonctionnaires surpayés, comme ils disent dans Le Point...

                                              Sarkozy vient d’élaborer un projet de loi prévoyant que les délinquants en herbe soient détectés en maternelle dès l’âge de trois ans. De quoi tuer dans l’oeuf la corruption des cols-blancs, ne crois-tu pas ?

                                              Voui, mais je trouve la droite un peu molle sur ce coup-là : pourquoi trois ans seulement ? Le vrai courage serait d’envoyer la BAC dans les crèches et les maternités ! Surtout celles des quartiers pauvres, n’est-ce pas, puisqu’il est établi que les HLM sont des foyers de malversations politico-financières...

                                              La presse a ardemment défendu la liberté d’expression ces dernières semaines. D’après ton expérience, qu’en est-il de cette liberté pour un journaliste d’investigation spécialisé dans les « affaires » ?

                                              Si je puis me permettre, la bonne question serait : « Qu’en est-il de cette liberté ? » tout court. Et j’ai un peu de mal à te répondre, parce qu’à chaque fois que j’en parle, soit je hurle de rage, soit je pouffe, en fonction de mon humeur. Là, ta question me donne envie de balancer quatre cents pages énervées. Alors je vais prendre un exemple, minuscule mais révélateur. Pour illustrer la « quatrième de couverture » de mon bouquin, mon éditeur voulait utiliser la photo officielle de Chirac, celle de Bettina Rheims, l’artiste subversive. Quand on a demandé cette photo à la Documentation française, qui en détient les droits, un de ses responsables nous a répondu par mail : « Ce portrait ne peut être utilisé que pour illustrer la fonction officielle du Président. Je ne puis malheureusement accéder à votre demande et vous fournir ce portrait pour l’ouvrage Impunités françaises, car l’utilisation prévue ne correspond pas à notre mission et à notre engagement auprès de la Présidence de la République. » Je n’en tire pas de grandes leçons, mais des fois, la nuit, je me réveille en sursaut parce que j’ai fait un cauchemar, toujours le même, dans lequel j’habite un pays où il est plus difficile de s’attaquer à Chirac qu’à Mahomet. Un pays où les journalistes sont nommés par un marchand d’armes et un ministre de l’Intérieur, comme sur Europe 1, propriété de Lagardère, où un poste au service politique a été pourvu après consultation de Sarkozy. La liberté d’expression ?... Un tout petit exemple encore. À Charlie Hebdo, on a expliqué à mon éditeur qu’on ne parlerait pas de mon bouquin parce que, je cite, « à Charlie on ne touche pas au PS ». Quelques jours plus tard, le directeur du journal, Philippe Val, cosignait avec BHL le déjà célèbre « manifeste des douze » pour « la liberté d’expression ». Je le relis plusieurs fois par jour, parce que les occasions de se marrer ne sont pas si nombreuses...

                                              Propos recueillis par Olivier Cyran

                                              Article publié dans le n° 32 de CQFD, mars 2006.

                                              [1] Impunités françaises, de Sébastien Fontenelle (éd. Privé, 2006).

                                              [2] L’actuel ministre de la Culture a été condamné le 14 février 2004 à 15 000 euros d’amende pour blanchiment d’argent dans le cadre du financement occulte de l’ancien Parti républicain.

                                              « La France et l’Europe ne laisseront pas des hommes d’affaires véreux, des voyous des mers profiter cyniquement du manque de transparence du système actuel. »

                                              Jacques Chirac après le naufrage du Prestige, décembre 2002


                                              • reinette (---.---.57.51) 24 octobre 2006 15:46

                                                Une fois qu’on a déshumanisé « la racaille », le terrain est libre pour lui envoyer les Karchers multitubes montés sur hélicoptères. Autre figure rhétorique et anthropométrique de l’ennemi intérieur, largement utilisée dans l’Histoire et au bar de l’actuelle Assemblée nationale : celle de l’étranger, c’est-à-dire du clandestin, du polygame, du musulman intégriste et terroriste.

                                                C’est l’autre envisagé comme barbare, celui qui n’a pas les mêmes origines (le Noir et l’Arabe), qui parle mal la France (le rappeur insolent, archétype du jeune à casquette), qui ne partage pas les mêmes souvenirs historiques (le temps béni des colonies), qui ne participe pas aux fêtes traditionnelles de la nation (les sifflets au stade et les youyous à la mairie).

                                                Pour lui, un seul horizon, une seule perspective : le territoire policier. Un espace borné de contrôles d’identité permanents, de charters et bientôt de rafles systématiques avec le remake annoncé de la loi anti-casseurs, en attendant le retour des bataillons disciplinaires.

                                                Ce traitement de la crise sociale a été théorisé sous le nom de décisionnisme par le philosophe hegelien Carl Schmitt. Il affirmait qu’un État ne pouvait garantir son unité et sa pérennité qu’en désignant de son propre chef l’ennemi intérieur.

                                                Quelques décennies plus tard, d’obscurs buveurs de bière munichois allaient soumettre cette hypothèse à l’épreuve des faits.

                                                Dans un contexte plus médiatique, un tout aussi obscur sénateur américain, du nom de McCarthy qui ne crachait pas sur ses deux-trois bouteilles de bourbon par jour allait en appeler au bon sens des électeurs pour l’aider à démasquer les menées communistes des élites intellectuelles.

                                                Donc pas de parano exagérée :il paraît que Sarkozy ne boit pas !


                                              • Anatole Istria (---.---.57.51) 24 octobre 2006 15:54

                                                ...Les gesticulations de Sarkozy et consorts, leur gymnastique nous renvoie à la longue histoire des tentations autoritaires en France.

                                                Sous Louis XIV, en nettoyant « au Karcher » les cours des miracles de Paris, le lieutenant de police La Reynie posait les fondations de la police moderne. C’est l’amorce d’un mouvement qui associe urbanisme et forces de l’ordre pour mettre les classes dangereuses au ban des villes, loin des centres de décision.

                                                Mais il faudra attendre la Révolution française et surtout l’Empire pour assister au grand bond en avant de la modernité : l’état de siège. Dans son livre Le 18 brumaire de Louis Napoléon Bonaparte, Karl Marx évoque ces « républicains respectables » qui trouvaient là un moyen commode de maintenir le peuple turbulent à portée des fusils. Une invention française, oui môssieur, dont va se servir la bourgeoisie républicaine chaque fois qu’elle se sentira menacée.

                                                En juin 1848, l’insurrection ouvrière secoue la jeune seconde République, l’Assemblée donne les pleins pouvoirs au général Cavaignac ; Paris est à nouveau en état de siège.

                                                En 1852, Louis Napoléon Bonaparte s’arroge les pleins pouvoirs. De la Commune à 1876, l’état de siège reste en vigueur dans de nombreux départements.

                                                À maintes reprises la République française révèle son penchant pour le va-et-vient entre état de siège et homme providentiel : entre 1914 et 1919, en 1939, lors du vote des pleins pouvoirs à Pétain par la Chambre des députés en 1940.

                                                Puis en avril 1955 sous Guy Mollet, avec la fameuse loi d’état d’urgence (couvrefeu et censure) promulguée dans les Aurès et en Kabylie. En 1961, pour gérer le dernier tournant de la guerre d’Algérie, De Gaulle recourt à l’article 16 qui confère les pleins pouvoirs au chef de l’État.

                                                La même ficelle démange De Gaulle en mai 68 lorsqu’il s’enfuit chez Massu à Baden-Baden. Le recours à l’État policier a titillé bien des gouvernements dans l’immédiat après-68, comme en témoigne la loi anti-casseurs qui visait à criminaliser tout rassemblement.

                                                Dans le reste de l’Europe, la pratique de l’état d’urgence connaît un usage tout aussi immodéré entre les deux guerres avec les effets que l’on connaît. La comparaison avec l’actualité est sans doute abusive. Néanmoins, en Italie, certains décrets-lois fascistes sont toujours en application, comme le code Rocco, du nom du ministre de la justice de Mussolini, qui incrimine « l’association subversive » (terme vague s’il en est), et qui, prolongé par la loi Cossiga de 1979, permet de poursuivre un simple appel à la « lutte contre la société de classe » (art. 272). Une fantaisie qui semble bien désuète aujourd’hui...

                                                Alors, l’état d’urgence = antichambre de la dictature ? En tout cas, cette dérogation au cadre juridique de l’état de droit permet à l’exécutif d’agir en tout arbitraire, comme lorsque Sarkozy ordonne l’expulsion d’étrangers en situation régulière.

                                                Plus généralement, l’état d’exception est devenu la règle d’un monde où la peur gouverne. Giorgio Agamben parle de la « généralisation sans précédent du paradigme de sécurité comme technique normale de gouvernement » (L’État d’exception, Seuil, 2003). Le terrain a été largement balisé par tous les gouvernements : Vigipirate à jamais activé, lois Pasqua, loi de Sécurité quotidienne sous Jospin, lois Perben, lois Sarkozy, en veux-tu, en voilà.

                                                Pendant ce temps, l’argent gouverne sans frein et les gouvernements répondent avec zèle aux exigences du capitalisme. Agamben parle encore d’une « machine qui est en train de mener à la guerre civile mondiale »... et on ne nous aurait rien dit ! Au-delà de ces généralités bien déprimantes, on peut rappeler aux plus légalistes d’entre nous que la résistance à l’oppression est inscrite dans toutes les constitutions démocratiques et qu’elle devient un droit et un devoir lorsque les libertés publiques fondamentales sont bafouées. À chacun de situer le seuil de son devoir d’insurrection.

                                                Article publié dans le supplément « État d’urgence : 8 pages contre » du CQFD n° 29, décembre 2005.

                                                [1] Sobriquet moqueur donné à Napoléon III.


                                              • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 17:03

                                                Il faut taper gratuitement sur notre petit

                                                NICOLAS

                                                SARKOSY

                                                pas gentil, ça !

                                                FF&FF


                                              • Zamenhof (---.---.116.198) 24 octobre 2006 22:12

                                                Vive Olivier Cyran, excellent article !!

                                                 smiley


                                              • José w (---.---.25.142) 24 octobre 2006 16:03

                                                Mouais, bof bof, l’auteur tape un peu dans la cible et beaucoup côté, car il « oublie » le piteux EXEMPLE de la coalition anglo-israëlo-étasunienne qui porte comme vertu la force mortelle et la guerre préventive.

                                                Sachant que les médias relaient souvent favorablement cette position néo-conservatrice très dangereuse et perverse, comment alors s’étonner que cet EXEMPLE de violence extrême en forme de « légitime défense », au plus haut niveau des Etats, serve de modèle dans les banlieues et ailleurs.

                                                Rajoutons à cela les CAMPAGNES MEDIATIQUES RACISTES (islamophobes) et « anti-jeunes » orchestrées dans les médias alignés, et la crise qui touche en priorité les plus pauvres alors que les riches s’en sortent très bien, augmentant l’INJUSTICE SOCIALE, et on a les vraies raisons de cette nouvelle flambée de violence, et non pas ce galimatia un peu trompeur exposé par l’auteur.

                                                Enfin, le titre de « nouveaux barbares » participe à cette campagne qui vise à jeter l’anathème sur une population déterminée...

                                                Aux Etatgs-Unis aussi la violence augmente fortement, et cela n’est en rien une surprise, vu l’exemple de violence gratuite donné au plus haut niveau de l’Etat étasunien.


                                                • Fred (---.---.155.75) 24 octobre 2006 16:41

                                                  le taux de criminalite baisse aux US depuis 10 ans

                                                  http://www.cnn.com/2005/LAW/10/17/crime.rate/index.html


                                                • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 16:59

                                                  Normal ! C’est Bush qui pompe toute l’agressivité.

                                                  Il a crevé le baromètre à lui tout seul ! 3000 GI, zigouillés en Irak.

                                                  Ne parlons pas des 650.000 indigènes irakiens....

                                                   smiley

                                                  FF&FF


                                                • zozo (---.---.79.1) 24 octobre 2006 17:11

                                                  A vous lire il ressort qu’il faille comprendre que les barbares sont identifiés en tant que population bien déterminée : vous voulez parler des nord-africains ? (des arabes quoi). Vous semblez prendre leur défense mais ne faites que les enfoncer avec votre antisémitisme à peine inavoué. D’après vous donc : les « jeunes » sont musulmans, ils habitent la banlieue, sont déstructurés par la « coalition anglo-israëlo-étasunienne » et stigmatisés par une campagne médiatique islamophobe...

                                                  Les pauvres petits. Voila qui est bien triste. Il faudrait arrêter d’être méchants avec eux et les écouter dorénavant quand ils nous parlent avec leur langage, celui qui consiste à incendier bus, voitures et écoles, à caillasser pompiers et flics, à gifler les enseigants et à bruler les filles.


                                                • zozo (---.---.79.1) 24 octobre 2006 17:14

                                                  ...destiné bien sûr à josé


                                                • Fred (---.---.155.75) 24 octobre 2006 17:38

                                                  a FF&FF,

                                                  apparement c’est tellement plus simple de sortir quelque chose qui n’a rien a voir...


                                                • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 18:40

                                                  @ Fred (IP:xxx.x66.155.75) le 24 octobre 2006 à 17H38,

                                                  Détends toi Fred !

                                                  Un peu d’humour adoucit les choses sérieuses.

                                                  Bon, j’arrête, c’est promis !

                                                   smiley

                                                  FF&FF


                                                • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:14

                                                  Inutile de chercher qui est derrière les campagnes islamophobes ! C’est tellement évident, qu’il faudrait être aveugle pour ne pas voir !


                                                • josé (---.---.141.163) 25 octobre 2006 13:54

                                                  @zozo.« vous voulez parler des nord-africains ? (des arabes quoi). Vous semblez prendre leur défense mais ne faites que les enfoncer avec votre antisémitisme à peine inavoué... » Mais... ce que vous dites de moi.... Enfin, vous lizez les textes avec vos propres references votre analyse de mon texte est à peine une éfabulation ce que c’est grave intellectuellement. Je ne prends point la défense de personne et surtout je n’ai pas d’intsémitisme inavoué qui souvent pour un françai primaire c’est une excellente escapatoire pour dire que l’autre est un con. Voyons cher moussieur j’existe déjá depuis un bom moment.


                                                • joë (---.---.58.142) 25 octobre 2006 17:26

                                                  DES CRIMINELS DE GUERRE

                                                  William Clinton, président : pour les bombardements de la Yougoslavie pendant 78 jours et 78 nuits, tuant des centaines de civils, et provoquant une des plus grandes catastrophes écologiques de l’histoire ; pour la poursuite sans relâche de sanctions et de lancements de roquettes sur la population irakienne ; pour les bombardements illégaux et mortels en Somalie, en Bosnie, au Soudan et en Afghanistan.

                                                  Wesley Clark, général, commandant en chef suprême des forces alliées en Europe, pour la conduite du bombardement de la Yougoslavie par l’OTAN, avec un fanatisme presque sadique... « Il surgit de son siège et tape sur la table... « je dois obtenir la violence maximum pour cette campagne - maintenant ! » (Washington Post, 21/09/1999).

                                                  Georges Bush, président, pour le meurtre de centaines de milliers de civils irakiens innocents, parmi lesquels des milliers d’enfants, en conséquence de 40 jours de bombardements et de l’instauration de sanctions draconiennes ; et pour le bombardement déraisonnable du Panama, répandant la mort, la destruction et multipliant les sans-abri, pour des raisons indiscernables qui ne tiendraient pas une minute devant une cour de justice.

                                                  Colin Powell, général, chef d’état-major, pour son rôle prééminent dans l’attaque du Panama et dans celle de l’Irak, celle-ci ayant entraîné la destruction de réacteurs nucléaires et d’installations qui produisaient des agents chimiques et biologiques. Pour la première fois, on bombardait des réacteurs en activité, et on acceptait le risque d’établir un dangereux précédent. Il y avait à peine plus d’un mois qu’une résolution réaffirmant « l’interdiction d’attaque militaire d’installations nucléaires » au Moyen-Orient avait été votée aux Nations Unies, sous le mandat desquelles les Etats-Unis étaient censés opérer en Irak (Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU : Création d’une zone dénucléarisée dans la région du Moyen-Orient », 4/12/1990, Résolution No 45/52). Dans le sillage de la destruction, Powell jubilait : « Les deux réacteurs en fonctionnement qu’ils avaient ont disparu tous les deux ; ils sont par terre, ils sont finis » (New York Times, 24/01/1991). Avec une certaine désinvolture pour les vies irakiennes, le Bon général répondit à une question concernant le nombre d’Irakiens tués durant la guerre : « Ce n’est vraiment pas un chiffre qui m’intéresse énormément » (New York Times, 23/03/1991).... Et pour avoir aidé à couvrir les crimes de guerre commis au Vietnam par les troupes de la brigade responsable du massacre de My Lai (Michael Bilton et Kevin Sim, Four Hours in My Lai, Viking, NY, 1992).

                                                  Norman Schwarzkopf, général, commandant en chef du commandement central US, pour son leadership militaire lors du carnage en Irak ; pour la poursuite du carnage 2 jours après le cessez-le-feu ; pour avoir poursuivi le carnage contre les Irakiens qui tentaient de se rendre.

                                                  Ronald Reagan, président, pour les 8 années de mort, de destructions, de torture, et pour l’écrasement de l’espoir, que sa politique a infligés aux peuples du Salvador, du Guatemala, du Nicaragua et de Grenade ; et pour les bombardements du Liban, de la Lybie et de l’Iran. Il a oublié tout cela, mais le monde ne doit pas l’oublier.

                                                  Eliott Abrams, sous-secrétaire d’Etat sous Reagan, pour avoir réécrit l’histoire, au moment où elle était en train de se produire, instituant le mensonge comme politique officielle. Il était indispensable de donner un visage présentable aux atrocités que commettaient les Contras au Nicaragua, et d’autres alliés de Washington en Amérique centrale. Un charlatan qui a déformé la réalité pour la soumettre à une idéologie : « Lorsque l’histoire sera écrite, les Contras seront des héros populaires », disait-il (L.A. Weekly, 9-15 mars 1990).

                                                  Caspar Weinberger, secrétaire d’Etat à la Défense, pendant 7 ans sous Reagan, pour sa responsabilité officielle et effective dans les nombreux crimes contre l’humanité perpétrés par les Etats-Unis en Amérique centrale et dans les Caraïbes, et pour le bombardement de la Libye en 1986.

                                                  Oliver North, Lieutenant, affecté au Conseil national de sécurité sous Reagan, pour avoir été l’instigateur principal derrière les Contras du Nicaragua, et pour son engagement dans l’organisation de l’invasion de Grenade, qui fit des centaines de victimes civiles innocentes.

                                                  Henry Kissinger (qui a cumulé trois professions avec succès : érudit, prix Nobel de la paix, et criminel de guerre), conseiller à la Sécurité nationale sous Nixon et Secrétaire d’Etat sous Nixon et Ford, pour son rôle machiavélique, amoral et immoral dans les interventions US en Angola, au Chili, au Timor oriental, en Irak, au Vietnam et au Cambodge, qui apportèrent horreurs et misère indicibles aux peuples de ces pays.

                                                  Gerald Ford, président, pour avoir permis à l’Indonésie d’utiliser des armes américaines afin d’anéantir les habitants du Timor oriental, ce qui déclencha un génocide durant un quart de siècle.

                                                  Robert McNamara, secrétaire d’Etat à la Défense sous les présidents Kennedy et Johnson, principal architecte et responsable majeur des massacres d’Indochine, du premier jour à leur extension démesurée ; et pour la violente répression des mouvements populaires au Pérou.

                                                  Willam Westmoreland, général, chef d’état-major de l’Armée, pour les nombreux crimes de guerre commis sous son commandement au Vietnam. En 1971, Telford Taylor, procureur au tribunal de Nuremberg après la Seconde Guerre mondiale, citait le cas « Yamashita » comme base d’une mise en accusation de Westmoreland. Après la guerre, une commission de l’armée US avait condamné le général japonais Tomayuki Yamashita à être pendu pour les atrocités commises par ses troupes aux Philippines. La commission soutint que l’officier supérieur Yamashita était responsable de ne pas avoir fait cesser les atrocités. Bien sûr, la même règle pourrait être appliquée au général Powell et au général Schwarzkopf. Pour sa défense, Yamashita mit en évidence qu’il avait manqué de moyens de communication pour contrôler ses troupes de façon adéquate ; néanmoins il fut pendu. Taylor fit valoir qu’avec les hélicoptères et les communications modernes, Westmoreland et ses commandants n’avaient pas ce problème (New York Times, 9/01/1971).

                                                  Le bombardement aérien des villes est non seulement impuni, mais n’est, en fait, pas même mis en accusation. (c’est un héritage de la Seconde Guerre mondiale).

                                                  « Y A-T-IL UNE DIFFERENCE SIGNIFICATIVE ENTRE TUER UN NOUVEAU-NE AVEC UNE BOMBE LACHEE D’UN AVION A HAUTE ATTITUDE, ET LE TUER A BOUT PORTANT AVEC LE FUSIL D’UN SOLDAT ?... »


                                                • (---.---.79.247) 24 octobre 2006 16:07

                                                  La violence dans les bas fonds il y en a toujours eu. Souvenez-vous des « apaches avec couteaux ». Je crois qu’il y en a moins maintenant qu’en 1900 m^me


                                                  • (---.---.226.83) 24 octobre 2006 16:08

                                                    On écrit Israélien avec accent aigu, josé couille molle.


                                                    • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 18:36

                                                      Comme ça : ISRAËÉLIENS ? Très mat mais aigu pour les ZELUS

                                                       smiley

                                                      FF&FF


                                                    • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:18

                                                      Attention, ils vont te poursuivre pour « outrages à peuple Elu ». Même si à mon avis, il y a dû avoir un trucage aux élections !


                                                    • josé (---.---.141.163) 25 octobre 2006 14:04

                                                      @ 1.226.83 .« On écrit Israélien avec accent aigu, josé couille molle. » Nuance : josé [tout court] n’est pas de nationalité française ou de langue française et surtout il n’a pas les couilles molles. Elles sont encore bien dures.


                                                    • (---.---.79.247) 24 octobre 2006 16:21

                                                      On semble oublier que de la violence dans les « bas-fonds » il y en a toujours eu ; A-t-on déjà oublié les « apaches avec couteaux » ? Je crois bien que le nicveau de violence est actuellement malgrès sa récente recrudescence moins élevé que vers 1900 par exemple.

                                                      et en plus jusqu’au XIXème siècles dans les classes « chics » il y avait AUSSI une habitude de violence, qui a disparu, n’oubliez pas les duels. Les rixes à poings nus également étaient reconnues comme choses « normales » susceptibles d’arriver du moins entre hommes.

                                                      En plus au XIXème quand un groupe de Compagnons du Tour de france en rencontrait un autre, celà tournait régulièrement à l’affrontement aux poings et batons.

                                                      ca relativise bien des choses.


                                                      • Yann (---.---.38.67) 24 octobre 2006 16:44

                                                        Les gens qui passaient par là n’étaient pas pris à partie, ni les infrastructures de l’époque.


                                                      • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 16:53

                                                        « Les gens qui passaient par là n’étaient pas pris à partie, ni les infrastructures de l’époque. »

                                                        Exact ! Les gens qui passaient étaient simplement détroussés, quant aux infrastructures, il n’y avait même pas d’égouts !

                                                        De toute façon, il faut s’entraîner parce que quand on va revenir à l’âge de pierre, après la guerre annoncée, il faudra être parmi les plus forts pour pouvoir becter...

                                                         smiley

                                                        FF&FF


                                                      • Fred (---.---.155.75) 24 octobre 2006 16:53

                                                        Ils sont ou les parents des mecs sur ces photos ?


                                                        • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 16:54

                                                          Au commisariat de police

                                                           smiley

                                                          FF&FF


                                                        • fast&furious (---.---.64.135) 24 octobre 2006 17:23

                                                          @ ffff

                                                          ils sont où ?

                                                          DTC au fond à droite !


                                                        • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 17:55

                                                          Ah, ça, j’ai pas le droit de le dire, il faut demander à Sarko.

                                                          Les cons signes sont les consignes

                                                           smiley

                                                          FF&FF


                                                        • aebc (---.---.153.141) 24 octobre 2006 17:23

                                                          Toutes formes de violences est inadmissibles critiquer la violence de certains et encenser celles des autres me paraît étonnant comme approche. Avec la BAC nous avons engagés des Skin-Heads et leur avons permis de casser de l’étranger en étant payer et sur de ne pas être poursuivi et quand les bastonnés se rebellent et nous présentent l’addition on ne veut pas payer...(..tous les policiers de la BAC ne sont pas des skin-heads...).


                                                          • Bourricot Zerth 24 octobre 2006 17:52

                                                            Juste à noter,

                                                            Ceux qui commettent des violences ne sont pas ceux qui lisent les mangas...Il serait idiot de croire le contraire.

                                                            La violence c’est un mode d’expression qui s’explique car aucun autre mode d’expression n’est possible.

                                                            Prenons le vol qui est une violence morale. Pourquoi le vol ? La personne vole soit par nécessité soit poussé par un désir non satisfait.

                                                            Le moyen d’échange aujourd’hui est l’argent. Comment se manifestent les gens sans revenus ? Soit en se pliant au système et donc en se retrouvant ou dans la rue crevant de faim ou dans une structure qui peut peut être limiter les dégâts. Ou alors autre possibilité de réaction, la force par la subtilisation d’objets à autrui. La sécurité est renforcée ? La violence de l’acte augmente pour briser cette sécurité. Rien de plus naturel. On commence par quelqu’un qui va dissimuler et finir par une personne utilisant la violence physique par les armes pour arriver à ses fins. Il ne faut évidemment pas oublier ensuite toutes les délcinaisons de la délinquance dont un fait nouveau : la violence gratuite donc sans mobile. En fait, elle n’est pas tellement nouvelle et n’est pas réellement gratuite. Il y a toujours une raison qui sous tend un acte. C’est soit de la frustration refoulée qui explose, une pulsion jouissive ou une « guerre ». Et le dernier cas peut parfaitement coller avec les tensions entre la police et CERTAINS jeunes(très important le CERTAINS). C’est une guerre, rien de plus. Deux clans qui s’opposent et se battent avec des intérêts différens pour un même territoire.

                                                            Bref, à partir du moment où une pacification ne sera pas engagée aucune solution n’est envisageable ! La pais n’est toujours arrivée que par le dialogue.


                                                            • XENOS (---.---.34.46) 24 octobre 2006 18:05

                                                              Trés bon texte écrit par un agoranaute :

                                                              Un bon indicateur de l’amour que porte un immigré à la France , c’est le fait de donner à ses enfants un prénom français .En effet , si le nom de famille est un indicateur de l’origine géographique ancienne ou récente de la famille d’un citoyen , le prénom français qui est donné à un enfant vient témoigner de la volonté qu’à sa famille d’en faire un français comme les autres .

                                                              Par exemple on ne voit aucun français d’origine polonaise se prénommer Bromislaw ou Zbigniew , aucun français d’origine espagnole prénommer ses enfants Conchita ou Esteban .

                                                              De même j’ai eu a de nombreuse reprises l’occasion de rencontrer professionellement des immigrés chinois ou vietnamiens , tous sans exceptions donnent des prénoms français à leurs enfants nés en France. Malheureusement une certaine catégorie d’immigrés persiste , contre vents et marées , à vouloir se singulariser en continuant de donner des prénoms étrangers (en l’occurence arabes) à leurs enfants ,même après trois générations de présence sur le sol français, et après viennent se plaindre qu’ils ont du mal à s’intégrer !!! Un immigré qui appelle ses enfants Mohammed , Ali , Khadidja etc ... leur fait immédiatement perdre tout espoir d’être un jour considéré comme 100 % français !!! Ca peut paraître politiquement incorrect de dire cela ,mais c’est la pure vérité !

                                                              Au contraire j’ai rencontré à de nombreuses reprises des Français dont le nom de famille était arabe , mais qui se prénommaient de prénoms français tels que François , Claudine , (et même David !!!) ,aucun d’entre eux n’avaient le moindre problème de racisme ,de discrimination ,ou d’échec professionnel lié à leur origine !!!( en outre tous s’exprimaient dans un français parfait et non dans cet horrible dialecte des banlieues )

                                                              Reste à se poser la question de la raison pour laquelle la grande majorité des immigrés d’origine maghrebine refusent cette solution de bon sens à leur problème d’intégration .

                                                              J’évoque deux hypothèses :

                                                              1°) Soit il s’agit d’une forme d’intégrisme religieux , mais la France a mis quatre siècles (entre les guerres de religion et la loi de 1905) à se débarrasser de l’intégrisme religieux , ce type de pensée sera donc sans surprises toujours mal accueilli (NB : il existe suffisamment de prénoms français sans lien avec le christianisme tels que Eric ou Alexandre pour que des musulmans puissent les utiliser sans conflit avec leur religion )

                                                              2°) Soit ils n’ont aucune envie de voir leurs enfants s’intégrer à la France et veulent faire une communauté à part du reste de la nation avec ses propres règles et coutumes , dans ce cas c’est qu’ils n’aiment pas la France , alors pourquoi rester ???


                                                            • aebc (---.---.153.141) 24 octobre 2006 18:13

                                                              excusez-moi vous êtes sérieux ? citez moi vos fameux prénoms francais ? Vous vous doutez j’espère que la quasi totalité de nos prénoms ont une origine et qu’on est tous plus ou moins le mélange de plusieurs cultures...votre pseudo pour exemple est grec est-ce à dire que vious ne souhaitez pas vous intégrer ?????


                                                            • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:22

                                                              Demian, je t’apprécie mieux de jour en jour !

                                                              Tu as raison de continuer ton petit bout de chemin...

                                                              Comme disait Nietzsche : « On n’a pas pour vocation à servir de chasse-mouche » !


                                                            • seb (---.---.180.194) 24 octobre 2006 17:58

                                                              17. Mais il faut arreter de croire que tout le monde est gentil et pacifique. Surtout si vous habitez dans un quartier bourgeois.


                                                              • loga (---.---.148.75) 24 octobre 2006 18:18

                                                                Il manque peut être à cet article la notion de la violence par rapport à l âge - sauf si j ai mal lu l article .

                                                                Il serait interessant de savoir si à l âge moyen « des émuetiers »on a la notion de peur et de révolte .

                                                                La peur c est possible cela peut donner parfois un stress positif donc une envie de survivre don de continuer.

                                                                La révolte de quoi ,de qui ? A 14 -16 ANS il y a un esprit de révolte- la pré- adolescence .

                                                                Si l adolesent n a pas d ’écoute à ce moment son mal peut aller vers la violence .

                                                                Question pourquoi les parents ne sont ils pas l écoute ? Par peur de qui ,de quoi, ou ,malheureusement, faute d instruction ? je ne sais exactement.

                                                                La violence a toujours existé et à tous ages mais il ne faut pas oublier qu’ a 13 /14 les enfants travaillaient et vivaient dans le monde des « salariés » adultes avec la misére et la mort au travail présente.

                                                                La violence des jeunes garcons et filles n était elle pas simplement la notion de marquer son territoir ou éventuellement de l’étendre par exemple jusqu à un palais de justice.

                                                                ce n est que mon humble analyse .... ne me tirer pas trop dessus


                                                                • seb (---.---.182.86) 24 octobre 2006 18:47

                                                                  Quand j’etais adolescent et que j’avais ma crise, je m’engueulais avec ma mere ou je restais a faire la gueulle dans ma chambre. J’allais pas cramer un batiment ou tabasser un passant.

                                                                  Faut arreter de dire n’importe quoi au nom de la ’tolerance’ !! Heureusement que tous les enfants de 14-16 ans vont pas cramer des bus ! C’est bizarre quand meme, ca ne se passe que dans les banlieues. Ils sont si malheureux que ca là bas ou il y a une concentration d’idiots dans les cités ?


                                                                • schroen (---.---.202.60) 24 octobre 2006 18:32

                                                                  Les pauvres petits. Voila qui est bien triste. Il faudrait arrêter d’être méchants avec eux et les écouter dorénavant quand ils nous parlent avec leur langage, celui qui consiste à incendier bus, voitures et écoles, à caillasser pompiers et flics, à gifler les enseigants et à bruler les filles

                                                                  DE TOUTE MANIERE C’EST LA FAUTE A LA PYRAMIDE DE MASLOW !!!!

                                                                  C’est vrai on peut pas leur en vouloir, c’est la faute à la société et à nous méchants français racistes colonialiste et esclavagistes que nous sommes... De plus, ce sont des gens bien il font travailler les enfants dans leur businness, donc leur apprennent la notion de Valeur Ajoutée smiley

                                                                  Schroen


                                                                  • CAMBRONNE (---.---.167.156) 24 octobre 2006 18:48

                                                                    ARTICLE INTERESSANT mais beaucoup trop compliqué pour les bacs moins N que nous serions à l’exception du « peintre » , de laïd Douane et de quelques autres lumières .

                                                                    J’en ai raz le bol d’entendre des explications qui n’en sont pas pour justifier ou du moins expliquer pourquoi des sagoins cassent tout et foutent le feu dans mon pays qui devrait aussi être le leur selon l’état civil .

                                                                    J’ai une explication qui vaut ce qu’elle vaut :

                                                                    Nos institutions ont évolué au fil du temps , nous sommes passé du moyen age à l’ère moderne , avec des soubresssauts parfois terribles . Des révolutions , des guerres entrainant des massacres etc . Puis nous sommes arrivés à une société appaisée au milieu du XXème siècle . Nos lois , nos flics , nos profs arrivaient à fonctionner correctement, chacun dans son domaine .

                                                                    Le regroupement familial , funeste initiative de giscard Destaing a fait arriver sur notre sol une quantité d’immigrés que nous sommes incapables d’intégrer .

                                                                    Que l’on arrète de faire croire que nous fonctionnons tous de la même manière , De souche , beurs , africains , asiatiques , ce n’est pas vrai .Il faut un long apprentissage pour vivre ensemble quand on est de cultures aussi différentes .

                                                                    Cette mayonnaise qui fait une bonne intégtation n’a pas pris . C’est grandement dommage mais c’est un fait .C’est le communautarisme qui triomphe avec ses luttes tribales .

                                                                    Alors toutes les explications d’ordre sociologique ou psychologique n’ont d’intérêt que dans les discussions de salon .

                                                                    Que faire ? Je n’ai pas la solution mais le gros baton est pour l’instant la seule réponse à condition que l’on s’en serve sans molir et que magistrats et policiers travaillent ensemble .

                                                                    Sachez bien que ce que je dis est le reflêt de l’opinion de la majorité des français qui ne sont pas forcèment des dupont la joie .

                                                                    Vive la république quand même .


                                                                    • Don Corleone (---.---.224.172) 24 octobre 2006 18:49

                                                                      Pour ma part je suis d’origine franco-italienne . Paradoxalement , ce sont les Italiens qui ont le plus souffert du racisme , du rejet , du mépris ... Un constat aujourd’hui : nous , les descendants d’immigrés italiens , sommes considérés parmi ceux qui se sont le mieux intégrés ... Et de nos jours encore , je ressens un certain racisme latent contre les Italiens . Rien que pendant la Coupe du Monde par exemple ... Il y a une forme d’hypocrisie en France , qui cherche à victimiser les coupables . Moi j’ai grandi en cité , dans le « 9-3 » . Il y a encore 10 ans , je me rappel que nos quartiers étaient relativement calmes , la délinquence existait , biensur , mais à un niveau largement inférieur . Cela fait maitenant 5/6 ans que les cités deviennent vraiment dangereuses (enfin , du moins certaines ) . Ce que je constate est 1 mouvement d’ensemble , de laisser aller . Les jeunes se laissent influencer par les + agés . C’est un cercle vicieux . Les « models » adulés par les jeunes sont des types comme 50-cents ou tony-montana . Des « bandits » notoires (fictifs) . Les médias , la musique (notamment le rap) ... tout ces éléments , sont des facteurs qui agravent la violence des + jeunes aujourd’hui . Je pense sincèrement que nous sommes arrivés à 1 stade critique . Un stade ou seule la violence pourra résoudre les problemes de délinquences . Car , un arbre qui pousse mal à la base , ne se redressera jamais , meme avec 1 tuteur ...


                                                                      • CAMBRONNE (---.---.167.156) 24 octobre 2006 19:26

                                                                        DON CORLEONE

                                                                        Vous avez parfaitement raison en ce qui concerne les italiens , ils ont eu du mal .La périose de la guerre n’a pas arrangé les choses et on entendait souvent parler du coup de poignard dans le dos des années aprés .

                                                                        C’est bien fini maintenant et je peux vous dire qu’habitant une région de forte immigration italienne je constate que l’intégration est parfaitemenbt réussie et que si on a ressorti les origines à propos de la coupe du monde c’était pour rigoler . Itou avec les portugais .Un peu moins avec les espagnols .

                                                                        Salut et fraternité .


                                                                      • phil (---.---.0.252) 24 octobre 2006 20:33

                                                                        Aie ! Aie ! Aie ! Notre pays s’est engagé dans une bien scabreuse aventure qu’il va être difficile de ratraper. Les responsabilités sont multiples et les raisons de ce mal-être generalisé tout autant. La question essentielle, c’est : On fait quoi ?... L’integration, pour une certaine frange, on peu oublier, c’est trop tard... La répréssion, ça marche si elle est superieure en violence... L’immobilisme, c’est ce qu’on fait depuis 30 ans... La religion, si ça amenait la paix, ça se saurai ! L’enrolement dans l’armée, c’est la méthode US... Alors, avez vous des idées concretes ? Pour ma part, voyageur au long cours, et dans beaucoup des pays dont sont originaire ces jeunes voyous, l’état de ces pays ne fait pas dans la dentelle et le moindre acte « d’incivilité » est généralement sanctionné de la maniere la plus radicale et sans sommation ni plainte ensuite de personne... Peut-être les jeunes de nos banlieux feraient-ils bien d’accompagner de temps à autre leurs parents au pays. Cela leurs permettraient de s’apercevoir que si la police de france est éffectivemment plutôt arrogante, elle respecte leurs vies. pour l’instant...


                                                                      • rico (---.---.28.115) 24 octobre 2006 19:21

                                                                        Voila, comme entrée en matière je trouve que l’article déclencheur et la plus part des commentaires sont très français (on masturbe les mouches en plein vol)... On mélange tout : juifs arabes, pauvres riches, blancs noirs, les vielles rancoeurs post coloniales et on philosophe sur les raisons de tout un chacun de mal être, de faire sa révolution ( révolution veut bien dire tourner sur sois même ???), de tout casser et surtout de faire de l’argent en volant, dépouillant mais sans travailler et le mériter. Parisien de naissance je suis parti vivre a l’étranger il y a plus d’un an, dans un pays ou l’état et le droit sont différents de ceux existants en France (moins de charges pour les entrepreneurs, moins de pression fiscale.... mais aussi plus de « démerde toi l’état n’est pas la pour t’assister »..). Bref le contraire de la france, les problèmes d’émigration, de décolonisation et autres existent aussi la seule différence est que les gens ne cherchent pas d’excuses quand il commentent un crime ou un délit et sont conscient que l’état c’est eux. Les lois sont votées par les citoyens (par l’entremise du parlement et de ses élus) donc comme tous les 4 ans je vais voter, voter contre « sarko » (pour tout un ensemble de raisons hors débat) et si il passe je respecterais la volonté de la majorité et ne reviendrais pas en france, surtout pour brûler des voitures ou dépouiller "les jeunes bourgeois blancs. Après ces explications vous comprendrez que j’ai émigré (pour une vie meilleure) et je ne me considère pas comme un émigré je suis un apporteur de savoir faire, je ne me sent nullement rabaissé, injustement traite et je ressent encore moins la pression du racisme. Pour conclure la france a de nombreuses qualités et un grand défaut L’ASSISTANAT et la « masturbation de mouches en plein vol »..

                                                                        Richard


                                                                        • rico (---.---.28.115) 24 octobre 2006 19:37

                                                                          tu parles de marquer leur territoire... Dans ce cas las je proposes a tous ces jeunes la methode du chien... Pisser sur les arbres et foutre la paix aux autres.


                                                                        • rico (---.---.28.115) 24 octobre 2006 19:52

                                                                          @erdal

                                                                          d’accord avec toi sauf pour le point 1 je suis aussi issu de l’émigration et j’ai fréquente l’enseignement public toute ma scolarité et je lui dois un grand merci. Compare ailleurs et tu verras, moi actuellement je vis a l’étranger et la comparaison est facile enseignement payant, prof démotivés, livres de cours payant, bref tout payant et en prime un résultat inférieur a celui de l’educ. nationale. rico


                                                                        • erdal (---.---.242.88) 24 octobre 2006 22:40

                                                                          @rico

                                                                          pour ce qui est de l’ecole, la devise « ecole pour tous n’est qu’une facade », je m’explique :

                                                                          Pour acceder aux cours, il est nécessaires d’avoir de bonnes base pour encaisser les informations. De plus, ce qui n’est pas dis, c’est que le système est concurentiel plus on monte sur l’echelle et plus cela est du domaine du libérale (marche ou crève pour les classe prépa).

                                                                          Donc, nous savons tous qu’en étant issue d’immigré les armes pour affronter l’école ne sont pas le même qu’un français pure souche. En gros sous couvert d’égalité, les français de souche la mette bien profond au jeune issue de l’immigration. Moi en ce qui me concerne, j’ai été un gros fénéant toujours au fond de la classe à faire le pitre, mais j’ai compris qu’après le BEP, il me fallait prendre les choses en main, sinon c’était la dérive. Aujourd’hui, je peux te dire que grâce à certains profs, je n’aurais pas eu la possibilité de rédiger correctement et postuler pour des offres que d’autres avec le même handicap ne pourrons prétendre. Avec de bon livre et un peu d’acharnement, je suis arrivé en DUT et je dois te dire connaissant les deux mondes banlieue et monde de l’université, qu’il y a des gens bien plus intelligent dans les banlieues qu’à l’université ( d’ailleurs, les dealeurs ont pour la plupart un facteur intellectuel bien plus élevé que la norme car il comprenne très vite le milieu ou ils sont -> signe d’intelligence).

                                                                          L’ecole est selective et ne fait aucun effort d’adaptation pour ces jeunes. Je suis sur d’une chose, ces jeunes doivent démarrer plus lentement et une fois accrocher à la machine, ils peuvent commencer l’accélération. Mais pour eux la machine est déjà en activité et tourne à plein régime. Il est impossible dans ces conditions d’attraper le train.

                                                                          C’est pour cela que j’en veux à l’education nationale et les jeunes l’on bien compris lors des émeutes que cette machine est infernale.


                                                                        • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:25

                                                                          Rico, tu me fais penser à Maçias !


                                                                        • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:29

                                                                          Et en fonction de leurs couleurs, on sait où elles vont se poser ! Tiens, j’en vois déjà une grosse verte et jaune qui va se poser sur le nez du « breton » bétardisé !


                                                                        • (---.---.12.10) 24 octobre 2006 19:24

                                                                          « Un art offensif exalte et défend les principes nobles, et attaque les principes qui sont corrompus, vulgaires, impies, et barbares. Lorsqu’il dépeint la meilleure vie et la meilleure mort. Après tout, l’art indique comment vivre. C’est l’essence de l’art. Y a-t-il un art qui soit plus beau, plus divin, et plus éternel que l’art du martyre ? Une nation qui pratique le martyre ne connaît pas la captivité. Ceux qui voudraient nier ce principe, ils minent les bases de notre éternité. Le message de la Révolution [islamique] est global et n’est pas limité à un endroit précis ou à une époque spécifique. C’est un message humain, et il progressera. Avec la volonté d’Allah, l’islam conquerra... quoi ? L’islam conquerra tous les sommets du monde. »

                                                                          Déclaration du Président Iranien Mahmoud Ahmadinajad à la télévision iranienne (25 septembre 2005).

                                                                          QUE VA FAIRE LA FRANCE DE SES RACAILLES ?? Clip Tandem 93 http://video.google.fr/videoplay?docid=-8041698409437676388&q=93


                                                                          • erdal (---.---.242.88) 24 octobre 2006 19:38

                                                                            @cambronne,

                                                                            D’accord pour le bâton mais il faut ouvrir les portes de l’autre côté. Sinon c’est l’explosion assuré...

                                                                            Premièrement erreur : l’echec de l’education nationale qui a la plus grosse responsabilité. Mais bon, le systeme elitiste français ne donne aucune chance de réussite lorsque l’on est issue de ce milieu. Déjà qu’entre français c’est la guerre, alors pas besoin de mettre du monde en plus.

                                                                            Deuxième erreur : Ne pas prendre tous les jeunes qui réussissent scolairement dans les entreprises( pour devenir des exemples )-> ce n’est pas le cas, car dans les banlieues ce qui réussissent sont les dealeurs ( grosse BMW à l’appui) et l’étudiant diplomé un chômeur !!! allez comprendre ?

                                                                            Troisième erreur : politique de natalité qui a favorisé l’expension de l’economie dans un premier temps et qui a bousté les familles à faible revenue à se reproduire pour les allocations. Dont je suis issue quatre enfant d’une famille turc, cela ne facilite pas l’insertion. Je crois que s’il y avait moins de natalité, nous aurions plus de valeurs ( principe fondamental economique )

                                                                            Quatrième erreur : Ne pas rehausser l’image du père des banlieue et ne pas lui donner la reconnaissance pour le travail fournit. C’est impardonnable....

                                                                            Cinquième erreur : Utiliser politiquement les immigrés comme punching ball ( voir lepen et ses déclarations )

                                                                            Je pourrais continuer longtemps comme ça mais je ne suis qu’un citoyen Lambda. Dans tous les cas, il n’y a rien de constant si ce n’est le changement. En revanche l’evolution peut être positif ou negatif, et ça... seul l’avenir nous le dira et comme dit villepin, la france est comme un paquebot, il y a une inertie cela veut dire qu’il faut avoir une visibilité afin de changer de cap et prendre une direction ou les eaux sont moins troubles, c’est encore possible.

                                                                            @l’auteur,

                                                                            Je vous remercie quand même pour l’article et comme vous appréciez pierre bourdieu : il disait que la sociologie est un sport de combat. Moi je dirais que la recherche du savoir est aussi un sport de combat.


                                                                            • (---.---.176.142) 24 octobre 2006 19:47

                                                                              bravo vous avez raison. Mais malheureusement la guerre est déclarée depuis longtemps...

                                                                              Les meurtres de simples citoyens ne suffisent pas encore (ex de l’urbaniste venu prendre en photo des lampadaires)

                                                                              Faudra attendre une tuerie sur des flics ou de pompiers... et encore... un élément déclencheur


                                                                              • Français Fier & Fou Furieux (---.---.29.66) 24 octobre 2006 23:57

                                                                                Voilà « l’homme qui murmure aux oreilles des citoyens »....Chuuut

                                                                                ...Ecoutez, braves gens, l’heure est grave, le danger est là, reveilez-vous, faites quelque chose avant qu’il n’arrive malheur, il en va de votre vie, soyez vigilants....Ecouuuteeez braaââve gens...Armez-vous, combattez-les...Chuuuut....

                                                                                QUELLE MISERE !

                                                                                 smiley

                                                                                 smiley

                                                                                FF&FF


                                                                              • (---.---.176.142) 24 octobre 2006 19:56

                                                                                • erdal (---.---.242.88) 24 octobre 2006 20:43

                                                                                  Ce n’est pas la guerre et désolé je ne suis pas fataliste, l’évolution dans le bon sens est encore possible. Le cercle viscieux n’est pas amorcé mais certains cherche à tendre vers ces eaux troubles ( sakozy, lepen, devilliers, megret oeuvre dans le même sens ). Et pour la vidéo, il est claire que le bâton en ce moment n’est pas la reponse appopriée, car il méne obligatoirement à l’explosion.

                                                                                  Pour éviter cela, il faudrait réhausser l’image des jeunes ayant réussi à l’école afin de dégrader l’image du caïd. Je crois que dans les images, les jeunes sont pour la plupart désoeuvré et rempli de frustration, et malheureusement les repères qu’ils connaissent est celui du caïd ou des flics avec le bâton. Si les politiciens réduisent cette frustration, nous pourrions éviter ce genre de problème.

                                                                                  Mais... saviez vous que les fonds qui ont été débloqué suite aux émeutes ont été confisqué par les maires ????

                                                                                  Ce qui se passe relève soit de l’idiotie ou soit d’un calcul machiavelique.


                                                                                • Français Fier & Fou Furieux (---.---.147.254) 24 octobre 2006 21:34

                                                                                  @ erdal (IP:xxx.x32.242.88) le 24 octobre 2006 à 20H43,

                                                                                  Je suis tout à fait d’accord avec toi.

                                                                                  Mais « faire peur au peuple » en laissant s’empirer les choses a toujours été bon pour « La Gouvernance », ça les aide à bien mener le troupeau.

                                                                                   smiley

                                                                                  FF&FF


                                                                                • erdal (---.---.242.88) 24 octobre 2006 21:54

                                                                                  @Français Fier & Fou Furieux

                                                                                  Peut être est ce une manière de créer une diversion afin de ne pas concentrer l’attention du peuple sur les actes qui sont commis en haut lieu ? En tous cas, ce problème est dans l’esprit de tout le peuple et oculte complètement les actions dans les hautes sphères. Si c’est ce qu’ils cherchent, il sont fort ces politiciens machiavelique....

                                                                                  mais qui sème le vent, récolte la tempête

                                                                                  A mediter


                                                                                • MakorDal (---.---.25.186) 24 octobre 2006 20:34

                                                                                  Ridicule, en partie. L’exclusion, le renoncement, la démission,... ce sont des facteurs, certes. En aucun cas des déclencheurs ou des sources certaines.

                                                                                  L’environement, les jeux ou l’art (oui, la bd est un art, au même titre que le cinema) ne sont pas des facteurs.

                                                                                  J’ai grandis face à ces séries plus ou moins violentes, j’ai joué à des jeux violents, j’ai lu des choses... horribles, à la réflexion (« lumière, camera, révolution » me vient à l’esprit), j’ai interprété des personnages ignobles lors de certaines parties de jeux de rôles. Il ne m’est même pas venu à l’idée d’agresser une petite vieille. C’est grave, l’auteur, je suis anormal ? Etrangement, je connais une tripatouillée de gens comme moi. Francais de souche ou non, ayant fait des études « supérieures » ou non (pour en avoir fait, j’en connais la valeur effective),... la stupidité et l’attitude aux autres sont les vrais déclencheurs.

                                                                                  Des parents qui couvrent leurs gamins dans un casse de bagnole ou qui lui payent son herbe, j’en ai connu des deux coté de l’imigration, et aujourd’hui, les deux adultes ne sont pas meilleurs l’un que l’autre.

                                                                                  Pour ceux qui pronent la révolution, c’est tout aussi stupide. Une révolution signifie : un tour, en gros, les choses reviennent au même, et le dessous du panier reste le dessous du panier.

                                                                                  Penser avant d’écrire, une rêgle à suivre en tout temps et en tout lieux.


                                                                                  • Constat (---.---.2.212) 25 octobre 2006 01:34

                                                                                    T’as l’air intelligent, tu pars même plus au boulot avec ton béret sur la tête !

                                                                                    Sincèrement, je pense que t’es intelligent et que t’as de grandes potentialités, mais voilà, elles ne se sont pas encore révélées !


                                                                                  • Prêtresse Prêtresse 25 octobre 2006 02:26

                                                                                    Vous avez supprimez les documents relatifs aux livres de ALLICE MILLER et STANLEY MILGRAM dans ce fil.

                                                                                    C’est criminel !

                                                                                    — -


                                                                                  • Prêtresse Prêtresse 25 octobre 2006 02:28

                                                                                    Carlo !

                                                                                    — -


                                                                                  • Prêtresse Prêtresse 25 octobre 2006 03:09

                                                                                    Sei criminale.

                                                                                    — -


                                                                                  • Visiteur Indigène (---.---.180.214) 25 octobre 2006 02:42

                                                                                    y a un excellent fil à visiter : « Dette publique, le danger » au lieu de vous étripez sur le bout d’os à ronger que sont le pseudo problème des banlieues que vous servent les politiques et les journaleux du jour pour détourner votre attention de leurs gabegies..

                                                                                    Pour ceux qui ont encore quelque chose entre les oreilles bien sûr...


                                                                                    • Prêtresse Prêtresse 25 octobre 2006 02:48

                                                                                      « Le pseudo problème des banlieux » ?

                                                                                      — -


                                                                                    • Prêtresse Prêtresse 25 octobre 2006 02:49

                                                                                      Banlieues.

                                                                                      — -


                                                                                    • (---.---.23.43) 25 octobre 2006 05:39

                                                                                      Article fabuleux.

                                                                                      On relève la culpabilité des mangas, mais pas un traitre mot sur l’homogénéité extra-européenne des agresseurs qui illustrent l’article.

                                                                                      C’est vrai qu’il faut viser les vraies causes.


                                                                                      • Zicide (---.---.23.43) 25 octobre 2006 16:31

                                                                                        Sisi, c’est une ethnie fort sympathique, avec des moeurs étranges.

                                                                                        Par exemple, ils ne se reproduisent que sur du carrelage.


                                                                                        • comment taire ? (---.---.32.81) 27 octobre 2006 09:15

                                                                                          Bonjour. Je crois rêver quand je lis des conneries pareilles !!!

                                                                                          Bientôt on nous dira qu’il faut interdire les mini-jupes/strings pour qu’il n’y ait plus de violeurs, obliger les enfants de porter des ceintures de chasteté pour arrêter la pédophilie, ou habiller les animaux pour contrer la zoophilie (ben oui ce n’est pas de leur faute : les chiens et chats se balladent le trou de balle à l’air)...

                                                                                          Il faut arrêter de défendre l’indéfendable !

                                                                                          Je regarde/lis des mangas très violent depuis que je suis tout jeune et je ne suis pas pour autant devenu un criminel. Arrêtez de retourner le problème et de chercher des excuses là il n’y en a aucune ! Tout ça pour faire du politiquement correct...

                                                                                          Les actes de barbarie sont faits par des barbars, c’est comme le porsalu...


                                                                                          • comment taire ? (---.---.32.81) 27 octobre 2006 10:13

                                                                                            Re bonjour. Je fais ce message en deux commentaires délibérément car cette partie sera peut-être censurée.

                                                                                            J’ai oublié de dire que je joue très souvent à des jeux vidéo violent (et d’autres non, comme pour les mangas)... mea culpa : je suis sans doute un psycopathe en puissance...

                                                                                            Dans notre civilisation on condamne la pédophilie, mais quand des gamines de 12 ou 13 ans se font déchirer (à vie) par un vieillard qui s’est offert une troisième femme juste pour se faire plaisir cela fait partie des contumes... Donc ce serait « normal » ? L’attitude du politiquement correct empêche de dénoncer la sauvagerie de certains et nous noie dans l’hypocrisie la plus totale.

                                                                                            Bien entendu, je ne cherche pas à défendre les occidentaux qui vont s’offrir des gamines en Thaïlande, ils ne vallent pas mieux, ou plutôt, ce sont les mêmes tas d’excréments...

                                                                                            De plus quand des populations complètes sont décimées à coups de machette, des femmes mutilées, des enfants emputés de plusieurs membres, des viellards brulés, des catholiques assassinés dans une église, tout ça au nom d’une ethnie ou d’une religion ce serait raciste de dire que ceux qui font ça ne sont pas humains ? Tout ça pour au final y chercher 10 ou 15 ans après la responsabilité de la France... Laissez moi rire ! (d’un rire jaune bien entendu).

                                                                                            On a (heureusement) condamné les atrocités comises sous Hitler, mais quand les juifs construisent le plus grands mur pour isoler une population au nom de leur sécurité nationale, on ne fait aucune analogie avec les camps de concentration...

                                                                                            Gardez vos oeillères et empêchez-vous de regarder la vérité en face ! Continuez à faire du politiquement correct ! Moi j’ai déjà fait mon bilan en voyant quelle population a braqué plusieurs fois le magasin familial, qui rackette les autres, deale du shit et saccagent dans les lycées que j’ai fréquenté, par qui se font agresser les gens, qui monte des embuscades aux pompiers et représentants de l’ordre, qui roule en BMW alors qu’ils n’ont même pas l’âge de passer le permis de conduire, etc... n’ayant rien à craindre car ils se retranchent derrière un « tu dis ça parce que t’es raciste » dès qu’un policier les arrête pour non port de la ceinture de sécurité, et que de toute façon ils ne sont pas solvables alors que les travaux d’intérêts généraux qu’ils ne font jamais sont une fumisterie collossale...

                                                                                            Comme un autre commentaire qui a été supprimé : moi aussi il m’arrive que la France me fasse vomir. A bon entendeur : Salut !


                                                                                          • ht34 (---.---.189.88) 27 octobre 2006 13:29

                                                                                            Des causes sociales aux émeutes ? Qu’est ce que ça veut dire ? Ce ne serait donc pas les émeutiers qui auraient mis le feu aux bus, voitures etc, mais la société c’est à dire vous et moi ? Arrêtons de chercher des coupables là où il ne sont pas ! Le coupable c’est celui qui tient l’allumette et celui qui répand l’essence et personne d’autre, sutrout pas la société. En ce moment défilent 600 « idiot utiles » manipulés par l’extrême-gauche en mémoire des deux électrocutés qui, semble-t-il, ne savaient pas que dans un transfo, il y a du courant électrique. Le troisième larron de l’opération, le survivant, défile avec eux alors que, multirécidiviste de la violence, il a a nouveau a répondre devant la justice (la mal nommée) de faits de violence pour lesquels il lui sera fait par les magistrats, soyez en certains, les gros yeux tout au plus, et encore, avec sursis. Un stèle en l’honneur des deux électrocutés a même été érigée : pourquoi pas avec l’inscription « Mort pour la France » par-dessus le marché ? Personne ne défile en l’honneur des deux innocents assassinés par les émeutiers Jean-Claude Irvoas à Epinay et Jean-Charles le Chenadec à Stains. Pour eux, aucune stèle n’est prévue. Juste l’oubli. Seul Villiers a eu le courage hier de déposer une gerbe en leur mémoire. Un dernier point : la vraie pauvreté en France, elle n’est pas dans les banlieues sous perfusion permanente de subventions payées grassement par des contribuables qui n’en peuvent plus. La vraie pauvreté, elle est dans le monde rural, chez les agriculteurs de montagne et les pêcheurs que notre classe politique laisse crever dans la misère. Eux n’incendient rien, ne tuent personne : il disparaisent dans l’indifférence. Mais, contrairement aux voyous de banlieues, eux, ils aiment la France. Ceux qui respectent la France n’intéressent personne.


                                                                                            • Antoine Diederick (---.---.210.129) 29 octobre 2006 00:11

                                                                                              La confusion provient du fait que le dérèglement des processus de métabolisation des émotions ouvre sur des pratiques sociales nouvelles, étrangères à nos modes de représentation habituels, déphasées par rapport aux cultures multiples qui coexistent désormais dans nos sociétés. Ce phénomène révèle que les instruments de domination traditionnels de la société sont certes toujours effectifs, mais qu’ils ne sont plus légitimes. Faire peur aux jeunes de banlieues par la menace de la répression sécuritaire est une démarche qui ne fonctionne plus.

                                                                                              Il me semble clair que le « tout répréssif » n’est pas une panacée....mais alors que proposer pour « penser solution » ?

                                                                                              Aujourd’hui, dans l’univers chaotique et complexe qui est le nôtre, il n’est plus possible de définir des axes de domination d’excellence ; la société appelle de nouveaux niveaux de relation, de nouvelles formes de points de contact, imaginés sans idée préconçue, sans préséance d’une situation sur une autre. Nous devons cesser de considérer le langage, que nous utilisions pour métaboliser nos émotions et représenter la réalité, comme suffisant à lui-même. Notre langage n’est plus définitif de la représentation du monde ni de celle de nos sentiments. La société actuelle parle plusieurs langues, au sens propre comme au sens figuré. La langue sociale est créole, elle n’est plus monolingue mais multilingue, chaque langue portant en elle toutes les langues du monde, sans qu’aucune ne soit définitive dans la représentation du réel.

                                                                                              « Le langage crée le réel » ....et la vision du monde...et cette vision du monde devient multiple, d’accord...

                                                                                              Les médias créent aussi la réalité et une vision du monde...ok...

                                                                                              Interrogeons nous sur cette réalité ou ces réalités...d’accord.

                                                                                              Il me semble en tout cas...que l’on parle peu mais alors très peu de remédiation.

                                                                                              Le politique ne peut qu’avoir horreur du trouble social, c’est ds sa nature et son rôle. Mais c’est de son devoir d’y répondre au trouble social....

                                                                                              La question est pour moi :« Quel est le seuil de cette intolérance du politique au trouble social et comment peut-il y répondre à ce trouble, nonobstant le constat que vous proposez : des visions du monde ds lesquelles les représentations symboliques du pouvoir ne sont pas ou plus communes ? »

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