alcodu

Vous oubliez la religion qui s’est - et de loin - répandue le plus vite dans la population et dans les hautes sphères du pouvoir mondial, à savoir l’écologie.

Il n’y a aucune religion qui ait connu une croissance plus forte dans l’histoire de l’humanité. Même des pseudo-athées se convertissent en masse au culte de la Nature.
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@Schweitzer

"Et je vous entends d’ici : - C’est complètement intolérable, il faut que l’Etat... "

Heu, non, là je crois que vous vous trompez de crèmerie (voir mon CV).


"Quelles possibilités de se faire entendre laisse-t-on à ceux qui refusent l’islamisation progressive de leur pays [...] ?

En ce qui concerne la possibilité de se faire entendre, elle vous est ouverte par ces fameux Droits de l’Homme que vous méprisez. Mais si vous n’arrivez pas à vous faire entendre, peut être que cela tient à votre projet de société qui, manifestement, n’enchante pas les foules.
Car si vous critiquez la religion musulmane pour imposer aux autres votre religion ou votre patriotisme vous êtes perdant d’avance. On ne remplace pas un arbitraire holiste par un autre. Le clan, la tribu, la patrie, la Nation, la religion imposés, c’est précisément ce que combattent les Droits de l’Homme.

Ce que vous appelez le droit-de-l’hommisme socialo-gaulliste n’a que peu de chose à voir avec le vrai contenu de la DDH. Mais il est vrai que son vrai contenu vous plairait encore moins qu’à eux.
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@ Schweitzer

Non il n’est pas possible de mettre le feu à une mosquée pour se faire entendre.
Rien ne justifie un tel acte que je qualifie d’imbécile car il est inutile, contre-productif et dangereux.

Ce que je critique dans l’article c’est le "deux-poids-deux-mesures" qui devient la règle dans les affaires religieuses. Pour l’Etat socialo-gaulliste la laïcité, est devenue la simple coexistence organisée entre les religions "officielles". Bref on confond laïcité avec un oecuménisme dans lequel d’ailleurs est inclus le culte de l’Etat.

Non, la laïcité c’est la prééminence du droit séculier sur les droits ou doctrines issus de croyances ou de religions.
C’est l’affirmation que les religions n’ont aucun caractère sacré pour ceux qui n’y adhèrent pas. Que tout citoyen est libre de critiquer une religion comme il est libre d’y adhérer.
La laïcité met donc sur le même plan l’athéisme et les religions contrairement aux affirmations récentes (assez hallucinantes) de nos parlementaires.
La laïcité c’est également l’affirmation de la prééminence de la raison pour toutes les décisions publiques.
Un gouvernement ne doit bien évidemment pas se laisser guider ni même influencer par des religions.

Mais les religions, sectes et les diverses entreprises liées au surnaturel, à la voyance ou aux sciences ocultes ont le droit de s’exprimer, de construire des temples, des lieux de culte, des écoles, de publier des journaux, de recruter des adeptes, d’organiser des cérémonies publiques à condition de respecter les règles énoncées ci-dessus.

"Bien dit. La destruction d’un Mac Do par José Bové est donc tout aussi condamnable.
Certains réclament déjà la création d’un délit d’islamophobie ; il ne faudra pas oublier d’y associer la macdophobie."

Excellent, la Macdophobie, je retiens ! La place de José Bové est effectivement en prison.

En ce qui concerne le délit d’Islamophobie, je ne sais pas si un tel projet est vraiment en chantier. Ce qui est sûr c’est qu’il serait totalement anticontitutionnel (cf déclaration des Droits de l’Homme de 1789 qui figure dans le préambule de notre constitution et qui a force de Loi supérieure). Le droit de critiquer ou de ne pas aimer une religion est un des Droits de l’Homme. L’islamophobie (ou la christianophobie) n’a rien à voir avec du racisme.
La création d’un délit d’islamophobie serait également non conforme à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Celle-ci est en revanche menacée par les pays islamistes qui veulent la réviser à l’occasion de leur prise de pouvoir à l’ONU.

Voilà un bon résumé de ce que devrait être la Loi.

Malheureusement nos politiques en ont décidé autrement.
Le principe de la différentiation des peines pénales basée sur une "intention" est assez incroyable. Et pourtant ils l’ont fait !
Ils s’appretent d’ailleurs à légiférer sur la discrimination positive qui obéit au même principe et qui aboutira inéluctablement à une catastrophe.