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Aurelien

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Le secret du bonheur, c’est la liberté. Le secret de la liberté, c’est le courage. Périclès

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  • Premier article le 05/01/2007
  • Modérateur depuis le 11/01/2007
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Derniers commentaires



  • Aurelien Aurelien 22 février 2010 15:24

    Assez d’accord avec Traroth sur ce thème. Les ressources en matières premières sont un fléau pour les pays qui en disposent. Le vrai capital est humain. Or, les gouvernants des pays riches en ressources naturelles préfèrent vivre de l’argent immédiat de ces ressources plutôt qu’à valoriser dans le temps le capital humain des citoyens de leur pays en investissant dans l’éducation, la santé et l’état de droit. Ils tendent le plus souvent à négocier avec le reste du monde leurs ressources en matières premières pour remplir leur compte en Suisse. Pour ne pas risquer de perdre le pouvoir, ils instaurent des dictatures, et nourrissent la corruption. Les pays qui n’ont rien sont parfois ceux qui s’en sortent le mieux.



  • Aurelien Aurelien 19 février 2010 15:52

    Pour rappel, les mouvements financiers concernent pour l’essentiel leurs acteurs principaux : les fonds de pension et mutualistes, les assureurs, et les fonds de gestion privée d’un côté, auxquels il faut ajouter de petits acteurs comme les fonds souverains (3.7 trillions de dollars) ou les hedge funds (1.5 trillions de dollars), minuscules au regard des 180 trillions (180 mille millards) de dollars que représente l’ensemble.

    De l’autre côté, ceux qui cherchent des capitaux pour financer leur dette ou leurs fonds propres : Etats pour 32 trillions de dollars, entreprises et ménages (via les banques) pour les 150 trillions restants.

    Que pèsent les banques entre ces grandes masses ? Les revenus totaux des activités de banque d’investissement, notamment les activités de marchés qui y sont inclues, c’est 66 milliard de dollars en 2008 (84 milliards en 2007 avant le déclenchement de la crise).

    Comparez 66 milliards à 180 milliers de milliards, à peine 0.04 %. La taxe sur les flux de capitaux ne concernerait pas les banques, qui ne feraient que répercuter cette taxe sur leurs clients aux 180 trillions de capitaux ou de besoins en capitaux. Au final, cette taxe pèserait doublement sur les revenus de l’épargne et sur le coût de la dette, publique ou privée. D’abord parce que ce serait à ces acteurs essentiels de la payer, ensuite parce qu’elle réduirait la fluidité du marché, entrainant une hausse de la volatilité et un écartement des prix.

    Illustration : imaginez que vous imposiez une taxe à chaque manoeuvre dans une cuisine de grand restaurant. Les chefs tendraient rapidement à réduire les étapes à faible utilité mais qui rajoutent ce petit plus dans l’assiette du consommateur. La qualité, l’innovation et la diversité seraient les premiers perdants de ce surenchérissement. Sans parler de la note finale qui, elle, n’est toujours pas aux frais du cuisinier mais bien du client.



  • Aurelien Aurelien 19 février 2010 14:58

    Jean, je constate que des pays africains qui ont reçu plusieurs fois l’équivalent du plan Marshall sont resté dans la misère, tandis que des pays partis du même niveau, comme la Corée du Sud ou Singapour, sont parvenus au même niveau que nous en quelques décennies sans aucune aide.

    L’observation par des économistes africains ou qui ont étudié de près plusieurs pays de ce continent voient plusieurs effets pervers à l’aide des pays riches : elle nourrit d’abord une bureaucratie internationale bien payée, puis une bureaucratie locale. Elle alimente les comptes suisses de potentats locaux, souvent avec la bénédiction de nos gouvernants qui obtiennent de juteux marchés de matières premières en échange. Enfin, la distribution arbitraire fait émerger les entreprises proches du pouvoir, pas toujours les plus performantes, et bloque la croissance des autres. Elle transforme les mentalités qui cherchent à obtenir leur part du gateau...plutôt qu’à faire le gateau eux-mêmes.

    Ce dont ont besoin les habitants de ces pays, ce sont quelques institutions fiables pour faire respecter la propriété privée, les contrats, développer l’accès au crédit et favoriser le commerce international pour apporter des devises. Bref, révéler le capital humain aujourd’hui mort. Lisez Hernando de Soto, Muhammad Yunnus et Amartya Sen sur le sujet.



  • Aurelien Aurelien 19 février 2010 14:17

    Jean, je ne suis pas certain que ça fonctionne si bien que vous le pensez. D’abord, la protection sociale, en France, c’est déjà 33 % de la richesse nationale chaque année. Et au lieu d’ouvrir des horizons aux familles en difficulté, un certain nombre d’aides les enferment et rendent leur retour à l’emploi ou à une qualité de vie convenable bien plus difficile.

    Pour ma part, la priorité numéro 1, une fois le gros de la crise passé, c’est le plein emploi. C’est lui qui remet les personnes en difficulté en selle, leur rend une dignité et leur ouvre l’espoir d’évoluer professionnellement. C’est aussi lui qui assure la pression à la hausse sur les salaires en mettant les salariés en position de force. Bref, c’est lui qui assure la croissance, le remboursement de nos dettes, et qui redonne confiance en soi à un pays mal en point comme le nôtre.



  • Aurelien Aurelien 19 février 2010 13:20

    La haine de « la finance » remonte au XIX eme siècle, largement alimentée par la gauche marxiste et l’extrême droite. On peut certes lui reprocher des erreurs dans la crise financière 2007-2009, mais eencore une fois, l’observation des faits montre qu’elle est loin d’être seule coupable.

    La question des banques centrales, et plus largement de la création de monnaie, mériterait un vrai débat. Ce monopole public est à l’origine de toutes les bulles puisqu’il vient distordre l’information sur les prix en offrant à certains acteurs la capacité de profiter d’une inflation localisée sur des actifs, notamment financiers (subprimes ou dette publique qui est portée par cette inflation, c’est le but en général).

    Plus intrinsèquement, « la finance » peut se restreindre aux seules banques d’investissement, ou aux banques dans leur ensemble, ou aux fonds de pensions et fonds mutualistes qui gèrent l’épargne des individus, les assureurs qui couvrent nos risques, les fonds souverains, mais dans ce cas, il faut ajouter les endettés et ceux qui cherchent des fonds propres : Etats aux 32 trillions (32.000 milliards) de dollars de dettes qui circulent sur les marchés financiers, entreprises qui s’endettent pour investir, ménages qui s’endettent pour acheter leur maison, leur voiture ou leur écran de télévision. Ca fait du monde.

    Bref, de quel périmètre parlez-vous en crachant sur « les salauds de la finance » comme s’exprimaient les fascistes des années 30.

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