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  • bluebeer bluebeer 2 septembre 2009 15:29

    « Opération Gâchis » de Philippe de Pirey, très explicite. La référence en a été utilisée par Boris Vian dans sa défense du texte de sa chanson, le déserteur.



  • bluebeer bluebeer 29 août 2009 02:54

    Ok, voici l’occasion de faire l’économie d’un post sophistiqué.

    100% derrière ça :

    http://www.pauljorion.com/blog/?p=4356



  • bluebeer bluebeer 29 août 2009 00:57

    Très bon article, bon débat de fond.

    Beaucoup de diatribes et polémiques stériles dans les posts. Pas l’énergie d’essayer de démonter les argumentations les plus caricaturales (arthurh...). Il faut parler à ceux qui écoutent, ou au moins qui désirent dialoguer. Sinon, pas grave...

    Personnellement, j’aime bien mes congénères, malgré tous leurs travers. Je suis pour un monde qui privilégie la responsabilité et la solidarité. Être n’est pas avoir, l’argent rend vulgaire. Je préférerais que mes enfants grandissent dans un monde où les gens se nourrissent encore d’idéaux et s’épaulent dans des luttes et des projets communs, plutôt que dans un jeu du cirque où c’est chacun pour soi et dieu pour tous. J’espère que le libéralisme ne va pas agoniser pendant tout un siècle. Une société qui méprise ses membres les plus faibles est une société méprisable.



  • bluebeer bluebeer 27 août 2009 13:37

    Concernant les post de Marc Bruxman.

    Totalement d’accord avec la projection d’un avenir de plus en plus automatisé et d’une relève des tâches ingrates par des machines. Et à dire vrai, même une relève des tâches nobles, au point que l’idée d’une véritable intelligence artificielle autonome, mimant les propriétés de l’intelligence biologique, mais à la puissance infiniment extensible, est plausible. Bref, l’avènement des machines.

    Ce n’est pas de la mauvaise science-fiction. Créer des systèmes artificiels complexes qui utilisent certaines propriétés « calculatoires » des réseaux de neurones biologiques, et notamment leur capacité à innover, est une idée ancienne, certainement amorcée par les théorisations du canadien Donald Hebb dès les années 40. Et qui depuis font l’objet de nombreuses recherches d’implémentation physique, lesquelles ont connu un boom dans les années 80, dont je ne suis absolument plus au courant, et qui feraient l’objet d’un autre débat que ce post.

    Le point est. Le travail humain devient inutile et dépassé. Par la robotique et par l’informatique. Arrivera un temps où même les informaticiens seront inutiles, car leur puissance calculatoire sera tout simplement très en-deçà des entités électroniques qu’ils auront crées et qui seront capables d’accéder à « réalités » conceptuelles autres. Le thème de HAL dans l’odyssée de l’espace. Dès lors, l’humanité aborde pour l’instant un virage assez particulier. Elle accède à la possibilité, pour ne pas dire la nécessité, d’envisager une refonte complète des rôles traditionnels de l’individu dans le groupe et de définir de nouveaux grands projets au niveau de l’espèce humaine. Le progrès technologique aborde des frontières extraordinaires, et le fait qu’il sera bientôt impossible à une majorité de personnes de travailler, parce que ce travail sera pris par une machine, n’en est qu’un aspect accessoire.

    Alors, dans ces conditions, ne serait-il pas temps de réfléchir autrement à l’organisation des sociétés futures, du rôle qu’elles attribueront à ses membres. Les gens devront ils toujours être utiles, produire du travail pour avoir le droit d’exister ? Quel sens choisirons nous d’accorder à la notion de valeur et de destinée individuelle au sein de la communauté humaine ?

    Je sais, ça a l’air totalement grandiloquent et allumé. Mais en réalité, le scénario « John Doe fait des études, obtient un bon job, amasse un confort, élève une famille, transmet le flambeau, meurt », se termine. Le progrès nous dépasse, tout simplement. A prendre ou à laisser.



  • bluebeer bluebeer 26 août 2009 12:43

    Bonjour,

    moi j’aime bien. On devrait plus souvent se pencher sur ce qu’on a dit et prédit, ça permettrait de trier.

    Je ne sais pas si la crise est finie, si on a affaire à une petite crisounette saisonnière ou bien à l’armageddon de la finance. Les opinions autorisées divergent. Mais comme la crise concerne de l’argent virtuel, et que de toute façon, tout notre argent est virtuel, rien n’est grave. A chaque fois, il suffit de décider qu’on change les règles du jeu pour que les conséquences bifurquent. Comme dans les jeux des enfants : « on va dire que... », et l’histoire finit bien !

    Pondre mille milliards de patatos peut se faire en fin d’après midi. La seule règle d’or est qu’on devra simplement en consacrer de moins en moins à la solidarité et à la protection des défavorisés. Mais le jeu en vaut la chandelle puisque ça permettra de sauver les traders, tant diffamés, et surtout leurs employeurs. Peut-être qu’un jour, on changera la règle du banquier privé, et que la nouvelle règle sera de nationaliser les banques et d’éliminer les intermédiaires entre la richesse et le citoyen. Mais bizarrement, ça a l’air de n’intéresser personne ou presque. Vivement qu’un parti en parle clairement. Ça lui attirera peut-être quelques voix ?

    Notez, je pense aussi que le capitalisme financier est vérolé et que sa destinée est de tousser et de suinter beaucoup avant d’expirer ou de muter. On ne peut pas spéculer à l’infini sur tout et sur rien, le prix du pétrole, des céréales et des écureuils. On ne peut pas non plus miser à l’infini sur la surconsommation des masses, surconsommer ne rendant même pas heureux au bout du compte. On ne peut pas dégraisser les entreprises à l’infini, au profit d’automates sans âme et sans citoyenneté, pour produire autant de non-consommateurs à la dérive. La logique du capitalisme, c’est de préparer un monde « parfait » pour une petite élite privilégiée, les « élites », aux dépens d’un immense plèbe grisâtre, mal née, mal pourvue, inutile conglomérat de voraces bouches à nourrir. Et donc voué à disparaître. Dit comme ça, ça ressemble à la version protestante du paradis auxquels doivent accéder les seuls « élus ». Ou au meilleur des mondes de Huxley. Intéressant.

    Le capitalisme sauvage est condamné à disparaître, comme toute chose en ce bas monde. Mais pas tout de suite. Tant que le citoyen de base reçoit son quota de cacahuètes, il fera preuve d’inertie. Seule une faim impérieuse le poussera réellement hors du bois. Same old, same old.

    L’univers de la finance et de la bourse a clairement démontré qu’il s’est détaché de la vie réelle, du monde de l’industrie et du commerce, des nations, des citoyens et de la démocratie. Il s’emballe comme un cancer de grade 3 ou 4. C’est Moloch Baal, rien ne l’apaise, rien ne le raisonne. Dès qu’on le relâche, il recommence. C’est un indécrottable récidiviste. Il y a des cas où la médecine ou la justice sont impuissants.

    Le monde capitaliste, ses seigneurs et ses féaux, ont infiltré notre société industrielle comme la mérule. Ils posent tellement là, en role models d’ailleurs, qu’on n’imagine pas pouvoir les extirper sans que tout le système s’écroule. J’imagine que les serfs avaient la même opinion de la noblesse avant l’émergence des Lumières. Quoique toujours aujourd’hui, l’aristocratie subsiste et conserve une aura inégalée dans l’imaginaire populaire. Les chouans ne sont pas morts.

    Je ne sais pas si on a eu une crise pour rien, mais le grand soir n’est pas pour demain. C’est sûr.

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