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Candide2

Ingénieur de formation (INPG de Grenoble), j’ai décidé d’apprendre la médecine à 28 ans. Je suis maintenant cardiologue et je travaille comme consultant depuis plus de 20 ans. C’est un observatoire privilégié de la nature humaine et je m’interresse de plus en plus à l’homme en tant que cellule d’un autre organisme biologique plus complexe, la société humaine. J’ai vécu la mutation progressive de la médecine qui est passée du flou artistique (on exerçait « son art médical ») à la médecine moderne par les preuves qui adopte résolument les méthodes scientifiques et participe au cerveau global. La gestion de la socité occidentale reste encore basée sur des mythes fontateurs et des présuppositions phylosophiques totalement décalés par rapport à ce que nous savons de l’Homme. Je reste persuadé qu’on ne pourra pas trouver de traitement à ses maux avant d’en faire le diagnosticOuo. Je souhaite communiquer une partie de ce que j’ai appris pour aider à accéder à une certaine lucidité, quand bien même elle serait dérangeante.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/10/2006
  • Modérateur depuis le 02/11/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Candide2 8 février 2011 19:19

    Stupeur,

    Merci pour votre appréciation : 

    Vous avez tout compris en effet : Si le citoyen ne s’en mêle pas, le pouvoir n’aura pas le courage ni les moyens d’affronter la force colossale que représente l’association des laboratoires et du corps médical qui confisquent le savoir pour le falsifier à leur profit au détriment des malades. 



  • Candide2 8 février 2011 19:07

    Merci de votre avis, Jean Fred, 


    Mais qui décide de mettre un article à la une ? 



  • Candide2 14 janvier 2010 07:28

    Bonjour Mr Reboul :

    Je ne parle nulle part de la morale individuelle, mais je me réfère au contraire à la morale collective . Vous m’avez mal compris, peut-être parce que je n’utilise pas les conventions terminologiques de la « philosophie politique » qui semble être votre référence ! Je ne fais pas de philosophie (voir ici), ni de politique, mais j’observe la société humaine en médecin expérimenté qui sait assez bien comment fonctionne un humain, un peu comme un entomologiste étudie les sociétés d’insectes.(voir ici par exemple)

    J’entends par morale ce qui est à l’origine des principes fondateurs d’une société que sont sensés respecter les règles et les lois. Que l’universalité de la loi soit un des fondements de la république, nous sommes d’accord. Mais les lois sont des règles élaborées à une époque donnée par des hommes sensés exprimer l’opinion du peuple (dans un système démocratique), dont il est impossible de connaître toutes les implications à long terme.

    Il est donc obligatoire, qu’un jour ou l’autre, une loi qu’on trouvait bonne initialement s’avère en totale contradiction avec les aspiration du peuple dans des circonstances qu’il n’avait pas prévue.

    Ou bien il faut changer le peuple, ou bien il faut changer la loi.

    Les suisses préfèrent changer la loi, et il changeront leur constitution s’il le faut.

    A coté de ça, il y a des spécialistes du droit ou des intellectuels perdus dans les nuages (où j’aurais tendance à vous situer…) qui prétendent que c’est mal de laisser le peuple s’exprimer, parce que eux, les élites, excellent dans l’art de manipuler les textes et arriveront toujours à les faire correspondre à ce qu’il souhaitent ! Et c’est là qu’ils ressortent leur morale « universelle », le principe des droits de l’homme et tout le tremblement.

    Contrairement à ce qui vous dites (et croyez certainement), c’est l’expression populaire qui est la  garantie de la paix civile (qui est l’essentiel à préserver n’est-ce pas ?) et non pas l’interprétation alambiquée des principes moraux que font les juristes quand ils vont à l’encontre des aspiration du peuple.

    Ce n’est pas à vous, Mr Reboul, que j’apprendrai qu’on s’exprime en philosophie ou en droit, dans un langage « dégénéré », c’est-à-dire où il est impossible d’éviter les contradiction internes. En d’autres termes, les raisonnements n’aboutissent pas à une quelconque vérité, mais ne servent qu’à convaincre de l’opinion de celui qui raisonne. On peut donc dire tout et le contraire avec la même apparence de rigueur. (Contrairement au langage mathématique qu’utilisent les sciences).

    Ainsi vous, Mr Reboul, vous voulez que les Suisses autorisent les minarets, parce que vous êtes à cheval sur les principes et pour des tas d’autres bonnes raisons que je respecte. Bien !

    Vous faites appel alors à « la morale », c’est-à-dire à l’interprétation que vous faites de la loi, laquelle doit garantir la liberté des cultes religieux et l’égalité entre les minarets et les clochers…

    Le problème est que les mots que vous employez ne sont pas définis par tout le monde de la même façon.

    Ainsi, vous assimilez un peu vite les minarets aux clochers des églises ! Qu’ils aient des fonctions semblables dans les deux religions, peut-être, mais qui se soucie vraiment de leur fonction religieuse ! Les clochers, comme les cathédrales, sont les témoins de notre histoire et notre patrimoine culturel. Les minarets point ! Ils représentent plutôt des heures dramatiques de l’histoire de l’Europe qu’on appelait autrefois la chrétienté. Par deux fois au moins dans l’histoire, notre civilisation a faillit disparaître sous les attaques de l’Islam ! Certains suisses et certains européens ne voient sans doute pas les minarets comme vous ! Comprenez-vous pourquoi les Français ont une gare d’Austerlitz alors que les Anglais ont une gare de Waterloo ?

    Le terme religions (au pluriel) en Europe ramenait aux guerres de religions entre catholiques et protestants que la laïcité entendait traiter de façon égale pour éviter que ne se renouvellent ces épouvantables conflits. Que par la suite le terme se soit étendu à toutes les sectes (en Amérique), alors qu’en France on n’ait retenu que l’islam et le judaïsme est une évolution banale du vocabulaire, mais il n’est pas certain que le même mot ait obligatoirement la même signification pour tout le monde et en tout temps !

    Le christianisme autrefois était un pouvoir politique puissant et autoritaire, mais il n’est plus aujourd’hui qu’une autorité spirituelle et morale archaïque mais encore écoutée puisque notre morale laïque en est l’héritière.

    Aussi Staline pouvait bien dire : « Le Pape, combien de divisions ? »

    Par contre, l’islam ne correspond pas du tout à l’idée qu’on avait de la religion en Europe de l’ouest ! C’est surtout et avant tout un système politique basé sur une idéologie totalitaire et conquérante que l’Europe a combattu pendant quatorze siècles ! C’est une civilisation à part entière qui est ce qu’elle est, mais qui n’est pas la nôtre et s’avère inassimilable. C’est une erreur sémantique qui a pu nous faire croire que c’était une religion comme les nôtres qui allait se fondre dans le paysage et adopter notre civilisation : tout le monde constate maintenant qu’il n’en est rien et qu’on s’est trompé !

    Le peuple veut rectifier le tir, mais certains intellectuels s’obstinent encore dans les erreurs où conduisent immanquablement leurs sophismes et leur orgueil. Ouvrez les yeux, bon sang !

    Je vois bien que vous avez peur du peuple qui en effet ne raisonne pas comme vous. Vous inventez même « La dictature majoritaire » qui serait la pire de toutes.

     Vous vous trompez lourdement, Mr. Reboul ! Ce qui est ressenti par une population de façon inconsciente et inexprimée mais d’une manière globale et homogène est bien plus fiable pour orienter l’avenir que les raisonnements savants des intellectuels les plus intelligents qui soient. Cela, les philosophes ne le savent pas : ça relève de la science de la complexité.

    Contrairement à vous, je n’ai pas peur que la France ou la Suisse deviennent des dictatures, et cela tant qu’elles resteront fidèle à leur culture traditionnelle. Mais il y a plus grave que la dictature : C’est la guerre civile. Ne dites pas que c’est impossible, tous les pays qui ont voulu faire cohabiter musulmans et non-musulmans y ont eu droit. Regardez le liban, toujours en guerre ! Voyez le Kosovo : Terre sacrée des Serbe où ils ont été vaincu par les Turcs qu’ils ont enduré pendant cing siècles : 1961=67% de musulmans 1991= 90% de musulmans. Il ne faut pas longtemps pour que les mutations démographiques transforment le paysage politique !

    C’est je crois ce cauchemar que redoute toute l’Europe. C’est pour la même raison que l’Europe ne veut pas de la Turquie : Ce n’est pas un problème de géographie ni même de démocratie comme le disent les hommes politiques : C’est parce que c’est un pays de culture musulmane et ce n’est pas seulement là une différence de religion !

    Vous connaissez sans doute ce que disait Claude Lévi-Strauss : « Les cultures ont le droit de se protéger les unes des autres... Une certaine dose de xénophobie n’est pas inutile à la pérennité d’une société et ne doit pas être confondue avec le racisme... » Sans être un philosophe, je pense comme lui !

     



  • Candide2 2 janvier 2010 21:45

    « pour votre info j’ai modere positivement vos 2 articles en moderation meme si je ne partage pas vraiment les theories elaborees par Huntington mais ce serait justement l’occasion d’en discuter »

    Je vous remercie, et j’aurais moi aussi beaucoup de plaisir à en discuter avec vous et avec d’autres. On peut être d’accord ou pas, mais il faut séparer ce qui relève de l’interprétation qui est toujours un peu subjective et la description des faits qui sont des éléments objectifs qui ont été réunis en grand nombre pour la publication de ce livre.

    J’ai publié la totalité de l’article sur un de mes sites, à cette adresse :

    ici : »Identité nationale"

    Je serais heureux de connaître vos vos objections et vos critiques, mais jusqu’alors je n’ai entendu que de piètres critiques (notamment sur Arté). Outre les critiques habituelles des gens qui n’ont pas lu le livre et qui en parlent (« le soi-disant choc des civilisations »), j’ai toujours eu l’impression que les critiques étaient surtout dogmatiques et visaient à démonter une vision dérangeante sans avoir fait l’effort d’une lecture attentive et en alignant des contres arguments dont les réponses figuraient déjà dans l’argumentation d’Huntington.

    Je serais donc très intéressé de connaître les vôtres.

    Cordialement.



  • Candide2 1er janvier 2010 16:36

    À l’auteur

    merci pour votre article qui a le mérite de faire passer ici des opinions qui sont le plus souvent bloqué par la censure quand elles sont exprimées en France.

    C’est tout de même ahurissant de voir que la gauche qui a été le fer de lance de la laïcité quand il s’est agi de remettre le catholicisme a sa place est devenu maintenant un refuge de pleutres et de béni-oui-oui qui prêchent l’évangile de la tolérance envers une religion encore pire, incompatible avec nos valeurs démocratiques. L’antiracisme mis en avant pour justifier tous les renoncements à ce que nous avons de plus cher, c’est-à-dire nos valeurs, est bien une maladie sociale mortifère en cela qu’elle fait disparaître toutes nos défenses contre des systèmes politico- religieux archaïques dont on pensait s’être totalement libéré.

    Vous avez eu plus de chance que moi d’avoir passé la censure des modérateurs religieux qui sévissent maintenant sur agoravox. En effet, deux de mes articles qui traitent de ce mal ont été bloqués par les modérateurs qui apparemment sont infiltrés par des censeurs fascisants qui veillent à ce que la libre pensée ne sorte pas des chemins qu’ils entendent baliser. J’invite donc tous les défenseurs de la liberté d’expression, qu’ils partagent ou non mes opinions, à faire un tour sur la page des modérateurs et de jeter un oeil sur mes articles pour voir s’ils sont aussi condamnables que ça au point d’être interdit de débat public selon la méthode que condamnait déjà Voltaire.

     

    Vous trouverez le premier dans la rubrique religion sous le titre :

     « la morale et la démocratie ».À l’occasion de la votation suisse interdisant les minarets, je démonte ce qui constitue les droits de l’homme et ceux du citoyen.

    Le deuxième article censuré se trouve dans la rubrique « politique et citoyen » sous le titre :

    «  identité nationale, l’opinion de Samuel P. Huntington ».

    J’envisageais de détailler l’opinion de ce spécialiste mondial des civilisations dont le livre « le choc des civilisations » explique des mécanismes qui ont été dramatiquement confirmés par les attentats de New York et de Madrid. Mon but était de m’en tenir à des citations de cet auteur sur des sujets ciblés par une dizaine de questions sous la forme d’une interview fictive. Dès le premier article d’une série qui devait en comporter cinq et où je ne faisais encore qu’expliquer le thème dont j’entendais disserter, je me suis heurté à un blocage de la censure, muette et souveraine !

     

    Merci à tous les auteurs de ce site qui ont négligé jusqu’alors d’être aussi « modérateurs », de faire pour une fois cet acte citoyen pour défendre la liberté d’expression !

     

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