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Candide2

Ingénieur de formation (INPG de Grenoble), j’ai décidé d’apprendre la médecine à 28 ans. Je suis maintenant cardiologue et je travaille comme consultant depuis plus de 20 ans. C’est un observatoire privilégié de la nature humaine et je m’interresse de plus en plus à l’homme en tant que cellule d’un autre organisme biologique plus complexe, la société humaine. J’ai vécu la mutation progressive de la médecine qui est passée du flou artistique (on exerçait « son art médical ») à la médecine moderne par les preuves qui adopte résolument les méthodes scientifiques et participe au cerveau global. La gestion de la socité occidentale reste encore basée sur des mythes fontateurs et des présuppositions phylosophiques totalement décalés par rapport à ce que nous savons de l’Homme. Je reste persuadé qu’on ne pourra pas trouver de traitement à ses maux avant d’en faire le diagnosticOuo. Je souhaite communiquer une partie de ce que j’ai appris pour aider à accéder à une certaine lucidité, quand bien même elle serait dérangeante.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/10/2006
  • Modérateur depuis le 02/11/2006
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Derniers commentaires



  • Candide2 11 décembre 2006 09:58

    @ Nono

    Toutes les théories qui cherchent à expliquer le chômage le font par des approches économiques ou politiques. Ces facteurs sont importants et ce sont ceux qui ont dominé jusqu’à ces dernières années et que les spécialistes cherchent à bien cerner. Je n’ai pas cette compétence, mais mon étude porte sur un tout autre problème : Je ne nie pas les causes politiques ni économiques du chômage, mais je dis que ce sont des causes conjoncturelles. On en sort !

    Je montre qu’il y a en plus une cause « structurelle », liée à notre biologie, et qui n’est donc pas conjoncturelle : Elle ne fait que commencer, c’est pourquoi on l’ignore, mais on ne pourra pas en sortir par des mesures politiques ou économiques. Je lance donc un cri d’alarme !

    Dans les faits, les causes conjoncturelles et structurelles s’associent. Il est certain qu’une grave récession économique comme celle de 1929 serait catastrophique sur le plan de l’emploi et ne serait pas due à la complexité de la société. Mais la complexification de la société explique pourquoi la croissance est de plus en plus inefficace pour juguler le chômage et ce phénomène-là ira croissant. La vitesse de cette croissance que je crois exponentielle en fait un problème tout à fait critique, et à mon avis plus encore que celui des énergies du futur et de l’environnement (qui son également importants !).



  • Candide2 11 décembre 2006 09:07

    @ Antichris

    Si j’ai bien compris votre question, vous voulez dire que la complexification de la société, que j’ai corrélée à l’ensemble des connaissances de l’humanité, est essentiellement le fait des élites, que vous situez après le seuil des 20 % les plus doués ?

    Sans qu’il y ait véritablement de seuil, c’est en partie vraie, comme il est vrai que les élites sont le plus souvent à la source des créations d’emplois alors que les autres sont essentiellement consommateurs d’emplois. Mais quel que soit le mécanisme, c’est l’ensemble de la société qui se complexifie. Ca ne change rien à mon raisonnement, jusqu’à un certain point qui serait le cas où la complexité poserait un problème à cette frange dynamique. Je ne sais pas si il faut l’envisager car la situation d’explosion sociale serait dépassée, mais on peut se demander si ce ne serait pas un facteur de stagnation (stabilisation), du milieu complexe !

    J’avais déja réfléchi à ce point et je pense que non , mais ce n’est là que mon opinion : L’élite nécessaire est bien plus restreinte que 20% (ce qui ne représente que 0,85 fois l’écart type au dessus de la moyenne). Et les outils dont elle dispose ne cessent d’augmenter en puissance. Vers 2050, ils vont disposer de l’intelligence artificielle ce qui va pérenniser leur efficacité. Mais le danger est bien là : Ils seront les maîtres du monde.



  • Candide2 10 décembre 2006 17:54

    @ Mathieu Leboulanger

    Merci d’aborder le problème sur un ton qui convient au débat . Voici mes réponses :

    Premier paragraphe :

    Je ne dis pas que toutes les taches se complexifient, je dis qu’en moyenne, elles se complexifient. Bien sur qu’il restera toujours des tâches simples, et je souhaite garder longtemps mon coiffeur, mais leur nombre va en s’amenuisant. Voyez la courbe de GAUSS, l’axe des x (la valeur « zéro tache ») n’est jamais atteinte, c’est une asymptote ! En pratique on y vient très vite !

    Beaucoup de commentaires ont montré que cette objection était très répandue, certains voulant une courbe qui se déforme pour conserver les tâches simples ! Désolé, cette objection ne tient pas et c’est pour cela que le langage mathématique est INDISPENSABLE ici : on ne peut pas déformer la courbe et c’est bien une répartition normale qui représente la dispersion des tâches !

    Deuxième paragraphe :

    Vous mélangez plusieurs choses : la capacité de notre société à s’adapter n’est pas limitée. C’est la capacité des individus qui l’est ! Par contre, comme vous le dites, son efficacité augmente sans cesse grâce au perfectionnement des outils mis à sa disposition. Ce qui nous intéresse, c’est la complexité maximale des tâches que peut réaliser un individu donné, indépendamment de l’outil qu’il utilise. Elle est génétiquement limitée, même si on ne fixe pas la limite et qu’on admet qu’on peut encore progresser par une meilleure formation. Or d’autre part, la sophistication des « robots » n’est pas limitée sur le long terme. Le travailleur humain est en fait en concurrence avec les robots qui sont moins chers et de plus en plus performants. Sur le long terme, ils gagneront évidemment !

    Un peu d’idéologie pour la fin

    Je retiens votre lucidité : les bons sentiments ne sont pas toujours applicables. On peut rêver en effet que les robots travailleront pour nous et que nous n’aurons à gérer que nos loisirs. Mais je connais trop bien l’homme pour ne pas vous dire que c’est la pire des utopies : L’oisiveté est la mère de tous les vices. Entre les « intelligences augmentées », (ceux qui commanderont les robots) et les autres, le conflit serait inévitable. Enfin , c’est mon opinion, mais ça devient de la science fiction...



  • Candide2 9 décembre 2006 12:23

    @ Sylvain Reboul

    Que le pire ne soit pas certain, je l’espère autant que vous, mais je crois que pour l’éviter, le mieux serait de l’envisager !

    Première remarque : J’ai parlé d’une adaptation supposée « optimisée » et on peut admettre en effet qu’elle ne l’est pas encore tout à fait, mais je nourris très peu d’espoir dans ce domaine... On peut évidemment être plus optimiste !

    Deuxième remarque : Peu d’espoir là aussi : Les qualifications relationnelles seront certes toujours présentes, mais resteront limitée en nombre d’emploi et ne risquent pas d’inverser la tendance.

    Troisième remarque : Là il y a peu être une piste. La technicité va permettre une production de biens à moindre coût et il n’est pas nécessaire que les gens travaillent pour être payés : On appelle ça actuellement le « traitement social du chômage », indispensable ne serait-ce que pour préserver la paix sociale. Le système pourrait -il se généraliser ?

    Mais nous entrons là dans un système dangereux me semble t’il. Un monde à double humanité, une majorité à charge d’une minorité qui aurait tous les attributs du pouvoir ? Hautement explosif avec la meilleure volonté du monde : L’homme est ce qu’il est, on ne le changera pas. Il vaudrait mieux trouver un système où tout le monde ait sa place. Il faudra beaucoup de lucidité.



  • Candide2 9 décembre 2006 10:17

    @ Demesure

    Je n’ai traité que le problème du « chômage structurel » dans les sociétés complexes qui est le problème que veulent ignorer les sociétés occidentales et notamment la nôtre.

    Il est évident qu’il existe aussi des causes conjoncturelles partout, et d’autres causes, notamment politiques et économiques dans d’autres types de sociétés.

    La déliquescence politico-économique des pays anciennement communistes en est une.

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