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Candide2

Ingénieur de formation (INPG de Grenoble), j’ai décidé d’apprendre la médecine à 28 ans. Je suis maintenant cardiologue et je travaille comme consultant depuis plus de 20 ans. C’est un observatoire privilégié de la nature humaine et je m’interresse de plus en plus à l’homme en tant que cellule d’un autre organisme biologique plus complexe, la société humaine. J’ai vécu la mutation progressive de la médecine qui est passée du flou artistique (on exerçait « son art médical ») à la médecine moderne par les preuves qui adopte résolument les méthodes scientifiques et participe au cerveau global. La gestion de la socité occidentale reste encore basée sur des mythes fontateurs et des présuppositions phylosophiques totalement décalés par rapport à ce que nous savons de l’Homme. Je reste persuadé qu’on ne pourra pas trouver de traitement à ses maux avant d’en faire le diagnosticOuo. Je souhaite communiquer une partie de ce que j’ai appris pour aider à accéder à une certaine lucidité, quand bien même elle serait dérangeante.

Tableau de bord

  • Premier article le 09/10/2006
  • Modérateur depuis le 02/11/2006
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Derniers commentaires



  • Candide2 17 octobre 2006 19:52

    @ Basta

    1-Si vous arrivez à résumer l’histoire des civilisations de Cromagnon à nos jours sans faire de raccourci, vous me donnerez la recette !

    2- le qualificatif de qualité ou de défaut ne vaut qu’en référence à une culture. La violence est une qualité au sens de la sélection naturelle. Il est probable que les repris de justice violents de nos société auraient fait de très beaux héro adulés pour leur courage et leurs faits d’armes dans une société primitive.

    3-L’essentiel de ma démarche est justement de démontrer que les religions ne sont pas la source de la violence, tout au contraire, elles témoignent de l’effort désespéré de l’humanité pour s’en libérer. Ceci dit, je trouve exagéré de dire que nous vivons en paix dans le monde d’aujourd’hui !

    4-Expliqué aux enfants : C’est pour échapper à la critique du manque de rigueur (qu’on me fera tout de même)... vous par exemple avec mon raccourci (mais sans rancune). Je me veut pédagogue, pas professoral.



  • Candide2 17 octobre 2006 19:43

    @gem : J’ai justement parlé de la sélection naturelle pour dire (comme vous) que ça pouvait faire varier les proportions relatives des caractères acquis. Ceci dit, le déterminisme de la violence ne date pas de notre histoire ni même de la préhistoire : C’est une constante des animaux prédateurs. Je ne crois pas qu’une seule des cultures ou religions ait sélectionné les « non violents ». Tout au plus, certaines civilisations ont pu la réprimer en partie. Par contre, on peut penser que la Barbarie a contribué à sélectionner les plus violents.



  • Candide2 11 octobre 2006 08:02

    @ Gad

    Merci de votre question très pertinente. Il est nécessaire en effet de définir les termes qui prêtent à confusion : Je l’ai fait plus haut en réponse à EricB



  • Candide2 10 octobre 2006 10:23

    Il n’y a qu’une chose avec laquelle je ne suis pas trop d’accord :« pétri de bons sentiments, l’Occident s’est engagé dans la voie dangereuse du multiculturalisme. Or, une civilisation est par définition monoculturelle. La culture est le liant d’une société, elle fait son unité et inspire ses lois. Pour satisfaire des cultures différentes il faudrait des lois différentes. » Je crois au contraire que le multiculturalisme est source de richesse

    @ EricB Je crois que j’ai heurté beaucoup de convictions en disant qu’une civilisation était par définition mono culturelle, et je me suis enfoncé en répondant brièvement au premier commentaire. Je m’en excuse, mais comme souvent, les malentendus viennent des définitions divergentes qu’on accorde aux mots.

    La culture d’un individu est la somme de toutes les influences qu’a eu sur lui le milieu extérieur depuis sa naissance, comprenant ses propres expériences, c’est à dire sa propre histoire. Ces influences sont évidemment multiples , complexes et cumulatives.

    Il en est de même pour une civilisation, mais avec une histoire beaucoup plus longue. Il ne faut donc pas confondre les influences culturelles, qui sont toujours multiples, et la culture qui en est la synthèse et est par définition unique bien qu’évolutive.

    La « loi », indispensable à toute civilisation, est l’expression formalisée de sa culture à un moment donné. Elle évolue dans le temps, mais se doit d’être unique. Toutes les influences extérieures qu’elle peut assimiler viennent l’enrichir et la font évoluer. Mais si elle ne les assimile pas, deux conceptions différentes entrent en conflit et sont facteurs d’instabilité. C’est le cas des empires qui sont détruits de l’intérieur quant la contrainte de la culture dominante ne suffit plus (la paix romaine). Sans parler de l’URSS, nous gardons les séquelles des empires coloniaux. L’Angleterre a voulu garder le même modèle polyculturel au sein de son territoire, ce qui, à mon avis, est voué à l’échec. La France a pris une autre option et cherche à préserver sa culture propre, mais « l’inassimilabilité » que revendiquent de nombreux musulmans pose un vrai problème. Je n’aurait peut-être pas dû employer de termes médicaux, mais l’analogie est grande quand on considère, comme moi, qu’une société est un organisme vivant dont les cellules sont les hommes et qui a aussi sa pathologie : Les sciences politiques devraient être l’art d’en découvrir la médecine.



  • Candide2 9 octobre 2006 20:03

    @candide2 je ne vois absolument pas le rapport entre la maladie psychique et « le multiculturalisme » ? pourriez vous developper ? roumi

    Ce n’est peut-être pas clair pour tout le monde, je vais essayer de m’expliquer : La schizophrénie est une brisure de la personnalité qui comprend notamment une ambivalence.

    Si on assimile la personnalité d’une société à sa culture, le multiculturalisme est le fait d’avoir une double (ou plusieurs) personnalité, c’est à dire une personnalité brisée. Loin d’être une richesse, la société perd ses repères, ne sais plus exactement ce qu’elle est, c’est l’ambivalence. Les lois adaptées à une culture ne le sont plus pour l’autre.

    Un problème symétrique se voit chez les individus qui sont confrontés à deux cultures différentes (immigrés) qui lui commandent des comportements « normaux », différents : La norme est toujours défini dans une culture et peut être pathologique dans une autre, d’où un trouble de la personnalité qui peut aller jusqu’à la schizophrénie qui est alors une psycho-ethnie dont l’étude fait l’objet de « l’ethnopsychiatrie ». Ce n’est pas sans raison que la schizophrénie est une maladie typique des sociétés complexes.

    Tout cela est approximatif, je ne suis pas psychiatre.

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