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Décroissant

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  • Décroissant 7 mai 2020 12:40

    @pemile

    C’est le plus souvent une question de taille d’exploitation (plus de travail et donc de main d’œuvre pour éviter le glyphosate par ailleurs en nette diminution chez ceux qui le conservent) et de choix personnel (le tout bio). Cela dit, la course vers des exploitations de plus en plus importantes qui exigeront des équipements en conséquence et donc échapperont au mains des agriculteurs pour tomber dans celles des financiers est-elle une fatalité ? La comparaison avec une agriculture à taille humaine génératrice d’emploi, qui génère moins de frais vétérinaires et d’intrants, tient la route.

    https://www.ouest-france.fr/economie/agriculture/agriculture-sans-labour-pas-simple-d-eviter-le-glyphosate-6120206

    https://reporterre.net/Le-paysan-chercheur-Felix-Noblia-invente-l-agriculture-sans-pesticides-et-sans





  • Décroissant 6 mai 2020 17:45

    @velosolex

    Oui, cela rappelle une des dernières visites de François Hollande au salon de l’agriculture où il avait repris publiquement le slogan/élément de langage de la FNSEA : « l’agriculture française doit nourrir la planète » . Planète qui n’en demande pas tant.

    Le changement dans la continuité, donc !



  • Décroissant 6 mai 2020 15:43

    @Romain Naudin

    Certes, Paris ne s’est pas fait en un jour et je n’entends opposer nullement le principe de réalité à la finalité poursuivie. Mais lorsque l’on constate que outre la grande distribution, les bénéficiaires de l’agriculture industrielle sont les fabricants de matériel agricole (toujours plus gros), les entreprises chimiques (toujours plus de pesticides) et les banques, on peut légitimement émettre un doute sur l’orientation poursuivie avec tant de constance et souhaiter une évolution assez rapide


    Pour être clair, prenons un exemple concret et évocateur. Dernièrement, dans la Dépêche du midi, un producteur de fraises d’Occitanie voulait que sa profession puisse les proposer dès le mois de mars et réclamait des aides financières pour pouvoir lutter efficacement contre la concurrence tarifaire des fraises produites hors-sol aux Pays Bas ou grâce au climat sous d’immenses serres en Espagne (avec néanmoins l’appui de nombreuses substances chimiques).

    Problème ces fraises n’ont aucun goût, et quasiment pas de valeur nutritive* (vous me direz, des fraises…) et pour les produire en France, même dans le Sud-Ouest, il faudrait des serres chauffées et l’apport de quelques stimulants…

    Donc utiliser de l’argent public pour produire des fruits de mauvaise qualité (j’ai pensé fortement à un autre terme) c’est typiquement la fausse solution régulièrement empruntée depuis tant d’années aussi bien par 90 % des agriculteurs que par les différents ministères de l’Agriculture.


    Alors qu’un ami, céréalier, a abandonné dégoûté par tout ce qu’il déversait dans ses champs, j’ai entendu un jeune en formation,fils d’agriculteur, me débiter in extenso l’argumentaire du syndicat majoritaire… C’est tout un système qui est à reprendre à la base en se rappelant que naguère les coopératives et autres regroupements ont été crées et gérés par les agriculteurs avant de leur échapper happés par la finance.

    Mon sentiment est que les demi-mesures ne sont plus de mise et qu’un ravalement radical, de la cave au grenier s’impose !


    * Selon une étude menée par des chercheurs américains, canadiens, britanniques que vous devez connaître, les fruits et légumes que nous consommons aujourd’hui ont perdu énormément de leur valeur nutritive (chute de 75%) ces cinquante dernières années. Pour retrouver l’apport en valeur nutritive d’une pomme comme en 1950, il en faudrait 100 aujourd’hui. Pour les oranges, par exemple, il en faudrait 21 de nos jours pour retrouver la même quantité de vitamines C qu’en 1950.





  • Décroissant 6 mai 2020 12:32

    Bonjour,


    Rien que l’illustration pose problème : le labour profond qui enfouit la couche fertile et l’engin puissant qui compacte la terre en surface, tout cela n’a rien d’écologique.

    Alors opposer les aspirations écologiques forcément « bobos » et la fuite en avant technologique basée sur des avancées scientifiques, c’est ce qu’on toujours fait les différents gouvernements influencés par la FNSEA. Avec les résultats que l’on voit en termes de destruction d’emplois et d’exploitations. Une agriculture pas si raisonnable et encore moins raisonnée.

    J’entends bien l’argument de l’augmentation continue de la population mondiale, mais l’agriculture française a-t-elle pour unique but de « nourrir le monde » au détriment des ses exploitants et de la qualité intrinsèque de ses produits ?

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