Réplique
laborieuse et tombant particulièrement à plat : je ne suis pas
stricto sensu un défenseur du Dr Raoult, je m’étonne juste du
tombereau d’attaques contre sa personne…
Sinon,
très classe la référence à l’éditocrate Enthoven associé à
l’insulte « morveux » !
D’ailleurs,
en terme d’insultes, vous vous posez là : un
coluchien « J’ai
pas vu... mais »
pour affirmer être raccord avec l’article à charge et vos
précédentes (et nombreuses interventions) anti-Raoult que vous
proclamez « respecter » !!! par ailleurs « c’est
pas du tout insultant, je respecte lemédecin et le
chercheur ».
Un démonstration particulièrement indigeste du « en
même temps »
qui a montré ses limites et ne leurre plus personne.
Ne possédant aucune compétence médicale, je me
garderai bien de porter un œil autre que profane sur une controverse
scientifique. Je me contente de constater que les comparaisons
effectuées sont continuellement biaisées (à qui profite le crime :
pour vous à l’égo de Raoult, pour moi, vu les colossaux enjeux
financiers à venir, il conviendrait d’ attendre quelque peu pour
connaître les véritables gagnants). Et ce qui me pose également
question, au-delà du personnage qu’on peut apprécier ou pas,
c’est le déchainement médiatique que cet infectiologue
mondialement reconnu a suscité : le nombre de diafoirus
bombardés « experts » des chaines audiovisuelles
mainstream venus porter à l’instar de Brutus le coup de poignard
est proprement sidérant (de même que le nombre de tribunes de
l’avatar Rakotoarison) : pourquoi tant de haine !
Alors vous avez peut-être raison sur le fait que
Raoult a sciemment évité une étude scientifique qui l’eut amené
a administrer un placebo à la place de son association
(hydroxychloroquine + azythromicine). Il a préféré soigner tout le
monde en mode médecine de guerre, cela peut s’entendre aussi.
Mais, me semble-t-il, l’essentiel de la méthode
Raoult ne se résume pas à ce cocktail, mais se réfère plutôt à un
dépistage précoce qui a été adopté par les (assez) nombreux pays
qui ont obtenu des résultats bien supérieurs aux nôtres en matière
de lutte contre la pandémie. Et quand je pense aux personnels
soignants que vous décrivez, qui ont été envoyés au front sans
matériel adéquat, dans un déni permanent et après une campagne de
désinformation, c’est pas spontanément le nom de Raoult qui me
vient à l’esprit.
Il ne vous est
jamais venu à l’esprit que troller aussi rapidement avec moult louanges et sans distance après la
sortie de chaque article de votre compère pouvait paraître quelque peu
suspect ?
Décidément,
la trop grande subtilité revendiquée par lrem risque de m’échapper
encore longtemps !
Quel peut-être l’intérêt d’une vindicte
contre le Dr Raoult poursuivie avec tant d’obstination, sinon de
détourner l’attention des ratés de la politique gouvernementale
en termes de santé.
Si l’on reprend l’exposé de la technique
Raoult en termes volontairement simples (et non systématiquement
emberlificotés), elle se résume à tester, encore tester, isoler
les personnes contaminées et leur appliquer le plus tôt possible un
antiviral pour faire baisser tout de suite la charge virale. Comme le
précise l’ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, par
ailleurs médecin, en la matière l’antiviral importe peu, oui mais
voilà ici c’est l’hydroxychoroquine qui a été employée et qui
focalise un tir de barrage d’autant plus nourri que son coût est
faible !
Qu’a fait le bon docteur en infectiologue
patenté : il s’est coltiné directement à la maladie et a
agit en médecin en traitant les malades sans attendre l’onction
des instances dirigeantes officielles. En gros, alors que le
président Macron a invoqué la guerre contre la pandémie, il a
pratiqué une médecine de guerre dont on sait que de tout temps
celle-ci a permis de nombreuses avancées.
Oui mais voilà, il n’aurait pas suivi les règles de prudence annonées par ces experts médiatiques qui se sont
succèdés pour demander d’attendre les résultats des essais
« randomisés » avant d’agir (et donc de laisser les
patients à leur triste destinée : après le tri des personnes
susceptibles d’être admises en réanimation
– tri dont il faudra bien reparler un jour- il convenait d’ajouter
sentencieusement ce refus
d’intervenir).
J’aurais
aimé avoir la plume de Molière pour décrire le tombereau d’avanies
que la médecine en cour a fait subir à la méthode Raoult . Il
teste massivement : ça ne sert à rien, il intervient au tout
début : on autorise l’hydrocloroxyne seule sur des malades en
fin de vie, soi-disant pour limiter les risques, plus probablement
pour le décrédibiliser ; il met en avant ses résultats, on
conteste le caractère scientifique de son action et on lui oppose
des expérimentations en rien comparables. Qui veut se débarrasser de
son chien... Bref, on dépiaute et on réduit en miettes son mode
d’action qui repose sur les tests et rappelle étrangement celui
pratiqué dans les pays comme l’Islande qui ont rapidement jugulé
l’épidémie, pour mieux le
cornériser.
Diffamer,
diffamer… C’est précisément le moyen employé par de nombreux
avatars de Lrem qui sévissent sur les réseaux sociaux en secouant
le tapis pour dissimuler la désastreuse gestion de l’épidémie et
dont il va bien falloir faire assumer le coût à l’ensemble de la
population. Vous rappelez vous les « j’assume »
prononcés le menton haut levé par les caciques de la majorité ?