quant à l’impact du mouvement social sur l’économie, il est dérisoire : la grève est loin d’être générale. En 1995, il y avait eu 22 jours de grève. L’Insee parle d’un recul de 0,05% du PIB pour cette année-là. Les variations de l’euro est un facteur bien plus récessif que le mouvement social. Par ailleurs, le plan de rigueur en France ampute de 1,3 point le PIB l’an prochain, le désengagement programmé de l’ Etat est bien plus important que ces journées de travail perdues.
mais bon, sans illusion, quand un opinion est fondée sur des à-priori et des lieux communs, il est difficile de la rectifier
« Il faut se réveiller assumer nos responsabilité et travailler ! » ça me rappelle quelqu’un qui avait expliqué aux Français qu’ils avaient perdu la guerre en 1940 à cause des congés payés et des 40 heures. On me pardonnera l’effet Godwin.
je ne peux pas répondre à la première réflexion, qui est plus une réflexion d’humeur qu’un argument (le pb est traité par l’absurde)
on ne peut se cantonner à la définition qu’en a donné d’abord le législateur, il faut voir ce que, de fait, elles sont devenues : un moyen de corriger les inégalités.
quant aux effets à terme des réformes, il ne peut qu’être un accroissement des inégalités, puisque seuls les revenus moyens et supérieurs pourront compenser la baisse du taux de remplacement par la capitalisation.
Le but essentiel de la réforme des retraites est d’ailleurs là : elle vise à réduire la part de la richesse nationale consacrée au financement des pensions au profit de la capitalisation.