la prévarication est une perversion de tous les systèmes politiques qui se puissent imaginer. Elle est particulièrement scandaleuse dans le cas d’une démocratie parlementaire. Mais cela n’a rien à voir avec l’Etat-providence.
bon, je croyais que la définition du terme « Etat-providence » , « wellfare state » au RU , était claire pour tout le monde. Le terme a été forgé sous le Second Empire par des républicains français qui critiquaient la philosophie trop individualiste de certaines lois (comme la loi Le Chapelier qui interdisait les syndicats), et préconisaient un « État social » se préoccupant de l’intérêt de chaque citoyen et de l’intérêt géneral. L’expression est technique (elle désigne un certain choix dans la redistribution sociale) et elle est n’est ni de droite ni de gauche. Bien sûr on peut mettre de l’idéologie partout, ça évite de réfléchir.
vous avez 63 ans, moi aussi, et je viens aussi de prendre ma retraite, mais pour moi ce ne sont pas des arguments dans ce débat. Mais j’ai peut-être un peu plus de mémoire que vous.
« Y en a marre que seuls les minorités aient la parole »...
de Gaulle s’est sans doute dit la même chose vers la fin de mai 68. Et qu’ a-t-il fait ?
il a dissout l’Assemblée Nationale et a obtenu le soutien de la « majorité silencieuse ».
Si le Président actuel était aussi convaincu que vous du soutien de la majorité des Français, il pourrait prendre la même initiative. Qu’attend-t-il pour le faire ?
à épouser l’évolution droitière de l’opinion israélienne, à soutenir inconditionnellement la politique de l’état hébreu, à justifier la mauvaise foi, à ignorer les partisans d’une paix de compromis, voire à les faire passer pour des traîtres, à ne faire preuve d’aucun recul, d’aucun esprit critique, les polémistes comme l’auteur de ce texte desservent finalement la cause qu’ils prétendent défendre, et leur intransigeance fait prospérer l’antisémitisme.