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Denidid

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  • Premier article le 29/09/2010
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Derniers commentaires



  • Denidid Denidid 28 octobre 2010 19:30

    L’espérance de vie « à la naissance » pour une année donnée, ce n’est rien d’autre que la moyenne des âges des décès cette année là. Considérant qu’il y a en France un peu plus de 500 000 décès par an, il suffit de diviser le total des âges des décès par ce chiffre.

    Il est évident que plus la mortalité est forte chez les enfants (ex en Afrique), plus l’espérance de vie est faible.
    C’est donc une moyenne qui donne une idée du niveau sanitaire d’une population. Bien que ce soit plus compliqué : la structure par âge (pyramide) a aussi son importance.
    Si vous avez atteint 58 ans, votre espérance de vie n’est pas celle calculée pour l’année de votre naissance, mais elle se calcule à partir des quotients de mortalité par âge, c’est-à-dire des probabilité de décéder dans l’année pour des personnes qui atteignent un âge donné. Là, çà devient un peu coton pour un nul en maths comme moi. Je vous donne le lien d’un brillant statisticien qui explique les choses clairement. J’ai retenu que l’’espérance de vie à 60 ans était de 22,2 ans pour les hommes et de 27 ans pour les femmes.
    le lien explique essentiellement le gain annuel d’espérance de vie, en ce qui vous concerne vous regardez votre âge sur le graphique aux courbes rouge et bleue (et vous multipliez par votre âge)
    Désolé, mais j’ai pas trouvé mieux




  • Denidid Denidid 28 octobre 2010 13:58

    Il reste l’humour, toujours utile pour surmonter les situations où il faudrait pleurer. Je pense à Swift qui proposait de manger les pauvres pour résoudre le problème de la pauvreté.


    Sinon, bravo pour cet article ! La comparaison des deux pyramides est d’une grande pertinence. Tout cela est rigoureusement documenté et ne peut être que convaincant. Cela nous change des billets de bile et d’humeur, truffés d’à-priori et d’à-peu-près, qui réflètent plus la suffisance de leurs auteurs que la nécessaire humilité pour décortiquer les chiffres et les faits.
     
    Accessoirement, je m’interroge sur les projections démographiques de l’INSEE « opportunément » publiées il y a deux jours.« En 2060, 1/3 de la population devrait avoir plus de 60 ans et on pourrait compter
    200 000 centenaires » Sauve-qui-peut ! La réforme des retraites n’est pas assez sévère !
    On peut aussi imaginer ce qu’aurait dit un démographe qui aurait tenu le même raisonnement (prolonger les courbes des années antérieures sur 50 ans) en 1910, en 1930 ou en 1950. A chaque fois, il se serait lourdement trompé.



  • Denidid Denidid 27 octobre 2010 07:41

    effectivement, savoir remettre en cause ses propres convictions est une preuve d’intelligence.



  • Denidid Denidid 26 octobre 2010 14:11

    obismey et  olivier cabanel

    bonjour à tous les deux

    on peut parfaitement soutenir que la pauvreté s’accroît et aussi qu’elle est stable en France

    vieux problème des valeurs absolues et des valeurs relatives

    Pour mesurer la pauvreté on se sert plutôt du seuil de pauvreté. En France, un individu peut être considéré comme « pauvre » quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 791 ou 949 euros (données 2008) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian . Et c’est là que ça devient coton.Car la France continue à s’enrichir. Le revenu médian augmente et donc avec lui le seuil de pauvreté. Donc, si le nombre de millionnaires augmente et/ou ceux-ci deviennent de plus en plus riches, le revenu médian augmente et avec lui le seuil de pauvreté, et donc le nombre de pauvres augmente lui aussi.
    Depuis 2002, calculé de cette façon, le nombre de pauvres tourne autour de 13% de la population totale. On peut donc dire que, puisqu’il n’augmente pas en valeur relative,qu’il est stable( obismey a raison).
    Mais comme la population totale augmente, le nombre de pauvres augmente en valeur absolue (donc Olivier a raison avec les 8 milions)
    Par contre, le  coefficient de Gini n’est qu’une photo instantanée. Ce qui compte, ce sont les dynamiques et ce coefficient n’aurait un intérêt si on voyait l’ évolution dans le temps. Il pourrait montrer par exemple que les riches sont à la fois de plus en plus nombreux et de plus en plus riches, 



  • Denidid Denidid 26 octobre 2010 12:09

    je découvre l’indice de Gini, mais si je comprends bien, ça ne mesure pas la pauvreté mais l’inégalité, ce n’est pas pareil. On peut être égaux entre riches et on peut être égaux entre pauvres. 

    Pour mesurer la pauvreté on se sert plutôt du seuil de pauvreté. En France, un individu peut être considéré comme « pauvre » quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 791 ou 949 euros (données 2008) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian . Et c’est là que ça devient coton.Car la France continue à s’enrichir. Le revenu médian augmente et donc avec lui le seuil de pauvreté. Donc, si le nombre de millionnaires augmente, le revenu médian augmente et avec lui le seuil de pauvreté, et donc le nombre de pauvres augmente lui aussi.
    Depuis 2002, calculé de cette façon, le nombre de pauvres tourne autour de 13% de la population totale. On peut donc dire qu’il n’augmente pas en valeur relative. Mais comme la population totale augmente, le nombre de pauvres augmente en valeur absolue. 
    Le  coefficient de Gini aurait un intérêt si on voyait l’ évolution dans le temps. Il pourrait montrer par exemple que les riches sont à la fois de plus en plus nombreux et de plus en plus riches, 
    Ceci écrit, je ne suis pas spécialiste et peux me tromper.
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