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Denidid

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  • Premier article le 29/09/2010
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Derniers commentaires



  • Denidid Denidid 2 novembre 2010 22:20

    Les titres du Figaro sont sans ambiguité, ses éditorialistes pavoisent, car le mouvement social vient de subir une défaite d’importance. Il faut remonter loin pour faire une comparaison. Les décrets Laval dans les années 30 ?

    Mais parallèlement il y a eu une forte mobilisation. La première question est de savoir si le succès du pouvoir ne va pas lui donner l’idée d’aller plus loin dans la remise en cause du pacte républicain, ou si, craignant une mobilisation plus radicale, il va en rester là.
    Les syndicats se sont montrés « responsables ». Ils n’ont jamais poussé dans le sens d’une radicalisation du mouvement. Ils ont « laissé s’exprimer la base » , bref wait and see. Ils sont restés persuadés qu’une réforme des retraites était nécessaire, même si celle de Fillion ne correspondait pas à leurs vœux. Ils ont en mémoire les luttes patientes qui ont apporté ces fameux acquis qui font de la France aujourd’hui un des pays où la protection sociale est la meilleure. Ils savent qu’il y a des moments favorables aux luttes et d’autres non. Les syndicats, qui garde la mémoire des luttes ont estimé que le moment n’était pas venu de sortir de la tranchée parce qu’en face l’adversaire disposait d’une puissance de feu considérable, ne serait-ce qu’à cause de la conjoncture économique et de l’importance du chômage. Ils n’ont pas voulu envoyer les salariés au casse-pipe, car ils anticipaient l’échec.
    La seconde question qui se pose est de savoir s’ils vont récolter les fruits de cette prudence, ou si, une nouvelle fois, qualifiés de traîtres, ils vont être victimes des défections des salariés les plus combatifs et les plus engagés dans le mouvement.
    Ce sont des questions qui prolongent le constat de votre article, que je partage sans hésitation.


  • Denidid Denidid 29 octobre 2010 17:26

    @Patrick Ferrante

    Je suis allé voir vos autres articles et je partage largement vos analyses, y compris votre pessimisme.

    Les syndicats français sont des états-majors ne disposant pas d’une armée permanente, et ils ne peuvent compter, vu le faible taux de syndicalisation, que sur le volontariat lors de l’appel aux levées en masse. En outre, ils sont considérablement investis dans des tâches de cogestion (CA, CE, CNAV, CNAM gestion des carrières dans la Fonction Publique...) où il représentent les usagers. Ils s’inscrivent plus dans la durée que dans la flamboyance de l’action instantanée. Ils savent, qu’après les manif , il va falloir discuter âprement de dossiers compliqués avec des adversaires coriaces. Ces derniers savent d’ailleurs, à l’occasion, leur faire sentir leur faible représentativité (« quand il y a une grève, personne ne s’en rend compte »).

    Et cette représentativité est aussi contestée par les salariés dans l’action comme vous.

    En outre, le citoyen se débarrasse volontiers de son devoir de participation citoyenne, qu’il s’agisse de la vie politique ou de la vie syndicale. Quitte ensuite à critiquer sans nuance.

    Pour moi, les syndicalistes sont des héros très largement anonymes car, pour une Nottat passée à la célébrité combien d’obscurs travaillent guidés par un idéal qui n’est certainement pas l’enrichissement. S’ils avaient été réellement ambitieux, ils auraient fait carrière ailleurs.

    La campagne anti-retraites des députés a des relents d’anti-parlementarisme qui la rende suspecte. « A bas les voleurs ! » criaient les manifestants le 6 février 1934 en marchant sur le Palais-Bourbon. Certes, des élus manquent de dignité. Mais ce n’est pas une raison pour remettre en cause la démocratie représentative (ce que vous ne faîtes pas). Si nous élisons des médiocres, c’est d’abord à nous-mêmes qu’il faut s’en prendre.

    Ouch, cette défense et illustration du syndicalisme a pris beaucoup d’espace, pour le reste, je suis tout à fait d’accord avec vous. La seule nuance étant entre ce qu’il faut faire, et ce qu’on peut faire. 



  • Denidid Denidid 29 octobre 2010 12:43

    merci Pastori...

    car si je comprends bien les parlementaires sont tous des vendus, la gauche et la droite c’est pareil et les responsables syndicaux des traîtres. Les arguments populistes vont bon train. Les frustrations sociales ne doivent pas mener à la perte de toute lucidité. Certains savent en profiter.
    mais je réponds néanmoins à l’auteur.

    Le titre ne correspond pas au contenu. Le procès de la réforme est fait, mais des arguments pour démontrer la trahison, il y en a peu, à part l’opportunisme de Chérèque.

    -une remarque d’ordre général : la « trahison », est une explication utilisée de façon récurrente à gauche, et elle dispense d’une véritable analyse. Elle est à gauche ce que le « complot » est à la droite. Ainsi Mai 68 a été un « complot venu de l’étranger » pour la droite, et son échec a été une « trahison des syndicats » pour l’extrême-gauche. A chacun ses diabolisations.

    -le syndicalisme français est aujourd’hui dominé par le courant réformiste (CGT- CFDT). On peut le dénoncer ou s’en réjouir, c’est selon.

    Le retour de la tendance révolutionnaire (SUD) peut-être perçu comme une réaction à la vague néo-libérale.

    Par rapport aux retraites, les réformistes n’ont jamais poussé dans le sens d’une radicalisation du mouvement. Ils ont « laissé s’exprimer la base » , bref wait and see. Ils sont restés persuadés qu’une réforme des retraites était nécessaire, même si celle de Fillion ne correspondait pas à leurs vœux. Ils ont en mémoires les luttes patientes qui ont apporté ces fameux acquis qui font de la France aujourd’hui un des pays où la protection sociale est la meilleure. Ils savent qu’il y a des moments favorables aux luttes et d’autres non. Les réformistes ont estimé que le moment n’était pas venu de sortir de la tranchée parce qu’en face l’adversaire disposait d’une puissance de feu considérable, ne serait-ce qu’à cause de la conjoncture économique et de l’importance du chômage. Ils n’ont pas voulu envoyer les salariés au casse-pipe, car ils anticipaient.

    Alors trahison ? ou lucidité de stratèges aguerris ?





  • Denidid Denidid 28 octobre 2010 23:44

    Va falloir améliorer votre hygiène de vie !

    Les cotisations des actifs, c’est pour les survivants. Je suppose que vous avez déjà enterré quelques camarades de votre classe d’âge ; ceux qui meurent peu avant ou peu après l’âge de la retraite permettent d’équilibrer les comptes. 
    Ce sont les courtisans de Sarkozy qui veulent nous faire croire qu’on va tous finir centenaires.
    Bon, j’espère ne pas vous saper le moral.


  • Denidid Denidid 28 octobre 2010 21:11

     « normalisé » ça veut dire qui tient compte de la structure par âge, je suppose

    et merci pour cette mise au point
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