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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • easy easy 23 février 2013 17:18

     x   =   ² = + +  + +  + + + +



  • easy easy 23 février 2013 16:05

    Le Net aurait pu, a priori, régler ce problème automatiquement.
    Il n’en est rien 


    Les premières écritures du monde étaient des symboles. 
    Une sorte de Y à cornes courbes pour symboliser quelque vache (vallée des Merveilles)
    Et un phonème a été posé sur ce symbole
    Phonème alors tout aussi symbolique, qu’il vire au Meuhhh ou pas

    Dès lors, les pensées visibles sur son écran intérieur et stockables ont été d’abord symboliques 
    « Il y a trois minutes j’ai pensé Meuuuuh »



    Le Y ou le Meuh étant très loin de représenter la réalité totale de la vache.

    Concernant la réalité de ma table, un tiers en a une vision beaucoup plus shortée que la mienne car je l’ai fabriquée. Mais je ne sais encore que le milliardième de ce qu’elle est. 
    Et au fond, si elle ne m’était ni symbolique ni utile à quoi que ce soit, elle serait dans une décharge et n’existerait pour aucun humain (sinon un récupérateur).
    Elle a une réalité absolue indéfinissable et sa réalité pensable (beaucoup par moi, moins par les autres, autrement pensable par un récupérateur) ne dépend que de notre regard sur elle. Tout ce que je dirai de ses réalités, je n edirai à travers des mots chargés de symbolique et d’imaginaire (de représentation)


    Car au symbolique s’ajoute l’imaginaire où, là encore, la pensée est affichée sur l’écran intérieur et mémorisable, racontable, à partir des éléments symboliques
    L’imaginaire, au lieu de voir Meuhh, se met à voir « Merde ! Meuhhh va se barrer » ou « Meuhh doit être malade puiqu’elle a l’air amorphe » 


    Au symbolique initial, à l’imaginaire secondaire, s’ajoutent quelques maigres perceptions du réel mais qui ne peut être pensé autrement quà partir d’élement symboliques et imaginaires

    Au niveau de la pensée pensée et au niveau de la com, nous nous débrouillons amplement avec symboles et imaginaires. 
    Car dans l’action, nous tenons compte, sans y penser², des réalités qui sont indispensables à traiter :
    Je descends un escalier en considérant quelques paramètres réels utiles (seulement eux) en les pensant, mais sans me casser la tête à les penser². Ce qui me vaut des chutes

    J’ai rencontré Meuhhh, je vais la raconter aux copains et le dialoque sera infiniment plus symbolique et imaginaire que réel
    Soit je vais dire qu’elle est énorme en bon Marseillais, soit je vais dire qu’elle fait 3 mètres auquel cas j’utiliserais le symbole du mètre, auquel j’aurais ajouté le symbole du savant ou du rigoriste


    Du coup, les individus se définissent mutuellement non à partir de réalités trop complexes et insondables, mais toujours à partir de symboliques et imaginaires plus simples à dire « C’est un mec sympa »

    C’est curieusement avec ces éléments plus simples et finis, jamais réels, que par combinaisons et compositions nous produisons tout de même nos mesclums de caractères (dans lesquels nous nous enfermons)

    Si nous nous définissions à partir de nos réalités, ce serait dans le silence absolu et avec une pensée non pensée.
    Exit l’ego, exit la personnalité

    La pensée non pensée, nous ne savons plus ce que c’est sauf dans les fractions de seconde de surprise.
    Nous ne pratiquons quasiment que la pensée pensée

    Lorsqu’un poil de nez nous chatouille la narine, nous ressentons la chose, nous réagissons, ça dure deux secondes et nous avons pensé dans voir notre pensée.

    Le machinal existe encore mais nous ne savons qu’en dire puisqu’il n’est pas pensé. Après coup, si l’on nous oblige à nous expliquer sur un geste réflexe ou machinal, nous allons baratiner dessus mais ce sera pure invention. Nous pouvons à la rigueur mémoriser le geste que nous avons fait pour retirer ce poil. Nous pouvons nous souvenir de la sensation chatouilleuse, mais nous ne pouvons pas voir ce que nous avions pensé. 
    Nous ne pouvons voir et raconter que nos pensées² 

    Pour aller visiter des Indiens isolés, nous devrions noius imposer, si nous voulions les regarder sans a priori, de ne jamais penser².
    Nous serions alors vraiment anonymes tant vis-à-vis de nous qu’à leurs yeux. Nous serions invisibles. Nous serions, ça se produit parfois même à Paris, des fantômes

    Or cet état non pensé n’est pas possible sinon en de fugaces instants. Assez nombreux et durables si l’on s’y entraîne (Za Zen) 

    Disons qu’il est très difficile de ne pas se voir soi-même à travers un fatras symbolique et imaginaire mais quand on y arrive exceptionnellement, c’est en se taisant, en ne bougeant pas de choses compliquées ; en aucun cas en écoutant, en aucun cas en parlant, en aucun cas en regardant.


    Nous avons probablement le mode pensée non pensée qui fonctionne en permanence. Mais ce mode est masqué par le mode bruyant de la pensée²

    Il faut avoir le regard dans le vide pour être anonymes, sans ego

    Or là, sur le Net, nous bougeons un clavier complexe, nous regardons, nous écoutons et nous parlons



  • easy easy 22 février 2013 14:39

    **** Pour d’obscurs raisons, nos excréments sont tabous, ils « sont mauvais ». Ce dégoût impose un si grand mépris et, tout ce qui pourrait s’y rattacher est dévalorisé.****


    J’espère que ce n’est pas à cause du sexe que nous en sommes venus à tellement craindre nos crottes

    Toujours est-il qu’il me semble effectivement capital que nous réexaminions cette question de fond en comble.
    Retourner cette question, conduit à en retourner un train d’autres.
    Ça ne me dérangerait pas le moins du monde, pourvu qu’on découvre au passage que nous avons été trop hommistes (trop apolloninens, plus du tout dionysiaques)
    Si ce n’était nos haies de thuya, nos platanes, nos gazons, nos pigeons, nos grillons du métro et nos géraniums, nous, gens de la cité, nous n’aurions plus de relations directes avec la nature que venant du ciel
    Soleil, pluie, neige, étoiles nous intéressent mais ça ne fait pas le dyonisiaque, au contraire.


    Une cité qui drainerait très écologiquement les entrées de bouffe et les sorties de merde ne résoudra pas pour autant l’hommisme qu’elle engendre
    Elle médiatisera toujours la relation homme-nature et poussera encore l’homme à ne se féliciter que de l’homme.
    Un administrateur de cité ne voit que l’intérêt de la cité et la privilégiera toujours sur la nature
    La cité crée une déclaration de principe qui la rend prioritaire sur tout 
    Tous les discours étant ramenés à elle, elle s’augmente.

    Nous sommes de plus en plus citécentristes






  • easy easy 22 février 2013 14:11

    Tout combat d’arrière-garde est légitime
    En l’occurrence le vôtre est même légal
    Bonne continuation

    Pour ma part, j’estime que la messe est dite et qu’il y a d’autres choses bien plus importantes à considérer 

    En l’occurrence, notre relation à la nature.
    Or, le mariage, quel qu’il soit, de quelque époque qu’il soit, célèbre une relation inter humaine. Si cet hommisme était acceptable et équilibré dans les groupes de gens encore fortement et directement liés, mariés, communiant avec la nature, il est délirant d’hommisme exclusif dans les groupes qui n’ont plus, avec la nature, que des liens médiatisés, distants de la source.

    J’estime qu’il faudrait s’intéresser à célébrer des relations directes avec la nature
    (ce que nous faisons lorsque nous applaudissons la démarche de Pierre Rabhi, par exemple)

    Ainsi, en ce qui me concerne, toutes les fêtes ou focalisations exclusivement hommistes (apolloniennes, anti dionysiaques) me semblent superfétatoires dans les cités.



  • easy easy 22 février 2013 13:08

    Correction
    ***puisqu’elle conduirait à une très profonde REdéfinition de la cité ***

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