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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 21 février 2013 12:27

    *** Tout se passe comme si on voulait séparer définitivement celui qui pense et celui qui fait, tout se passe comme si on avait une sainte horreur de toute vélléité d’équilibre dans la complexité.***

    J’espère, j’espère vraiment que nous n’en sommes pas là uniquement parce que nous aurons voulu sniper l’Eglise. Ce serait trop con.

    Ailleurs, où l’on ne se sent pas le devoir de révolution laïciste, les ingés tripotent leur calculette, vont arroser le lingam, reviennent à leur calculette...
    Ils peuvent jouer de deux champs de valeurs sans complexes



  • easy easy 21 février 2013 12:12

    **** Il se trouve que je connais un ingé en modélisation chez michelin, je vais lui faire suivre votre questionnement.****

    Viiiiiite Robert, viiiite, SVP !
    Je ne veux pas mourir sans avoir la réponse de cet ingé
     
    Accessoirement, demandez-lui qu’il vous explique pourquoi Michelin achète des pigments de couleurs vives à un fournisseur (de Montreuill sous Bois) qui ne pige pas plus que moi cet étrange besoin (qui est peut-être lié à un choix de matériaux de charge, qui répond alors plus à la problématique d’usure-adhérence-souplesse qu’à la problématique de couleur finale)



  • easy easy 21 février 2013 12:03

    ****« Tu finiras toujours par choisir, parceque tu veux vivre. »****

    La première fois que j’ai repoussé les métaphores c’était quand j’ai entendu Indira Gandhi lancer, lors d’une campagne politique :« L’opposition, c’est comme une orange, unie à l’extérieur, divisée à l’intérieur » 

    J’ai vu la manipulation par l’enfermement d’une personne dans une image simpliste

    Dito pour « Il faut travailler plus pour gagner plus » 
    Pour « Le travail rend libre »



    Au fond, les gens ne sont pas cons. 
    Sur le coup, ils ne disent rien mais de retour devant leurs pénates, ils réfléchissent à ces métaphores ou aphorismes et prennent du recul.
    C’est certain, ils ne sont pas naïfs.
    Mais le Verbe l’emporte.
    Ces aphorismes sont trop beaux et ils ont prouvé, sur place, lors du meeting, qu’ils imposaient le silence aux auditeurs.
    Ah la formule
    Ah le sens de la formule

    La tentation est alors énorme pour ceux qui n’y croient pas, de les citer à leur tour. Les gens répètent des aphorismes parce qu’ils sont efficaces sur le coup, même quand ils n’y croient pas.
    Mieux, ils les répètent afin de voir si quelqu’un peut produire sur le champ de quoi les casser. Tant que personne n’aura cassé « Pierre qui roule n’amasse pas mousse » les gens l’utiliseront comme arme pour fermer un bec

    Il y a donc des créateurs de formules (ils les utilisent, ils les utilisent pas, ça dépend) et, si nul n’est con, il y a beaucoup de gens qui ne savent pas créer, inventer des formules. C’est uniquement ce fait de l’incapacité de beaucoup à inventer des aphorismes, qui produit la répétition d’aphorismes pondus par des créatifs 



    Je déteste l’âne de Buridan, comme je déteste l’allégorie de la caverne
    Mais au seul sens où je desteste celui qui les utilise pour se hisser
    (Ce n’est pas tant l’épée qui est le problème que celui qui s’en sert. J’aimerais bien dessiner, fabriquer des épées mais je ne voudrais pas qu’on s’en serve)

    Alors que nul n’a jamais vu un âne se laisser mourir entre eau et avoine, alors que nul n’a jamais vu des gens rester coincés au fond d’une grotte, on s’est enthousiasmé pour ces formules parce qu’on ne savait pas en pondre d’autres (Platon lui-même l’ayant acheté à un pythagoricien)



    Bin oui : « Tu finiras toujours par choisir, parceque tu veux vivre »

    Voilà qui invalide Buridan



    Votre texte, en dialogue, comporte une dominante réflexive douloureuse à la Poe
    Son personnage principal vacille, se ressaisit, résiste au trouble, sort sa règle à calcul, revacille, sort sa loupe, doute...

    Il y a ce principe d’exploration des intériorités chez Dostoïevski mais les débats intérieurs sont alors exposés par un oeil tiers, externe



  • easy easy 21 février 2013 11:08

    ***Et en plus vous me traitez d’algébriste ! Monsieur, je vous convoque pour un duel au fleuret à potron-minet ! (coup de gant) ***

    Vous m’envoyez vers une histoire que j’adore : le duel Lifar / Cuervas. En son épilogue exemplaire. J’aurais aimé vivre ça

    (Il y a quelque chose du Marchand de Venise dedans)



  • easy easy 21 février 2013 11:04

    Vergès illustre le paratonnerre

    J’ai été un paratonnerre mais seulement à échelle Familiale, quasiment pas sociale, entre mes 15 et 55 ans.
    Depuis, je ne le suis plus du tout dans la « vraie vie » comme on dit
    Je réalise que j’aurais gagné à seulement approcher les paratonnerres, à ne pas en être un.



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