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eric

Travailleur émigré en russie

Tableau de bord

  • Premier article le 06/01/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • eric 22 novembre 2007 05:45

    Et si la vrai cible c’était les prébendes syndicales ?

    Depuis de longues années, la mouvance extrême gauche alter, écolo bio équitable nous prévient que puisqu’on ne l’écoute pas assez, puisque le « peuple » est trop abêtit par TF1, il va bien falloir qu’elle passe à des actions de sabotages, destructions , ratonnades d’adversaires politiques, « civiques citoyennes non violentes« .

    Elle explique longuement comment, pourquoi, suivant quelles modalités ne pas tomber sous le coup de la loi. Notamment le truc, canal politique canal militaire etc...

    Le raisonnement est assez simpliste, nous ne sommes pas en démocratie puisque les gens ne nous écoutent pas. C’est la faute de TF1 de Sarkozy, de l’élite ultralibérale mondialisée et barbare. Devant ce déni démocratique, il faut bien réveiller le peuple et tous les moyens sont bons.

    Il y en a plein leurs sites et depuis longtemps

    http://jeanzin.free.fr/index.php?2005/12/07/18-les-7-principes-de-la-desobeissance-civile-de-howard-zinn. http://www.sud-etudiant.org/article.php3?id_article=495
    http://rebellyon.info/article1836.html http://infoblog.samizdat.net/2006/03/19/le-mouvement-contre-le-cpe-fait-sa-tele/ http://www.sudeducation84.org/article.php3?id_article=49

    C’est même une question de cour au lycée en filière ES. Sur les formes d’action nouvelles des nouveaux mouvements sociaux. http://brises.org/ses.php/Section/index/sectId/169/sectBranch/1

    On nous précise même exactement ce qui va se passer et comment. Nous sommes raisonnables, mais certains, plus jeunes, plus militants, ne supporterons pas longtemps que vous ne nous écoutiez pas et bien sur, nous n’y serons pour rien, on vous aura prévenu.

    Il est donc extrêmement vraisemblable que les sabotages à la SNCF trouvent leurs origine chez ces gens. Non pas nécessairement qu’un responsable sud ou CNT ait pris la décision formelle de donner l’ordre de poser des chiffons enflammé, mais leur discours récurrents sont une justification à priori de ce type d’« engagement citoyens ».

    Entre les enquêtes de police et les gros bras de la CGT qui n’aiment pas que l’on touche à l’outil de travail et savent sonner la fin de la récré, il est non moins vraisemblable que ces mouvements « spontanés » seront en définitive contrôlés. On ne peut qu’espérer qu’entre temps il n’y aura pas de « morts non violent citoyens » comme à Quevert.

    En revanche la question de la réintégration dans le jeu démocratique de ces « minorités actives reste posée.

    Un des enjeux de l’ »extrêmisation « est celui de la répartition du pouvoir en interne entre syndicalistes et entre gauches. A l’université, la CNT essaye de profiter de la loi Pécresse pour doubler l’Unef sur sa gauche. A la SNCF les militants sud en font de même avec la CGT. A l’éducation nationale, c’est la lutte pour les décharges syndicales et autres fromages.

    Les dits fromages, entre les effets de « génération » et l’absence de réelle démocratie syndicale restent bien contrôlé par les anciens, les syndicats « représentatifs« .

    Peut être une loi de démocratisation du fonctionnement des syndicat en permettant à l’« ascenseur social » de l’engagement syndical de se remettre à fonctionner les apaiserait elle un peu.

    Mais quand on voit comment le syndicats réagissent à l’idée que leurs successeurs seront traité comme les autres français, en matière de retraite on peine à imaginer qu’ils acceptent un partage ici et maintenant de leurs avantages avec leurs jeunes rivaux.

    Nous risquons de continuer à payer longtemps le coût de la lutte de classe interne aux gauches.



  • eric 21 novembre 2007 10:18

    Il ne sont pas immatures, ils sont vieillis avant l’âge.

    Ce n’est pas à leur jeux qu’ils jouent mais à celui de leurs parents et enseignants.

    Ils jouent à la communion fusionnelle dans une violence plus ou moins simulée au sein de laquelle on prouve que l’on est prêt à renoncer à son individualité au bénéfice du collectif.

    Ils jouent à libérer leur pulsion les plus primaires, comme les autres enfants de leur age, mais comme « on » leur a répété que le foot c’est pour les bac moins 4 et que draguer c’est macho, ils le font dans la rue.

    Il jouent au rite de passage formateur et fondateur de la gauche, prouver que le moment venu on est parfaitement capable de comprendre qu’une certaine dose de violence est « malheureusement nécessaire » en politique. Ils jouent à montrer leur allégeance au mythe de la révolution.

    Ils jouent à tenter, en faisant semblant de leur ressembler, d’intéresser leurs parents militants qui à force de réunions tardives n’ont pas eu le temps de s’occupper d’eux.

    Ils jouent à l’ascenseur social via l’activisme politique, qui plus que les diplôme à permis la réussite de leurs parents, sans savoir que la reproduction sociale est déjà à l’oeuvre parmis eux. Le fils Julliard se verra offrir des postes, le fils de prolo finira dans la marginalité sociale, comme aprés 68.

    Ils jouent à se rassurrer sur eux même. Certes, ils appartiennent aux facs les plus nulles, celles ou il y a le moins de débouchés, ou les profs sont les plus politique, et leur avenir n’est pas rassurrant en l’abscence de création de poste de fonctionnaire. Mais ils jouent à faire semblant de croire que c’est la faute de la société et que faute d’être une future élite ils peuvent être une avant garde.

    Tous cela est très triste. Leur parent les envoient au casse pipe pour défendre des avantages dont ils ne bénéficieront pas.

    Ils sont l’arrière garde du prolétaria.



  • eric 13 novembre 2007 16:03

    Inconvénient du on line, cela va trop vite et on se fait parfois mal comprendre !

    J’aime beaucoup Ellul que j’ai un peu croisé je l’ai cité au sujet de ce que vous dite sur la technologie

    « Ce n’est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (...) Ce n’est pas l’Etat qui nous asservit (...), c’est sa transfiguration sacrale (...) »

    - Jacques Ellul, Les nouveaux possédés, Paris, Fayard, 1973, p. 259.

    « J’ai montré sans cesse la technique comme étant autonome, je n’ai jamais dit qu’elle ne pouvait pas être maîtrisée. »

    - Jacques Ellul, Changer de révolution, Paris, Seuil, 1982, p. 224.

    On pourrait dire la même chose du marché. Mais Ellul est chrétien, il est optimiste.

    Girard est le plus grand !

    Dupuy est intéressant mais je soupçonne chez lui une possible tendance à élaborer un discours sur la complexité un peu technocratique Je ne connait pas Billeter.

    Vos articles m’intéressent vivement par ce que c’est la première fois que je vois quelqu’un essayer de donner un contenu autre que purement « post néo marxien » à un concept qui vogue vaguement dans les rélfexions de gauche aujourd’hui qui est celui de marchandisation, et plus précisément de marchandisation ultralibérale.

    Au cours d’une conférence de Marcel Gaucher, qui est la savonnette à vilain de gauche de la pensée de Girard, j’ai d’abord cru que ce que le terme cachait était le reproche fait au marché de donner le choix aux citoyens. Gaucher prié de donner un exemple citait l’éducation nationale ; Comme il s’agit d’une de nos adminsitrations les plus rétives à tout contact avec l’extèrieur quel qu’il soit ( notamment fort taux d’endogamie) cela me surprenait un peu.

    J’ai compris que la marchandisation, ce n’est pas que Mac Donald ou Marlboro sont trop présent dans l’école, mais que les parents, voir les enfants veulent au’on leur demande leur avis, qu’on leur rende compte des résultats, ont des attentes propres vis à vis de l’école et entendent qu’on en tienne compte et que cela est très mal vecu par des enseignats qui étaient persuadé qu’il étaient là pour éduquer la société à leur idée : l’idée de la « bonne société ».

    Puis en lisant Guillebaux, quelques alter etc... il m’a semblé que plus profondément, ils reprochaient au marché de leur laisser le choix à eux. Qu’ils représentent des gens , beaucoup plus sensible qu’on ne pourrait le croire à l’emballement consommatoire mimétique.

    Guillebaux notamment s’indigne que les riches et certains pauvres dit il, aient encore des familles. C’est très bien vu. Avoir une famille nombreuse c’est faire délibérément le choix de renoncer à un niveau de consomation quel que soit le niveau de revenu par rapport à ses pairs.

    Tous sont frappés mais tous n’en meurent pas. Les familles nombreuses catho par exemple sont la preuve que l’on peut, en partie, résiter à l’emballement consommatoire.

    A l’heure ou, collectivment, nos revenus et notre niveau de vie n’ont jamais été aussi peu déterminé par les marchés ’part des services publiques et des trasnferst sociaux) il faut bien trouver quelques part une rationnalité à cette angoisse obsidionnale que semble provoquer le marché chez certains.

    Mon présentiment est que cela est intéressé.

    Quand les mêmes nous disent que le service public ou la vie associative ont vocation a recréer du lien social et que ce n’est qu’une question de poste et de moyens, on a exactement la même réification du social que celle qu’ils reprochent au marché. La seule vraie différence étant que l’argent ne finit pas dans les même poches.



  • eric 13 novembre 2007 13:24

    J’ai un souvenir lointain d’Arendt que j’ai lu il y a longtemps.

    Pour ma part je trouve que l’analyse de Girard du totalitarisme comme une regression collective sacrificielle religieuse face à une indifférenciation trop insupportable, en général porté et supportée par des classe moyennes éduquée, me parait bien rendre compte de la diversité dans les formes comme de l’unité dans le fond des totalitarismes. Le reste étant affaire de génie national. Quand on a besoin de trouver des koulaks des juifs, des cafirs ou des élites ultralibérales mondialisée, à sacrifier, on finit toujours par les trouver, quitte à les créer de toute piéce.

    Tient un exercie assez rigolo, vous prenez un site islamiste et un autre altermondialiste. Vous changez occident croisé par système capitaliste, élite ultralibérale par juif, Lobby israélien par sionniste, vous gardez amérique bushiste, et vous verrez que les discours sont parfaitement homothètiques à systèmes economiques différents. cela marche aussi d’ailleurs avec les Nazis et les Bolcheviques.

    J’ai lu l’article sur Billeter et c’est effectivement un très bon exemple de pensée totalitaire. Méconnaissance de la réalité, déformations mythologiques, dénonciation de complots occulte de forces obscures pour prédire des lendemains apocalyptique, jargon pseudo scientifique.

    Par rapport au discours socialiste traditionnel on peut noter un affaissement qualitatifs de la pensée. On avait encore vaguement un humanisme qui laissait penser que les hommes ou certains d’entre eu pouvaient faire quelque chose et que demain, cela irait mieu. Ici c’est beaucoup plus apocalyptique et pessimiste.

    Heureusement, grace à Arendt ; Dupuy et Girard, et Ellul sur la technique, le potentiel totalitaire de tels écrit est désormais transparent.



  • eric 13 novembre 2007 09:25

    Evidemment ! Capitalisme est un mot qui ne veut objectivment rien dire sur le plan politique puisqu’avec des structures du capital et de sa propriété similaires on a connu et on connaît des régimes différents.

    Nous disposons d’une expérience pratiquement chimiquement pure pour évaluer son rôle dans le totalitarisme. Le Nazisme avec un capital privé de juré même si sous un étroit controle de l’état Nazi et de trés grosses entreprises. Le Stalinisme avec un capital entièrement étatisé. En tirant les choses par les cheveux, on pourrait rajouter l’expèrience Khmer rouge, avec une quasie disparition du capital productif au sens moderne.

    On pourrai peut être,à la rigueur, prétendre que c’est à cause du comportement de Krups que les électeurs sociaux démocrates de la classe moyenne d’allemagne du nord ont porté Hitler au pouvoir (voir statistique électorales chez Emmanuel Tod) mais 15 ans aprés la dispariton des rares entrepreneurs capitalistes russes, leur prêter un rôle dans la grande terreur Stalinienne parait plus difficile.

    A cet égard, et dans une perspective girardienne, le mot capitalisme signifie essentiellement qu’il y a « quelque part » des méchants responsables des difficultés d’une société. En cela c’est presque plus un terme religieux qu’autre chose.....

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