Marauder : --------------- Tu évoque des choses sur mon compte sans même me connaître ! Ton petit couplet montre bien qu’en vérité, c’est la haine qui t’habite.
Tu
illustres le problème que pose les gauchistes : ce n’est pas ce qu’ils
pensent, mais les moyens qu’ils emploient pour l’imposer : ruse,
manipulation, violence, insultes...etc
Aucune discussion rationnelle n’est possible ainsi.
C’est
de plus une preuve d’égoïsme. Un véritable altruiste sait toujours
entendre les arguments d’autrui, car il a la compassion nécessaire pour
se mettre à sa place et considérer son point de vue.
L’altruisme du gauchiste est faux et surfait : C’est une imposture pour
masquer un égoïsme patenté. C’est la ruse du Loup déguisé en mouton.
Alinea : ---------- j’en dis que cette idéologie peut avoir des aspects intéressants, sauf quand elle se réduit sous l’empire de certaines élites à du malthusianisme repeint au vert.
Marauder : -------------- Il n’y a pas plus égoïstes et individualistes que les gauchistes. La preuve, alors que les gens du Tarn sont plutôt favorables à la retenue d’eau de Sivens, il faut que ces gauchistes viennent de toute l’Europe pour imposer leur propre idéologie...
Ta cause qui « nous » concerne tous, c’est juste ton idée propre. En employant ici « nous concerne tous », tu te permets de te mêler de ce qui ne te concerne pas, d’exclure toute discussion avec ceux qui pourraient ne pas être de ton avis, ceci pour soulager tes propres désordres intérieurs... Si ça ce n’est pas de l’égoïsme...
Quant à tes fleurs, on sait bien qu’il s’agit d’une stratégie machiavélique, pour paraître et manipuler l’opinion, de même que le fait de se grimer en Clown... Après les fleurs, c’est les coktails molotovs. Tout ça est bien huilé. Trop bien même. M’est avis que derrière tout ça, il y a des Oligarques plein de pognon, comme Mr Soros par exemple, qui téléguident ce pseudo-mouvement écolo, non pas pour servir à l’humanité et à la nature, mais bien plutôt pour imposer des politiques malthusiennes.
Il faut voir que les Zadistes de Sivens venaient de toute la France, mais certains venaient aussi de l’étranger. Certains sont véritablement des activistes professionnels (payés par les allocs ou par Papa et Maman). Combien venaient du Tarn ? Rémi Fraisse venait de Haute-Garonne (Plaisance-du-Touch).
Le peuple du lieu, lui, était plutôt favorable au projet.
Bref, démocratie participative ou pas, cela n’aurait strictement rien changé : les activistes en question ne sont en rien le peuple de ce lieu, ils habitent le village global. Ils nomadisent de Zad en Zad à travers l’Europe pour imposer une idéologie politique.
J’insiste : votre dénonciation est infantile, puisque prétendre parler au nom de Dieu, n’implique pas nécessairement que ce qui est dit est faux... or ce n’est que le faux qu’il faut dénoncer... Le problème principal est de savoir si ce que les gens prétendent est vrai. D’où le critère empirique que j’ai exposé.
Quant à cette histoire d’amalgamer « bondieuserie et rationalisme scientifique », vous m’accorderez j’en suis sûr que Leibniz est un éminent représentant du rationalisme scientifique, mais que sa monadologie est remplie de bondieuserie.
Mes définitions ne sont pas tordues, mais s’appuient sur Leibniz. Je vous rappelle la démonstration, dont j’ai mis déjà nombre de référence.
La logique classique propose deux modalités. Voir logique modale.
1° La modalité nécessaire, dont la vérité (de raison) est absolue et dont la contradiction est impossible. 2° La modalité contingente, dont la vérité (de fait) est relative et dont la contradiction est possible.
La modalité nécessaire correspond aux raisonnements analytiques et déductifs : C’est un raisonnement qui va du général au particulier (i.e : de spécification). À partir de prémisses, dont la vérité est assurée, la conclusion est sans conteste, et la contradiction de la conclusion est impossible (modèle du syllogisme).
La modalité contingente correspond aux raisonnements synthétiques et inductifs : À partir d’un ensemble de fait connus, on peut conceptualiser une théorie qui permettra de retrouver ces faits par déduction : c’est un raisonnement qui va du particulier au général (i.e : de généralisation). Mais il peut exister plusieurs théories pour recouvrir les mêmes faits. De plus, il peut s’avérer des faits qui obligeraient à remettre en cause la théorie ultérieurement, comme on l’a constaté régulièrement en science dans l’histoire. Ici, les prémisses sont des faits, mais la conclusion (qui est une conceptualisation) n’est pas sans conteste, et la contradiction de la conclusion est possible.
Ainsi, selon la modalité contingente, toute conceptualisation peut toujours être contestée, et cette contestation peut être sans fin. Ainsi, il faut une conceptualisation hors de cette suite sans fin, et, pour citerLeibniz, on l’appelle Dieu.
Et ça tombe bien, puisqu’il y a toujours un reliquat d’indéfinissable dans la modalité contingente et que Dieu n’est jamais complètement défini. La modalité contingente est nécessairement approximative, donc le concept de Dieu est nécessaire et nécessairement approximatif. Dieu recouvre ainsi toutes les conceptualisations possibles.
Il s’ensuit que n’importe qui qui prétendrait avoir une théorie absolue et définitive, soit se trompe, soit fait une imposture, puisque les propriétés-même de la modalité logique de contingence implique toujours une possibilité de contradiction de sa conclusion.
Voyez, jusqu’ici, tout le raisonnement n’est que de pure logique.
Maintenant, pour tester une théorie, il faut se référer à l’expérience de ses applications. Ca, c’est une pure méthode scientifique.
PS : je ne suis pas « étudiant en réthorique catholique », je suis de formation ingénieur en physique, de profession informatique, j’ai pour loisir les cafés philosophiques, je m’intéresse à l’histoire des sciences, et au sens large, à l’histoire des idées.
Je vous l’ai déjà dit : comme vous prétendez, avec Bakounine, apporter une vérité infaillible, cela revient au même que ce que vous dénoncez, et, en vérité, vous vous dénoncez vous-même...
De plus, votre offuscation est infantile : c’est inévitable que des gens prétendent dire la vérité alors qu’ils ne font qu’évoquer ce qu’ils croient. Le problème qui se pose est plutôt de savoir déterminer ce qui s’approche le plus de la vérité parmi toutes les affirmations contradictoires.
Comment s’y retrouver ? Je vous l’ai déjà dit : il suffit de confronter ces idées à la réalité, de regarder les fruits de l’application des croyances, puis de comparer entre ce qui est annoncé et ce qui en résulte. Pour ma part, je trouve que les fruits du christianisme, science
classique, art classique,..etc sont nettement meilleurs que les fruits
de la modernité, avec sa science moderne paradoxale et son art moderne
laid. Les fruits du libéralisme, qui propose la prospérité, c’est la faillite. Les fruits du communisme, qui propose l’émancipation, c’est la tyrannie. Quant aux fruits de
l’anarchisme, ils sont tout simplement inexistants.
Pour ma part, ce critère ne me laisse aucun doute quant à ceux qui s’égarent le moins. Je n’en cherche même pas l’explication, mon critère est empirique.
Quant à la question de savoir si je me sens en difficulté : je vois bien depuis le début à constater vos sentences définitives, ce qui est preuve de sectarisme, que je ne peux vous convaincre. Je n’ai donc eu qu’à dérouler mes arguments le plus clairement possible, car, en conséquence de votre tournure d’esprit, que j’ai déjà rencontrée, vous ne pouvez éviter d’exploser en rage et insanité, ce qui vous enfonce fatalement aux yeux des lecteurs.
Donc non, je ne me sens pas en difficulté, ce fut très simple et tout droit : il m’a suffit de parfaire ma démonstration et de la rendre la plus claire possible.