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  • funram funram 22 mai 2007 22:52

    (Totalement hors-sujet) Le principal problème est que le français n’a pas le monopole des désignations surnuméraires... Déjà que pour un non-germaniste, comprendre un projet technique Bosh (par exemple) n’est pas facile, mais en plus, lorsqu’on a droit à ce genre de petits tours... bref !

    Pour revenir à l’esperanto, je ne suis vraiment pas convaincu que cette langue (dont on peut faire des chansons, des poèmes et des romans) soit la solution à l’entente technique universelle... la mondialisation aurait plus besoin d’un langue adaptable mais rigoureuse et précise, d’où ma préférence pour le Volapük, que je ne parles d’ailleurs pas du tout et dont les seules connaissances que j’ai viennent de Wikipédia (avec la rigueur et la fiabilité que l’on sait...). Dans l’optique d’une langue universelle, si on tient absolument à l’esperanto, il faudrait donc en créer une autre forcément abscone et redondante mais qui présenterai l’avantage de rendre compte du langage technique... Parce que la concorde entre tous, ça passe aussi de mon point de vue par une facilité de compréhension technique. L’esperanto (ou autre(s)) peuvent parfaitement bien convenir à la vie de tous les jours, mais ils sont bien trop inadaptés à certaines rigueures des métiers techniques... Dans ce domaine, les deux meilleures langues sont sans contestation possible l’anglais et l’allemand (les pires étant les langues asiatiques, de ce que l’on m’a dit, mais je n’ai jamais eu la malchance de devoir travailler sur un projet en coréen ou en japonais...).

    Et puis même pour la poésie, je trouve l’esperanto bien moins beau à l’oreille comme à la vue que la langue de Molière (ma fibre nationale ? Cocoricooo !) ou de Goethe. Mais ça, c’est du cadre de la simple appréciation personelle.



  • funram funram 22 mai 2007 22:16

    C’est vrai que c’est grisant, ce sentiment d’unicité, hein ?

    Bon, moi, je le retrouve dans des choses moins terre-à-terre qu’un langage (quoique si on en croit les partisans, il s’agit-là d’un sujet transcendant tout matérialisme, mais ça va être difficile de me convaincre), mais après tout, si certains veulent se différencier à travers cela, peu m’importe, qu’ils s’amusent. Et idéologiquement, cette différenciation de la « masse » d’une manière ou d’une autre me séduit assez. Mais alors si l’esperanto se limite à cette seule vocation, qu’on arrête de le (la ?) brandir comme le flambeau de la civilisation humaine future unifiée (quelle horreur !).

    Bon, evidemment, l’esperanto n’a pas été créé dans ce seul but, du moins je l’espère. Sinon, c’est perdre beaucoup de temps pour pas grand chose.

    Et d’un point de vue linguistique, le peu que j’ai su de l’esperanto m’ammène à le considérer comme peu pratique. A tout prendre, je lui préférerai le Volapük, l’idéal étant pour moi un langage réellement technique (je suis ingénieur, pour information, et les problèmes de compréhension dans le domaine technique ne se rencontrent pas qu’avec les langues étrangères, je vous assure ! la norme en la matière serait même plutôt la « surexpression » de la langue maternelle... à croire que dans tout ingénieur, il y a un prosaïcien qui someille).



  • funram funram 22 mai 2007 22:07

    Je tenais juste à faire savoir qu’entre « partisan » et « usager régulier », il y a un sacré gouffre à franchir. Même un fervent partisan d’une cause peut tout à fait rester simple observateur sans prendre part aucune à cette cause.

    C’est ainsi qu’un fervent partisan de l’esperanto comme le sont des personnes telles que M. Grin susnommé, ou alors pour quelqu’un de moins connu, mon père, n’ont quasiment jamais utilisé ce langage dans leur vie de tous les jours. C’est la même distinction qu’entre un maire affilié à tel ou tel parti et un maire élu avec cette étiquette (ou alors entre le « sympathisant » et le « militant » à l’échelle du citoyen ordinaire).



  • funram funram 22 mai 2007 21:38

    Bien le bonjour, mesdames, messieurs. Je vous fait grâce du « mesdemoiselles » depuis qu’une loi a tranché la question pour moi. C’est avec ravissement que j’ai découvert ici cette joutte, ou plutôt ce duel à mort pour une cause somme toute assez creuse, au fond.

    Car rendons à César ce qui est à César (non, vous pouvez ranger cuirasse et sandales, c’est une figure) : les interventions répétées du sieur Asp Explorer auront au moins fait rire les néophites sur la question tels que moi, à votre contraire. Et à la lecture de ces différents posts, et malgré toute la bien-pensance pro-espérantiste qu’on sermonne au français moyen pour peu qu’il s’intéresse de près ou de loin à cet idiome, il faut bien que j’avoue que face à l’agréssivité sans bornes dont les défenseurs de cette illustre langue (100 ans et quelques, si je ne m’abuse ? vous m’excuserez, je pense, de négliger de remonter ma page afin de compulser la date exact de création par le Dr. Zamenhof), les commentaires pertinents autant qu’incisifs et extrêmement bien construits (ce qui manque souvent dans les commentaires en général, sur ce sujet comme sur les autres, ce que je déplore à chaudes larmes) qu’il lance telles des piques adroites sont bien plus attrayantes et intelligentes que les déploiements quasi-vains de messires Masson et co. pour la défense et la promotion de leur cause. Oui, j’affectionne les styles lourds.

    Bref, en un mot comme en cent (attendez-vous malgré cette locution à un immense pavé, je me connais : quand je commence une phrase, elle ne s’achève que neuf ou dix lignes plus bas !), étant donné que je suis un être humain, je sois tout naturellement porté vers le jugement ad-humanum, autrement dit à juger de la pertinence des propos des individus sur la manière dont ces mêmes individus agissent et réagissent, j’ai une très nette tendance à préférer votre détracteur à votre cohorte de vaillant défenseurs d’une cause perdue (oui, l’esperanto, à l’heure de la mondialisation sauvage en expension exponentielle est malheureusement pour vous comme pour l’humanité, s’il faut en croire Tolstoï, Umberto Eco et quelques autres individus, une cause définitivement perdue, et ce quelle que soit votre opinion là-dessus... mais comme j’aime bien les défenseurs des causes perdues, tout n’est pas perdu, hein ?). « Pourquoi cela ? », me demanderez-vous, et vous auriez raison de vous interroger à ce propos.

    Je répondrai à cette interrogation de la manière suivante : je n’aime guère les haineux. Oui, le mot est laché. « Haineux », c’est ainsi que j’ai au premier abord jugé M. Masson et sa horde (notez le passage de la fière cohorte défendant l’esperanto sabre au clair, pavois paré et étendard au vent à la horde rutilante et sauvage), et la suite des réponses opérée par eux n’a fait que me confirmer cette tendance. Oh, bien sur, il s’est trouvé force coups bas d’un côté comme de l’autre, mais force est de constater que l’élévation du débat s’est très souvent trouvé ailleurs que chez ceux qui la réclamaient à corps et à cris (ceux que par égard pour eux et au plus grand détriment de l’esperanto je nommerai « esperantiste » et pas « massoniste », ce dernier terme étant par trop équivoque, si vous avez suivi), et qu’au moins, Asp Explorer, lui, tient un discours tout à la fois cohérent et drôle. Evidemment, il y a plusieurs degré, et M. Masson que j’ai tenu pour le grand initiateur de ce mouvement esperantiste radical et obtus se trouve être l’un de ceux qui, au sein de cette mouvance grouillante, se comporte le mieux.

    Je tacherai encore une fois d’être bref en disant que je considère que sur la forme, la supériorité du pourfendeur d’esperanto est incontestable. Evidemment, ce n’est là que mon opinion, mais comme je ne me targue pas d’appartenir à une quelconque « élite », j’ose supposer que mon jugement est représentatif d’une certaine tendance générale (quoiqu’à ce sujet, on ne puisse être sur de rien). Autrement dit, chers esperantistes, vous avez perdu la bataille de la forme.

    C’est quand même grave. Enfin je veux dire, personellement, ça me generai terriblement si j’avais à apprendre un langage dont les seuls représentants que j’ai connus (si l’on excepte deux bonhommes à la fête de l’Humanité - le journal - qui avaient l’air assez... amateurs de substances composites relativement illégales) se livraient incéssament à un lynchage en règle de quiconque remettait en cause un tant soit peu les préceptes de quelque chose qui leur porte certes à coeur mais dont l’éssentialisme pour leur vie est assez discutable. C’est là l’attitude la plus proche de ce que je considère personellement comme du fanatisme. Ni plus, ni moins.

    Bien sur, il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier, mais sur la masse largement supérieure en nombre des esperantistes dans ce sujet, la norme comportementale semble plus être un profond désir d’éviscération de son prochain à coups de hache ou de croc de boucher qu’un rêve de concorde entre tous les hommes...

    Aujourd’hui, pour promouvoir n’importe quel produit, ce qui compte, c’est avant tout l’image. La com’, comme disent les publicistes (ils ne disent pas granc chose). C’est vraiment LE truc qu’il manque à l’esperanto.

    Parce que si vraiment cette langue possède toute les vertus que garantissent ses partisans, même le plus gigantesque des complots international comprenant pêle-mèle communistes, américains, nazis, bourgeois, monarchistes, fascistes, anarchistes, et autres n’aurait guère pu faire quoi que ce soit face à son influence, surtout au début du XXème siècle. Donc c’est un problème d’image. Parce que si à l’appogée de l’esperanto dans le monde européen (vers 1930 si je ne m’abuse), l’image du traditionnel intellectuel barbu aidait grandement une mouvance à se développer, aujourd’hui, ça, c’est fini. On est passé à un autre stade.

    C’est peut-être bête, mais c’est ainsi.

    Bref, j’ai quelque peu digressé sur ce sujet, mais après tout, j’ose avoir la prétention de croire que dans ce tas de gros n’importe quoi, il se trouvera quelque chose pour attirer votre attention.

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