@6ber je ne sais pas quel sont vos références en anglais, par contre je constate que votre expression en français mériterait au moins une relecture (mes efforts sont puérils ; ayant quelques lettres sont ravis (sans virgule) ). J’aimerais aussi bien comprendre quel est le rapport entres vos références outre-manchiennes et mon subjonctif.
Pour votre information, l’emploi de ce plus-que-parfait du subjonctif et d’un vocabulaire soutenu (je ne connaissais pas se qualificatif du mot vocabulaire, merci de me l’apprendre), ils servent d’abord à répondre aux petits défis que je me lance parfois dans la rédaction d’un post. J’essaye aussi d’en agrémenter la lecture, tout en tachant de garder mon propos le plus clair possible. Plutôt que de vous en offusquer, vous auriez pu au moins en apprécier l’effort. De la part d’un défenseur du français, c’eut été bienvenu.
Quant à votre affirmation que tous les anglais lettrés prisent le français même au-dela de leur langue propre, ça ne coute pas cher de le dire. Quitte à user de déclarations péremptoires, je vous répondrai : mon cul.
Ben voyons. Il ne nous manquait plus que les délires pseudo-scientifiques d’un analphabète pour finir de ruiner le peu d’intérêt de l’article.
Alors bon, que vous teniez absolument à passer pour un ahuri en déblatérant vos théories farfelues au vu de tous, c’est votre problème. Si vous pouviez le faire en faisant des phrases dans un français compréhensible, vous éviteriez au moins de passer pour un cuistre. « ... avec vous repères autour du soleil sa bouteille ? ». Ça veut dire quelque chose, ça ? Vraiment ? On ne dirait pas.
Mention spécial à la bobonne de gaz qui contient l’hélium. A défaut de vous comprendre, j’ai au moins bien ri.
L’apparence de quoi ? De quelle fiabilité parlez-vous ? En seriez-vous à nier que le soleil est lumineux ? Si tel est le cas je confirme que nous aurons du mal à communiquer.
Mondieumondieumondieu... mais que de bêtise céans, que de mots dévoyés à un branlage de nouille auto-satisfait à l’usage de ceux qui se complaisent dans l’anti-américanisme de caniveau. Que vous ayez à l’égard du français les yeux de Chimène, cela est fort louable, mais il eut été opportun que vous eussiez eu à notre égard l’heur de nous pondre une défense moins indigente. Las, votre pamphlet hystérique tant plutôt à montrer que l’intelligence est à chercher hors de France.
Vous prétendez défendre le français et sa littérature. C’est une cause noble, qui ne devrait pas avoir à souffrir de cuistres tels que vous-même ou vos laudateurs comme défenseurs. Votre haine puérile de l’anglais vous aveugle et vous fait voir des menaces là où il n’y en a pas.
Vous citez à votre appui les grands auteurs, les géants immortels qui ont bâti la littérature française. Vous leur faites bien peu d’honneur en les alignant comme autant d’improbables hallebardiers pour repousser l’envahisseur de la perfide Albion. Pour ma part je constate que votre admiration francophile ne s’étend pas jusqu’aux auteurs contemporains. Votre pitoyable plaidoyer de la richesse de la culture française ne fait que mettre en exergue la vacuité de sa production actuelle. Là se situe la seule menace, là se trouve le vrai danger pour la culture française. Pouvez-vous me dire où chercher parmi la pléthore d’œuvres psychologico-ârtisito-déconstruites des pédants auteurs nationaux ce qui portera de par le monde l’envie de lire français ? Quel Houellebecq, quel BHL nous offrira le prochain Harry Potter, le prochain Games of Thrones qui passionnera petits et grands ? Est-ce parmi les parasitaires réalisateurs français, engraissés aux SOFICA, que l’on peut espérer autres chose qu’une énième comédie navrante et autocentrée sur le mal-être de bobos parisiens ? Les si rares exceptions (je pense à Intouchables) et l’indicible soulagement qu’elles nous apportent lorsqu’elles surviennent répondent mieux que quiconque à ces questions.
Il n’y a nul besoin de chercher un quelconque complot visant à américaniser la société pour expliquer le déclin français. Une langue - et sa culture afférente - prospère lorsqu’elle est illustrée par des réalisations talentueuses. A l’inverse, lorsqu’elle n’est plus servie que par les gesticulations grotesques de bouffeurs de subventions publiques, elle décroit. Ce n’est pas la ribambelle de lois risibles (Toubon ? Mais quelle blague !) qui changera quoi que ce soit à cet état de fait.
Quant à votre attaque de l’anglais, elle est risible. L’anglais ne serait bon qu’à imprimer des modes d’emploi et des notices techniques (je m’adresse à vous, Janosik) ? A moi, Hemingway ! Elle ne serait pas capable de rendre toute la subtilité d’un discours ? Pratchett, au secours ! Il y a mille fois plus d’intelligence dans un paragraphe d’Harry Potter que dans milles de vos lignes, et si le français est une langue subtile, l’utilisation que vous en faites souligne surtout votre balourdise.
Il est également comique de vous lire vous extasier devant la variété des racines de la langue française. D’associer sa richesse à ses nombreux apports extérieurs - ce qui est juste, puis de vous voir vitupérer tel le dernier alcoolique dans le dernier bar-tabac-PMU de l’influence de l’anglais sur le français. Je serais curieux d’avoir vos explications quant au fait que les apports extérieurs ont jusqu’à maintenant enrichi la langue, et aujourd’hui lorsque l’influence est anglo-saxonne elle l’appauvrit.
Cette tirade sur le bénéfice des multiples apports extérieurs me fait d’autant plus rire que très souvent c’est un argument des contempteurs de l’anglais qui affirment - les sots - que l’anglais n’est pas une langue. Je vois à vos commentaires que je peux vous classer parmi cette clique de pitres infatués.