Jean Dugenêt

@Analis
Par pitié, arrêtez ! Je ne peux plus suivre.

C’était déjà très compliqué avec une seule phrase du commentaire précédent. Si je tente d’ajouter seulement la première phrase de ce nouveau commentaire, je suis complétement perdu.

"Eh bien, effectivement, ils sont très forts, et n’ont fait que semblant de consentir à un cessez-le-feu afin de récupérer des forces ; ensuite, l’implication ukrainienne est dans la droite ligne de celle au Sahel ; et oui, à l’évidence l’allié turc mène un jeu trouble et ne peut être qu’impliqué, si ce n’est à l’origine même de la reprise des combats.« 

Le »ils« dans »ils sont très forts" désigne peut être les protagonistes du complot dont vous avez déjà parlé. A savoir :
— les occidentaux ;
— Israël ;
— leur allié turc au double voire triple jeu.

Ils avaient obtenus un cessez le feu avec deux objectifs :
— continuer de semer le chaos au bénéfice d’Israël et de ses plans de déstabilisation (et de conquête) de la région ;
— à gêner la Russie en l’obligeant à combattre sur un autre front (une volonté d’étendre le conflit en Ukraine, en quelque sorte).

Nous apprenons maintenant que ce cessez le feu visez seulement à leur permettre de récupérer des forces avant de passer au choses sérieuses. Ensuite ça se complique car "l’implication ukrainienne est dans la droite ligne de celle au Sahel« (je ne comprends pas bien mais je vous dispense de me fournir des explications).
 »à l’évidence l’allié turc mène un jeu trouble et ne peut être qu’impliqué, si ce n’est à l’origine même de la reprise des combats." On se doute en effet que la Turquie est impliquée. Cependant tout ce galimatias est à nouveau incompréhensible.

J’ai réussi à lire deux phrases. Je n’en lirai pas d’autres.
Je vous encourage à écrire un article en essayant de ne développer qu’une idée par paragraphe afin de gagner en clarté car ce que vous écrivez est parfaitement indigeste.

@Enki
Le documentaire « Encerclés par l’État islamique » se trouve sur Youtube.
https://www.youtube.com/watch?v=R0IvQe2j0UU

Je reviens en arrière quand vous affirmez, à propos des coupeurs de tête :

"Ce sont des Syriens (rebelles populaires révolutionnaires, selon votre façon de penser) tellement fiers d’avoir filmé leur exploit qu’ils l’ont envoyé sur les réseaux sociaux."

Vous faites exprès de tout mélanger. Les coupeurs de tête dont vous parlez sont des jihadistes qui n’ont rien de commun avec les rebelles syriens d’aujourd’hui de même qu’il n’ont rien de commun avec les Syriens qui ont lancé la révolution syrienne en 2011.

Ils sont le produit voulu par El Assad qui a pour cela libérer tous les extrémistes qu’il avait emprisonnés avant le début de la révolution et ils ont été financés par deux alliés des USA : le Katar et l’Arabie Saoudite. Les américains ont prétexté de la présence de l’EI à Raqqa pour bombarder abondamment la population civile. Ils ont ensuite laissé les dirigeants de l’EI quitter Raqqa tranquillement installés dans des cars.

@Enki

Il n’y a aucun rapport entre toute votre littérature et la rébellion en cours en Syrie.
Je rappelle l’essentiel. Le mouvement actuel dépasse largement la seule organisation appelée HTS. Mais, même en se limitant à cette organisation, qui est à l’origine du mouvement, nous savons que celle-ci est farouchement ennemie de l’État islamique et qu’elle combat la nouvelle branche d’Al Qaïda (voir notamment cette vidéo entre 2mn25s et 2mn50s.)

De plus, les généralisations visant à accuser tout un ensemble de personnes à partir d’un exemple unique sont le plus souvent abusives. Je vous rappelle l’exemple que j’ai donné avec les coupeurs de têtes que nous voyons sur cette photo (âmes sensibles s’abstenir). C’était loin d’être un cas isolé. Cette pratique a été revendiquée par l’armée britannique. En faisant des généralisations comme vous le faites je vous laisse déduire tout ce que vous voulez à propos des anglicans et des britanniques.

Ceci étant dit, je ne vous ai pas attendu pour condamner les barbaries des extrémistes jihadistes et notamment ceux de l’État islamique.

Je partage à ce sujet l’avis de la journaliste Sofia Amara qui montre que c’était la stratégie d’Al Assad de « jihadiser » le mouvement d’opposition notamment en libérant les jihasistes extrémistes qu’il avait emprisonné avant le début de la révolution de 2011. (Voir entre 12mn et 21mn30s sur cette vidéo). Elle explique que Bachar Al Assad a libéré 800 jihadistes qui ont tenu ensuite 70% du territoire Syrien et elle conclu, très justement, Bachar Al Assad et les jihadistes c’est la même chose.

Alors aujourd’hui ce sont les rebelles syriens qui combattent à la fois Bachar al Assad et vos coupeurs de têtes. Ce sont, par la même occasion, ceux qui s’opposent aux rebelles syriens qui sont du côté d’Al Assad et de vos coupeurs de tête.

Ce qu’explique Sofia Amara à propos de la Syrie s’est produit beaucoup plus généralement. Au cours de toutes les guerres de Tchétchénie, de Yougoslavie, d’Irak et de Syrie le « terrorisme-islamique » a largement été utilisé par les puissances impérialistes (USA et Russie) pour venir à bout de toutes les rebellions et révolutions. Les puissances impérialistes ont largement contribué au développement de ces extrémismes-islamiques qui leur ont ensuite servi de prétexte pour massacrer les peuples qui se révoltaient. Les talibans ont été massivement aidés par les USA. « Pendant une décennie, les américains verseront 2,4 milliards d’Euros aux moudjahidins ».

Il en est de même pour Daech qui a été financé par l’Arabie Saoudite et le Katar et ainsi plus ou moins directement par les USA (on a une déclaration d’Hilary Clinton à ce sujet). Trump est d’ailleurs allé très loin dans ce sens puisqu’il a accusé Obama et Clinton d’avoir créé l’État islamique (ce qui est certainement abusif).

@Maître Yoda
Ce que je conteste dans votre commentaire précédent c’est l’introduction en ces termes : « Vous ne comprenez pas... »
Vous êtes coutumier ce ce procédé qui consiste à introduire vos commentaires en traitant d’imbéciles ou d’ignares vos interlocuteurs.

Je trouve donc « votre réponse assez rigolote ».

Je remercie tous ceux qui ont participé à la discussion. J’ai dû compléter mon article en avançant des arguments supplémentaires pour répondre à quelques objections. J’ai donc fait une nouvelle rédaction de l’article que je vous invite à lire sur mon blog de Médiapart.