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Kookaburra

Kookaburra

Si les arts plastiques et surtout la peinture ont occupé la majeure partie de ma vie (enseignement et activité), je me suis tôt intéressé à la philosophie que j'ai étudiée parallèlement avant de devoir l'abandonner après deux ans. Mais les questions de nature philosophiques me passionnent plus que toute autre matière. Ayant vécu longtemps dans plusieurs pays je suis tri-culturel - anglais, allemand et français, et je parle couramment ces trois langues - comme une vache australienne.
A mon avis, chaque auteur devrait se présenter dans lespace prévue. On peut donner quelques indications sur sa personne tout en préservant lanonymat. Savoir un peu sur la personne facilite la compréhension de ses propos. Raison pour laquelle jajoute ici quelques lignes à ce que javais écrit il y a quelques années.
Elevé dans un milieu protestant peu pratiquant, je n’ai jamais fréquenté l’église. Agnostique, c’est-à-dire ni croyant ni non-croyant mais figé dans un doute permanent et peu confortable, je m’identifie quand même à la culture occidentale, et comme cette culture est imprégnée du christianisme, inévitablement, je le suis aussi. Donc, culturellement je suis chrétien, mais d’un christianisme épuré, simplifié, réduit aux dix commandements et surtout au message du Christ de non-violence et de l’amour, ce qui reste, bien entendu, un idéal, que je trahis continuellement.

Tableau de bord

  • Premier article le 21/03/2008
  • Modérateur depuis le 05/03/2010
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Kookaburra Kookaburra 14 juin 2014 11:53

    Bonjour Muslim. J’ai lu avec intérêt votre article bien impressionnant. Évidement, sans connaissance de la langue arabe, on ne peut en faire aucune jugement, mais j’apprécie votre façon rationnelle d’examiner les textes sacrés. Si tous les musulmans avaient une approche aussi raisonnée, les difficultés que nous autres infidèles trouvent avec islam disparaîtrait. Il faudrait examiner aussi l’obligation du port du voile et de manger hallal. Sur ce dernier obligation je trouve que Jésus a fait le meilleur jugement : « ce n’est pas ce qui entre par la bouche qui salit l’homme, mais ce qui en sorte« . D’autre part, on lit souvent que le Coran ne peut pas être traduit, que toute traduction est fausse, ce que revient à dire que sans langue arabe on ne peut rien savoir de ce livre. Qu’en pensez-vous ?



  • Kookaburra Kookaburra 13 juin 2014 11:15

    Bonjour Alinea et Gabriel. Je partage votre attachement à la nature et aux animaux, aussi bien les animaux sauvage que les domestiqués, mais je suis moins déçu par l’être humain que vous. C’est la société et surtout la grande ville qui le rendent égoïste. Hier, pour prendre mon train à la gare de Lyon, les gens dans une grande foule compacte qui cherchait à atteindre les deux contrôleurs pour pouvoir passer sur le quai se poussaient et s’injuriaient comme des bêtes sauvages. Fini tout masque de courtoisie, de respect mutuel, de compréhension, d’amabilité. Comme tout animal, coincé, l’homme aussi devient sauvage - mais pas tous, il y a des exceptions qui me sauvent de la haine et du désespoir. Quant au commentaire de Gabriel je partage entièrement ses sentiments.



  • Kookaburra Kookaburra 6 juin 2014 11:24

    Oui, Neymare, c’est exacte, le djihad a deux sens, le travail sur soi-même, comme vous dites mais aussi, dans d’autres sourates, la guerre contre les infidèles.



  • Kookaburra Kookaburra 6 juin 2014 11:19

     Jésus contredit souvent l’Ancien Testament, par exemple : « Vous avez ouï qu’il a été dit : « Œil pour œil, et dent pour dent ». Mais moi, je vous dis : : Ne résistez pas au mal ; mais si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre. »



  • Kookaburra Kookaburra 6 juin 2014 10:23

    Une majorité de commentaires expriment une haine de la religion en générale et du christianisme en particulière. Souvent on ne distingue pas entre christianisme et catholicisme, entre ce qui dit le Nouveau Testament et l’Eglise. Les accusations « responsable de toutes les guerres » etc me semblent inexactes. Bien que je reste sceptique, incapable de croire, l’athéisme, qui semble devenir majoritaire à notre époque, crée un vide spitituel qui me semble malsain. Ce sont les philosophes des lumières qui ont promu l’athéisme. C’était une des conséquences de l’esprit des Lumières de rendre le phénomène de la croyance religieuse purement historique, de lui assigner une place dans « l’âge religieux » de l’histoire humaine, et de le rendre tributaire de certaines circonstances, notamment l’ignorance et la crainte. « L’âge religieux » correspondait à l’esprit ignorant et timoré de nos ancêtres. La science, ou bien telle ou telle idéologie, donnée pour science, allait désormais répondre à toutes nos questions.

    La religion comme opium, drogue destinée à nous faire oublier l’angoisse de notre ignorance quant aux fins dernières, n’aurait plus de sens dès lors que la question des fins serait résolue par la science.

    Or, les dernières années qui viennent de s’écouler ne corroborent en rien cette thèse de l’historicité du souci religieux. On constate que dans les pays ex-communistes où la religion avait été écrasée depuis des générations, elle se redéploie aussi fervente qu’autrefois. Le souci religieux n’est pas historique. Il est humain. L’homme sait qu’il doit mourir ; et cela seul empêche qu’on veuille raisonnablement éradiquer les religions. L’homme sait qu’il doit mourir. On peut imaginer d’effacer ce savoir, qui est une angoisse, en distribuant aux citoyens des calmants comme dans le Meilleur des Mondes , mais on effacerait en même temps la conscience.

    On revient finalement à cette conclusion : l’homme est cet animal étrange qui se pose la question du sens et ne trouve pas dans la science de réponse définitive. Le souci spirituel fait partie de son être. Un vertige le saisit quand il pense à l’origine de l’univers - pourquoi quelque chose plutôt que rien ? - la science nous offre des explications sur le comment, mais peu sur le pourquoi.

    La questions des fins n’a pas une réponse sociale ni politique, mais des réponses religieuses ou philosophiques. Et notre citoyen pourrait toujours ricaner sur les religions et se décerveler lui-même pour éviter de se poser toutes ces questions, il aura beau promettre un homme nouveau, réparable ou clonable ; à défaut de lendemains qui chantent, il n’évitera pas que naissent derrière lui des générations nouvelles naturellement portées à montre du doigt l’énigme de l’homme. C’est pourquoi les religions habitent l’avenir

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