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Il me semble, ne serait-ce que pour l’avoir vécu, qu’une grande partie des demandeurs d’emploi, pour ne pas dire une belle majorité, ne demande pas mieux que de suivre une formation. Et c’est d’autant plus logique que, suite à une perte de travail mal vécue (sentiment d’injustice, amour-propre qui en a pris un sale coup, humiliation personnelle également, etc.) se former pour en découvrir un autre, de travail, et donc d’univers, c’est une façon de tourner la page. Se laver. Repartir à zéro.
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Se laver. Toute l’indicible horreur qu’on ressent est juste là. Deux mots pour exprimer le sentiment d’indignation au sens de « se sentir indigne », « sale », « coupable » malgré soi, parce que d’autres le disent.
Je n’étais pas dans une période de chômage quand je me suis brouillé avec un ami d’enfance sur ce sujet. Il parlait de ces « enculés de pauvres » et d’une prime de Noël, je ne sais plus ce qu’il disait exactement au juste. L’idée (en gros) c’était que lui, il en bavait pour payer plein pot les jouets de son gosse (notamment une belle moto de sport en plastique, réplique du « bolide » de Papa, l’un des premiers mots que son fils ait prononcés), alors que ces fainéants d’assistés ont droit à des tas d’aides pour, je cite, « acheter leurs clopes ».
Je savais qu’il était « limite » depuis longtemps, mais ceci a mis fin à plus de dix ans d’amitié. Je l’ai renvoyé à une chanson de Tom McRae disant qu’il faut savoir choisir son camp « quand vient la bataille », celle qui oppose les humbles aux « élus », « soleils étincelants » de la société, ceux qui « sentent tellement bon » mais qui ne sont que « l’huile d’une machine qui tourne mal ». Une rime à méditer. La bataille a commencé.
Très bel article. Une chose quand même :
« I Phone, les avancées sur le génome, jeux vidéo, médias, images formatées et discours qui le sont autant, veulent toujours faire illusion sur un monde « Under control » uniforme. »
Je me fiche des I Trucs, mais j’aime les jeux vidéos. Depuis longtemps, et je ne crois pas qu’on puisse les comparer aux médias. Parce que là où les médias délivrent des images effectivement « formatées », « normalisées », identiques d’une chaîne TV à l’autre (ou des discours identiques d’une station de radio à l’autre), les jeux vidéo restent encore fin 2011 un mode d’expression (artistique ?) très libre, ouvert, et hétéroclite.
Il est clair que si vous en restez aux images qu’en diffusent les seuls « médias » : spots TV pour faux jeux mais vrais enjeux économiques fédérateurs, formateurs, et normalisateurs, lapins crétins (français moyens) et autres guérilleros anti-terroristes, hi-tech et OTAN-esques ; alors vous risquez d’associer l’univers vidéo-ludique, dans son ensemble, aux images médiatiques qu’on retrouve partout ailleurs (pub, discours politiques, obsessions économiques, et dogme occidental).
Sachez cependant que le monde du jeu, qui est un peu le cœur ardent du « virtuel » en général, est aussi un terrain d’expérimentation du « penser autrement » très libre, actif, et créatif. La télé ne vous parlera jamais de Warsow, par exemple. La presse spécialisée n’en parle pas non plus. Pourtant c’est un très bon jeu (client depuis quatre ans), original tant sur le plan ludique qu’éthique (rejet de la violence et du réalisme pour un univers plus « cartoon » et coloré) ou encore économique (gratuit et open source, développé par ses fans, philosophie « do it yourself »), et très attachant pour les joueurs (rares, faute de pub) qui mettent la main dessus.
Dans un registre plus commercial, moins « alternatif », vous avez sans doute entendu parler de ce hit qu’un grand nombre de joueurs attendaient, l’écume aux lèvres. C’est le troisième volet de la série Deus Ex, dont le premier volet était un chef d’œuvre remarquable. D’abord sur le plan ludique, puisqu’il faisait se rejoindre deux « genres » (tir en vue subjective et jeu de rôle, très schématiquement), mais aussi et surtout du fait de son contenu. Sorti en Europe au mois de septembre 2000, il s’ouvre sur une scène d’attentat très symbolique : des « terroristes » ont décapité la Statue de la Liberté, à New-York, à l’aide d’explosifs. L’attentat génère un climat de peur entretenue par les médias (coupures de presse, TV) légitimant la mise en place de mesures sécuritaires et vaguement liberticides : couvre-feu, arrestations arbitraires, délation, prolifération des caméras de sécurité ; sans oublier la propagande, omniprésente... et à mesure qu’il avance dans les chapitres du jeu, le joueur passe de la haine anti-terroriste primaire (il faut tous les tuer) à son contraire (terrorisme = résistance) pour finalement atteindre une certaine forme de « sagesse » un peu plus mesurée (il n’y a ni gentils, ni méchants, ni solution miracle). Les liens entre économie et gouvernance, confort et liberté, technologie et éthique (bioéthique, sens de l’humain), y sont abondamment traités. Non pas avec des « images » et des discours « formatés », mais avec des situations qui amènent le joueur à s’interroger, douter, exercer son esprit critique.
Un an après la sortie de Deus Ex, premier du nom, ce n’est pas la Statue de la Liberté qui tombait. Mais les tours du WTC n’étaient pas bien loin, et en découvrant certaines dispositions du Patriot Act, j’ai cru voir fiction et réalité se rejoindre. Du coup j’ai suivi le même cheminement que JC, le personnage central du jeu, d’un extrême à l’autre pour devenir finalement (et non sans qu’il m’en coûte) plus nuancé, libre, et critique. Bien qu’ayant rejeté cette société d’illusion dont vous parlez fort bien (plus de TV, modes de consommation différents), je suis resté gamer et attaché à ces jeux. Non parce qu’on m’y oblige ou parce que c’est la mode, le bon discours, la bonne esthétique ; mais au contraire, parce qu’ils m’apportent quelque chose de différent. Et ça fait beaucoup de bien.
Prenez n’importe quel objet culturel et songez-y. Ce qui corrompt l’objet, ce n’est pas l’objet en lui-même. Ce n’est pas non plus l’auteur (musicien, cinéaste, peintre) qui a produit cet objet (cette « œuvre ») en y mettant ce qu’il avait sur le cœur. Ce qui corrompt l’objet, c’est l’usage qu’on en fait : propagande et économie, les deux leviers du pouvoir...
J’aime l’échange et l’humour :)
Une phrase importante :
Qu’est ce qui empêche un faux flic de tirer sur le gilet pare-balles d’un collègue en tenue permettant ainsi l’usage de balles réelles pour la riposte de nos bons défenseurs de l’ordre ?
Réponse : « rien », c’est possible.
Il faut bien insister sur cet état de fait : les gens prennent pour invraisemblables des théories qui — toute subjectivité, tout procès d’intention mis à part — sont techniquement possibles, c’est-à-dire vraisemblables.
Il y a quand même une différence de sens entre les deux termes :
- ce qui est possible est ce qui peut se produire ou ce qui peut être la vérité ;
- ce qui est vraisemblable est ce qui semble être la vérité (préférentiellement, si l’on compare à ce qui est juste possible).
Prenons le 11 septembre, pour faire les choses tout bien ^^
Il est possible qu’une petite équipe de pirates de l’air fanatiques ait détourné quatre avions ce jour-là, déjouant tout-à-trac le dispositif de surveillance civil et militaire prêt à intervenir, pour finalement démolir deux gratte-ciel et faire un (seul) vilain trou dans le mur du bâtiment le plus surveillé au monde ; le tout, sans laisser de trace claire et nette sur les vidéos. En revanche, compte tenu des antécédents de ces hommes (connus comme étant des menaces potentielles), de l’absence d’effet de surprise (on savait que quelque chose se préparait), et du peu de moyens dont ils disposaient (comparativement aux forces américaines), cette théorie n’est pas tout à fait vraisemblable.
Celle consistant à croire qu’il s’agit d’un inside job est techniquement possible, et si l’on tient compte des moyens dont disposaient les deux principaux suspects (savoir Al Qaida, d’un côté ; « conspiration » US de l’autre), elle paraît aussi beaucoup plus vraisemblable. Les images ne montrent pas de barbus talibans ; en revanche elles suggèrent l’utilisation d’explosifs. Il était beaucoup plus simple pour des « élites » US de s’infiltrer, poser des bombes, empêcher l’armée d’intervenir, ou encore faire disparaître les preuves (vidéos, débris, etc.) ; que ça ne l’était pour une poignée de talibans barbus. Le crime n’a d’ailleurs profité qu’aux US, sur le long terme ; pas aux talibans (qui s’en sont pris plein le fondement).
Parlant de talibans, et dans la lignée de cette histoire :
Il est techniquement possible que Ben Laden soit mort, abattu par de braves commandos américains. Toutefois, le fait que sa mort ait été annoncée maintes fois (neuf, me semble-t-il), y compris par les mêmes sources qui l’annonçaient encore en mai dernier, rend cette hypothèse plutôt douteuse et non vraisemblable. Les terroristes sont comme nous, ils ne meurent qu’une seule fois !
Si l’on admet que les précédentes annonces de la mort d’Ousama Ben Laden étaient vraies, alors celle faite en mai dernier n’est pas possible : c’est un mensonge. Si au contraire, l’on préfère croire que c’est l’annonce la plus récente qui est vraie (ou vraisemblable), alors nécessairement, les autres étaient des mensonges. Il est techniquement impossible de mourir deux fois : dans un cas comme dans l’autre, on nous a trompés... théorie du complot ?
Je fais partie des gens qui croient que la mort d’Ousama n’était qu’une mise en scène : c’est techniquement possible, et plutôt vraisemblable. Le fait qu’on s’empresse de faire disparaître son corps (comme les débris des tours), sur un prétexte aussi vain que le respect de la tradition musulmane (laquelle préconise l’inhumation dans un linge blanc, le visage du défunt tourné vers la Mecque), venant d’officiels qui stigmatisent tant l’Islam, me semble au contraire très douteux et non vraisemblable. Il me semble en revanche que la découverte de l’ennemi public n°1 dans une république islamique proche de l’Afghanistan et, globalement, des opérations US au proche Orient, constitue le début d’un parfait prétexte pour envahir ce pays, renverser ses tyrans, instaurer tout-à-trac démocratie, banques, McDonald’s, et, partant, renforcer la présence US dans la zone.
Dans la semaine suivant l’annonce de cette belle victoire (pour la démocratie, comprenez : deux balles dans la tête d’un vieillard désarmé), France 2 diffusait un reportage sur la persécution des non-musulmans par les islamistes radicaux au Pakistan. Comme un effet d’annonce, en deux temps, me suis-je dit.
Tout ça pour dire que les théories du complot sont basées sur des hypothèses techniquement possibles ; et que si tant de personnes y adhèrent en dépit du combo censure-propagande orchestré par les mass media, c’est que ces théories sont — pour qui cherche à les comprendre — plus vraisemblables que celles qu’ils diffusent sur tous nos écrans.
J’aime l’argument de la riposte uniquement en cas de légitime défense : c’est pas pour tirer sur les manifestants, c’est juste pour dégommer ceux qui taperaient sur les flics. Dit comme ça, c’est vrai que ça semble presque normal.
Imaginons maintenant la situation suivante.
Les salaires sont gelés, voire revus à la baisse. Le chômage gronde et l’emploi dit « stable » agonise : nous sommes à l’heure de la main d’œuvre jetable, celle qui ne peut faire strictement aucun projet de vie. Les vieux veulent des retraites ; les jeunes veulent du travail. Le logement devient un luxe, et pour certains, la bouffe aussi. Le prix du pétrole n’en finit pas de grimper (mais graduellement, comme la petite grenouille dans sa marmite), comme celui de tous les produits de consommation de base. La crise suit son cours, et l’on nous annonce encore d’autres restrictions ; la santé deviendra bien vite un luxe, elle aussi. C’est déjà le cas pour des tas de malades chroniques, notamment les vieux dont les médicaments sont de moins en moins remboursés ; et à qui, ironie du sort, l’on refuse le droit de mourir dignement (que beaucoup appellent de leur vœux, passé un certain âge).
Des tas de problèmes devraient entraîner des tas de réponses logiques dont nous discutons, mais que nos gouvernants refusent d’envisager. Nous sommes trop stupides, nos visions sont trop simplistes. Les leurs, en revanche, sont tellement grandioses qu’un jour — grâce leur en soit rendue —, la crise s’évaporera, nous laissant béats d’admiration pour leur sagesse. Sauf qu’en attendant, pour que l’eau devienne vapeur, il faut d’abord que la température monte ; et elle monte !
La petite grenouille commence à s’agiter. Les tensions sociales sont palpables à tous niveaux : on a pu voir défiler non seulement les « gauchistes », les cheminots (ceux qui prennent le pays en otage), ces fainéants de profs, des fonctionnaires (à qui l’on a décidé de geler les salaires), mais aussi des médecins, magistrats, ou encore policiers — tous mécontents de leur sort !
Tu m’étonnes que ça flippe et que ça prépare sa « défense » : la stigmatisation, « diviser pour mieux régner », ça marche un moment ; mais passé ce délai, les gens commencent à comprendre. Pendant qu’on tapait sur le dos du voisin, de la cousine germaine, ou du grand-père (le salaud, qui a l’audace de ne pas vouloir mourir), la bande à Nico tapait sur tous en même temps. Maintenant que tout le monde lui jette un regard plein d’amertume, il faut bien qu’il prépare sa « légitime » défense (lui et sa bande hein, je veux dire).
Nous avons vu de bien belles images de manifestations en Espagne, ces derniers temps... indignés, à juste titre. Quand des flics en armure (faute de voile) « intégrale » balancent leurs matraques dans la tronche de lycéennes sans défense, qui ne font qu’« occuper » le terrain, c’est de la légitime défense ? Je suppose que non : c’est pour ça qu’en pareil cas, on utilise des armes « non létales » (matraque, flashball, tazer, et autres réjouissances). Par contre, la nénette qui vient de s’en prendre un bon coup, alors qu’elle ne faisait, proprement, qu’« être là » ; elle, en revanche, subit une véritable agression. Rien ne justifie le coup que lui assène l’homme en armure. Elle devrait donc pouvoir riposter en état de « légitime défense », et bénéficier du soutien des forces de l’ordre. Sauf que non : en pareil cas, les forces dites « de l’ordre » ne se soutiennent qu’entre elles ; et la violence gratuite envers le citoyen est tolérée. Mieux, même : elle est ordonnée.
Dans la première vidéo — qui a été supprimée —, on voyait le même genre de scène : une nénette se prend un coup de matraque dans la tronche, sauf qu’à côté, son malabar de petit copain réagit. Il fait mine de réagir, pour être exact : on le voit perdre la boule, avancer, puis finalement se retenir. Il se retient parce que s’il en colle une au mec en armure, il y en a quatre, cinq, peut-être une dizaine d’autres qui lui tomberont dessus. Coups de pieds, matraques, tazers — rien que du non létal, mais c’est déjà de la violence. S’il lève la main sur l’homme qui a frappé son amie, alors il est sûr de dormir à l’hôpital.
Cette loi dont le Monde nous parle avec tant de légèreté, permet qu’au lieu d’investir une chambre d’hôpital, notre homme puisse être envoyé direct à la morgue (paraît qu’il faut désengorger les hôpitaux). Elle autorise clairement les hommes en armure à ouvrir le feu, non seulement sur le citoyen récalcitrant, mais aussi (pour ceux à qui ça aurait échappé) sur tous les bons manifestants situés derrière (car oui, autant le savoir : les balles traversent les gens). S’il s’ensuit un mouvement de panique susceptible de faire en sorte que les forces de l’ordre se sentent « menacées », alors elles pourront continuer de tirer dans le tas. Elles parleront ensuite de « légitime défense », face à une bousculade de civils en débâcle.
Deux ou trois fois comme ça, et tout le monde aura la trouille d’aller manifester. Les gens seront mécontents mais ça se verra moins... c’est pas beau, la démocratie ?
J’attends avec ferveur le moment où ces hommes en armure comprendront qu’ils servent d’abord le peuple, et non ses dirigeants. Le jour où ils comprendront que l’ennemi, ce n’est pas le peuple ; ce sont ses dirigeants. Où sont les De Gaulle d’aujourd’hui ? Collaborer avec l’oligarchie financière, se résigner à accepter les règles qu’elle nous dicte, c’est comme tolérer l’occupation en quarante. Quelle dignité pour ces dirigeants qui expliquent au peuple que c’est comme ça : on souffre, mais « c’est la crise », on n’y peut rien du tout ? « Les Allemands sont plus forts, on n’y peut rien : rendons-nous, collaborons ! »
Je vois d’ici les commentaires crachant que « c’est pas pareil, les Nazis tuaient des civils » ; la belle affaire. La malnutrition, le mal-logement tuent aussi ; et si l’on s’obstine à accepter, à se résigner, alors nos vies ne vaudront bientôt plus grand-chose. C’est déjà le cas pour des millions d’entre nous.
C’est bien ça
Les conseillers eux-mêmes ne semblent pas bien comprendre... (« je leur ai dit que c’était absurde, mais ils ne veulent rien entendre »)
Je pense qu’il s’agit d’une mesure conçue pour limiter la durée d’existence d’un dossier dans la base de données Pôle Emploi : on accompagne le demandeur vers l’emploi, on le rassure, on le motive ; mais sitôt en place, même si ce n’est qu’« en attendant mieux », on le raye vite des listes pour laisser la place à d’autres. Il faut dire qu’il y a énormément de dossiers, et que les professionnels de l’emploi sont un peu paumés avec toutes les dérives fantaisistes ultra-libérales (CDD d’une heure sans planning défini : illégal, dixit la direction du travail ; « flou juridique », pour être exact). L’employé jetable, c’est des tas de contrats à refaire constamment pour tout le monde ; et accessoirement, des dossiers à boucler et d’autres à ouvrir pour Pôle Emploi. Du coup, faut que ça circule !
Oh, et puis ça permet de faire baisser le nombre de chômeurs ! Of course, ils sont malins. Et si, dans la foulée, ce genre d’absurdité peut servir à discréditer complètement l’institution, histoire que les gens réclament sa privatisation (comme avec la SNCF), bah ils auront fait d’une pierre deux couilles (comme on dit par chez moi).
Encore une fois, je vous souhaite le meilleur pour la suite. Vous valez mieux que ce que le système vous donne. C’est évident.
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