• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

lloyd henreid

lloyd henreid

misanthrope

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 133 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • lloyd henreid lloyd henreid 10 août 2011 14:51

    Non smiley désolé...

    Mais très heureux de faire ta connaissance smiley



  • lloyd henreid lloyd henreid 10 août 2011 14:48

    Excellent article, merci de l’avoir rédigé.

    La plupart des auteurs « sérieux » sont ceux qui entrent dans les détails, analysent, cherchent des solutions pour tenter de « réparer » la machine cabossée...

    Sauf qu’en fait, on s’en branle.

    L’argent, la dette dont on nous parle n’est pas « réelle ». La spéculation, c’est du purement théorique.

    Je n’ai même pas envie d’essayer de comprendre comment ça marche.

    Ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment — toutes considérations boursières mises à part — les hommes et femmes de bonne volonté, dans ce pays, peuvent arriver à vivre et construire ensemble quelque chose, un lieu où il ferait « bon » vivre. L’argent de nos banquiers n’est qu’une abstraction de la valeur humaine qu’il représente. Ce qui se passe en bourse n’a pas d’importance tant que cette valeur — qui elle, est concrète — demeure.

    Nos élites disputent une folle partie de poker dont nous sommes les jetons (ou d’échecs, dont nous sommes les pions).

    Je n’ai plus envie de jouer.



  • lloyd henreid lloyd henreid 10 août 2011 14:23

    Steinbeck écrivait dans ses « raisins de la colère », qu’outre le fait de gagner sa croûte, manger, avoir son confort ; l’enjeu premier de l’emploi, pour un être humain, c’est de se sentir utile. Les muscles ont « besoin » de travailler ; les neurones aussi. Et puis il y a l’idée de vivre « dignement », des fruits de son travail... Je ne pense pas qu’il faille culpabiliser de se trouver dans cette situation dès lors qu’elle vous est « imposée » par les circonstances (chômage élevé, gestion déplorable et inhumaine de la « crise » par un gouvernement méprisant envers les « laquais »), ou de « devoir » se contenter de si peu pour vivre. En revanche je trouve malsain d’« accepter » cet état de fait ; sinon « malsain », disons « triste ». Vous avez sans doute quelque chose, un talent qui ne demande qu’à s’exprimer : revendiquez-le, au lieu de vous contenter de vos 400€ par mois !

    Il y a manifestement des moments où vous vous ennuyez, des sursauts de conscience qui vous font dire « non, ce n’est pas normal, ce n’est pas satisfaisant » ; et qui vous poussent à demander à d’autres ce qu’ils en pensent. Songez aussi que le peu de confort que vous avez, résulte des efforts fournis par ceux qui bossent : si tout le monde se contentait d’un RSA sans bosser, les infrastructures du pays ne seraient pas longues à en pâtir. Elles se détériorent déjà à vue d’œil, dans certaines régions (une honte, compte tenu de la main d’œuvre disponible). Songez aussi qu’au lieu d’essayer constamment de vous convaincre que vous êtes dans le vrai (quand votre cœur vous dit le contraire), vous pourriez vous sentir effectivement utile à la société ; fier de participer à l’accomplissement de grandes choses ; et heureux de pouvoir faire de beaux projets de vie (pour vous, votre femme, et vos gosses). Je ne dis pas que c’est simple, ni même que c’est mon cas ; mais ce n’est pas en se contentant de peu qu’on progresse et qu’in fine, l’on parvient à se sentir mieux.

    Ceux d’en haut se font une joie de savoir que tant de gens se contentent de si peu... Si vous voulez que ça change, bougez ! Battez-vous !



  • lloyd henreid lloyd henreid 8 août 2011 16:01

    @ Croa

    En ce qui me concerne, c’est déjà fait smiley

    @ diogene

    Pardon, je me suis mal exprimé : « il faudra bien qu’un jour, l’on fasse comprendre aux banksters que rien ne leur appartient ». C’est mieux comme ça, en effet.

    @ moi-même

    ce * sont nos gouvernements qui inventent les difficultés, bougre d’andouille !



  • lloyd henreid lloyd henreid 8 août 2011 13:53

    Merci de penser aux fonctionnaires, ça change des discours contribuant au « diviser pour mieux régner ».

    La crise, tout le monde en souffre. Presque tout le monde, du moins. Ce qui permet au gouvernement de faire passer n’importe quelle loi, si destructrice soit-elle sur les plans social, économique, politique ; c’est la propension de chaque citoyen à taper sur / reporter la faute sur le voisin. On tape tour à tour sur les fonctionnaires, avec mention spéciale pour ces fainéants de profs et ces cheminots qui, en grève, prennent toute la France en otage ; et puis après, les médecins, les magistrats, les « privilégiés » d’EDF, ceux d’en bas comme d’en haut de l’échelle du « prestige » socio-professionnel. Et pendant ce temps, les vrais escrocs se frottent les mains.

    C’est le même processus qui intervient au niveau global / européen, savoir : on nivelle vers le bas. Plutôt que d’aligner tous les pays de l’Union sur le niveau de vie des citoyens les mieux pourvus en termes de salaire, protection sociale, service public, etc. (seules raisons d’être d’un gouvernement « légitime », au passage), on stigmatise ceux qui font le moins d’« efforts » face à la crise. En clair, ceux qui ont le plus de mal à renoncer à leurs acquis sociaux (généralement payés au prix fort par leurs ancêtres).

    Il faudra bien qu’un jour, les banksters comprennent que leur argent, c’est une valeur humaine. L’abstraction d’une valeur humaine, pour être exact ; et qu’aucun de ces euros / dollars ne leur appartient. Ils représentent l’activité du peuple, c’est-à-dire le cumul des efforts consentis par chaque citoyen — qu’il soit ouvrier, cheminot, prof, agent administratif ou technique, public / privé, etc. —, au nom du vivre « ensemble », et non « les uns contre les autres ». De même, la préservation des acquis et le nivellement des conditions de vie par le haut (plutôt que par le bas), ne pourra se faire qu’au nom du vivre « ensemble » ; sûrement pas en s’entre-déchirant comme des chiens.

    Les vieux veulent une retraite ; les jeunes veulent du travail. Les chômeurs aussi veulent du travail pour vivre dignement, quand les actifs se sentent « débordés », « stressés », « surmenés », parfois au point de se suicider au bureau. J’ai peut-être l’esprit trop cartésien pour comprendre la mécanique plus « complexe » de la sphère socio-économique, mais quand même... j’ai comme l’impression qu’on pourrait bien s’entendre, et que les difficultés, se sont nos gouvernants qui les inventent, les maintiennent, et nous les imposent !

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv