• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Malthus

Malthus

La trentaine aussi fringante que révoltée. Un certain bagage intellectuel. Farouche opposant aux traités européens et à notre soumission à l'OTAN. Et en plus je suis un décroissant...

Tableau de bord

  • Premier article le 30/11/2012
  • Modérateur depuis le 06/04/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 143 593
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 1 1 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Malthus Malthus 22 mai 2013 12:33

    C’est simple et compliqué à la fois.

    Bon d’abord, autant notre droit national (Constitutionnel) que le droit Européen et International prévoit et permet de quitter l’INSTITUTION qu’est l’Union Européenne.

    L’U.E n’est pas un Etat, c’est une INSTITUTION. Toujours s’en rappeler.

    Ensuite, techniquement, que faut il négocier :

    1) Nous rapatrions notre Commissaire Européen, ce dernier est remercié.
    2) Nous restaurons le contrôle des capitaux, le gouverneur de la Banque de France est remercié et remplacé. Nous sortons de fait de l’euro. Les questions monétaires deviennent une réflexion Souveraine.
    3) Le Parlement Européen se trouve sur notre Territoire. La proposition de l’UPR est qu’il devienne le siège de l’UNESCO
    4) La B.C.E et le Siège de la Commission Européenne ne se trouvent pas sur notre Territoire. Dans les négociations qui suivront le démantèlement, la Belgique et l’Allemagne pourront trouver à ces bâtiments une nouvelle utilité.
    5) Les actifs de la B.C.E sont des actifs des 17 Etats Membres de l’U.E en fonction de leur rang économique. Ces actifs seront donc récupérés par chaque Etat au prorata de leur participation.
    6) Les mandats des députés européens seront arrêtés. Avec ou sans indemnités, personnellement, je ne suis pas favorable à ce qu’on leur donne quoi que ce soit, ni même une retraite parlementaire.
    7) Le gros de la négociation se trouvera en fait dans la comptabilisation des dettes souveraines, l’assainissement bancaire, le transfert de monnaie vers les Etats ayant le plus souffert, et enfin la valeur des monnaies nationales restaurées. L’euro co-existera avec ces monnaies restaurées durant un certain temps.

    Clairement, démanteler n’est ni simple, ni compliqué. Il y’a un protocole de démantèlement à suivre, et le véritable problème sur lequel il y’aura les plus âpres discussions sera l’assainissement bancaire, car chacun va devoir prendre ses pertes.



  • Malthus Malthus 22 mai 2013 12:14

    Bien sur !

    A moins que vous n’ayez toujours pas compris dans un Etat de droit, abroger une loi et la remplacer que ce soit par ordonnance ou par voie législative, cela prend quelques minutes. Surtout pour un texte aussi court.

    Dans la voie la plus longue, il nous faut une majorité de députés qui déposent et soutiennent un texte de loi réformant l’article 1 du code monétaire et financier précisant :

    « La monnaie de la France est le Franc. [...] »

    La voie la plus rapide est une ordonnance du chef de l’Etat.

    C’est aussi simple que cela, et ça ne change strictement rien à ce qu’est techniquement l’euro.

    En revanche, cela signifie que la France devra demander à l’imprimerie nationale et à la monnaie de Paris de bien vouloir remplacer les billets et pièces en euros par des Francs. Tant que le Franc aura un Peg de 1 pour 1 avec les 16 autres devises de la zone euro, et restera dans le cadre d’une monnaie de commune, notre monnaie aura court légal dans tous les Etats Membres de la zone euro.



  • Malthus Malthus 21 mai 2013 10:08

    Si vous reconnaissez vous même que la Télé vise à lobotomiser les gens et abolir leur sens critique, posez vous donc la question de la médiatisation de Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen, et plus encore tous les européïstes habituels.

    Ensuite, il reste factuel que les populations les plus jeunes utilisent autrement plus internet pour s’informer que la télévision. Malgré tout ce que l’on peut reprocher à l’éducation nationale, n’en reste pas moins que du travail universitaire impose une part de recherches personnelles et internet devient un outil précieux à ces fins. C’est aussi ce qui explique le fait qu’une jeunesse ayant grandit sous Maastricht, réussit à ne pas se laisser endoctriner par l’U.E des bisounours et conteste de plus en plus le processus. Et encore une fois, l’électorat du Front de Gauche qui est minoritaire comparativement à celui du F.N l’est aussi dans sa composante jeunesse et ouvrière par rapport au même parti. Je ne crois pas que l’explication se trouverait sur internet car le F.N joue aussi du pipo sur beaucoup de chose, mais en tout cas, la majorité des Français qui s’opposent au Système sont bien hostiles à l’euro. En proposant de rester dans l’euro, Mélenchon se coupe donc d’un immense gisement électoral.

    Les U.S.A auraient pu être Français si Louis XVI n’avait rien lâché et surtout si Louis XV avait eu un peu de couilles à son époque. Les Espagnols tenaient le sud des Etats Unis et la Floride, les Français une énorme bande du nord au sud, et les Anglais un tout petit morceau le long de la côte Est. Entre guerres et vente de territoire, les Anglais ont finalement tout récupéré. Il n’y a pas de langue officielle aux U.S.A, mais depuis 200 ans, la langue commune est l’Anglais. J’élude volontairement le passé indien, non par mépris, mais par ce que je reste concentré sur ce qui est factuel aujourd’hui.

    Justement non, l’Histoire d’une Nation ne se résume pas à 400 ans mais bien plus. Raison pour laquelle qui est une construction de quelques décennies ou 24 langues y sont intégrées et 28 pays n’a pas vocation à survivre. Le Nationalisme Européïste est juste une grosse foutaise partagée par une oligarchie idéologisée, mais pas par les gens qui réfléchissent toujours dans leur langue et par rapport à leur pays.

    C’est très bien que vous parliez de Bretton Wood. Rappelez moi ce qu’a fait De Gaulle lorsque les Américains ont cessé l’adossement du dollar à l’or ? Ensuite, l’UPR est le seul parti qui propose aux Africains qui sont sous l’empire du FRANC CFA d’en être libérés. Comme la plupart des gens qui n’ont pas d’idées, vous attaquez les personnes et non les programmes. Par ailleurs, j’ai précisé que les deux partis étant les plus sérieux sont selon moi l’UPR ET le Mpep. Auriez vous une critique à formuler au Mpep ?

    Quant au fait que j’aurai choisi un morceau du programme du F.N :

    1) Il correspond à un mensonge sur la baisse du pouvoir d’achat de mélenchon par rapport à la sortie de l’euro vue sous le prisme du programme du FN

    2) Si un jour le F.N devait proposer une agriculture biologique partout en France ou la protection constitutionnelle de notre système par répartition et un redressement des retraites, vous condamneriez le propos par ce que c’est le F.N qui le propose ? Pardonnez moi, mais j’apprécie de discuter sérieusement avec des gens pragmatiques, et non avec des membres d’une secte qui considèrent le reste de l’environnement politique comme forcément imbécile et antisocial sur toutes les questions programmatiques.

    Enfin s’agissant de la fin des licenciements boursiers, j’ai bien noté la position du F.N, de l’UMP et du PS, et ça fera l’objet d’un prochain billet pour démonter le caractère populaire du F.N.

    Je ne suis encore une fois pas Anti Front de Gauche, je suis d’accord avec l’essentiel du programme sauf sur l’U.E et l’euro. Je considère juste que Mélenchon est un rabatteur du P.S qui joue de la flûte à ses sympathisants. Et votre critique malhonnête démontre ce que peut faire un gourou à certaines personnes. Abolir le sens critique justement.



  • Malthus Malthus 20 mai 2013 07:17

    Sur la décroissance, si l’on fait bien attention aux tenants et aboutissants du modèle, il est réellement universaliste, ce qui me permet de mettre un pied dans un thème cher au Front de Gauche sous un autre mot : l’internationalisme.

    Les décroissants réfléchissent d’abord sur les besoins primaires de l’humanité, à savoir garantir pour tous (et pas seulement les Français), un accès à l’eau potable, une nourriture de qualité et variée, un abri et un minimum d’énergie. Ils considèrent que les matières premières utiles à notre développement sont par définition limitées et qu’en réduisant pour commencer nos besoins en pétrole, mais aussi en terres rares, métaux et bois et en viande rouge, nous pouvons réduire la pauvreté dans le monde. Cela outre les investissements massifs à produire dans le micro-crédit, les infrastructures et grands projets internationaux (notamment en Afrique) en vue d’émanciper les peuples.

    Les décroissants se détachent donc complètement des capitalistes autant que des communistes qui pour les uns font de l’outil monétaire une marchandise en pillant les matières premières et en nous faisant consommer tout et n’importe quoi, et pour les autres qui gardent des vues productivistes qui ne sont pas à même de réduire nos besoins en matières premières. Par logique comptable, les décroissants savent que c’est dans les pays riches en premier lieu qu’il faut réduire tout doucement la démographie (un objectif de 30 à 35 Millions d’habitants en France sur un siècle est jouable), puisque le P.I.B par habitant (et donc l’impact sur les ressources) est gigantesque proportionnellement aux pays pauvres. Si l’on équilibre les niveaux de vie, on sait que ce que l’on ne consomme plus en France, tant par la rationalisation des besoins que par la régulation démographique, se retrouve forcément dans un accroissement du niveau de vie des populations du reste du monde. C’est un véritable modèle économique qui ne trouve sa mise en place que par la planification, et donc un Etat fort et centralisateur. La France peut donc facilement s’y engouffrer, car c’est une culture multi-séculaire chez nous que l’Etat organise son économie et protège sa population, alors que les Allemands de leur côté, ont une culture fédérale et Calviniste qui les empêche de réfléchir comme nous. Cependant, il suffit de se balader en Allemagne pour constater que le peuple Allemand est autrement plus écolo que chez nous. Signe que chacun peut réussir quelque chose si l’on respecte les cultures des peuples.

    Le pseudo « Malthus » est autant une provocation qu’effectivement une incitation à réfléchir non sur les idées nauséabondes de l’homme, mais l’idée générale de décroissance. Nous avons essayé le libéralisme durant deux siècles. Nous avons eu une petite période Keynésienne. Nous avons tenté le communisme. Et il me semble qu’à l’heure où nombre de matières premières atteignent leur pic et que la démographie explose, il serait tant de s’inspirer d’un modèle qui a trouvé ses penseurs (autrement plus humanistes que Malthus) et qu’aucun dirigeant n’a souhaité mettre en place. La Décroissance est à mon sens un modèle économique moderne puisque s’adaptant aux contraintes de notre époque, tandis que le libéralisme et le communisme sont des modèles qui ont fait leur temps. Cependant, la Décroissance emprunte paradoxalement autant au libéralisme qu’au communisme en fonction des strates économiques sur lesquelles il convient d’agir. Par exemple, les grands outils industriels stratégiques doivent être nationalisés et les terres agricoles collectivisées pour être allouées gratuitement en plus petites parcelles aux familles souhaitant s’installer en tant qu’exploitants agricoles. A contrario, l’Etat doit se montrer incitatif en défiscalisant massivement les TPE et les PME utiles, notamment les artisans et commerçants, en plus de faciliter l’entrepreneuriat par des prêts bancaires à taux zéro, des pesanteurs administratives allégées et un réel soutien des chambres de commerce dans l’accompagnement des projets. Cela implique aussi de démanteler les hypermarchés et autres méga-structures de vente de biens mobiliers que des artisans et commerçants peuvent gérer. La Décroissance est donc une véritable explosion d’emplois, bien qu’il soit nécessaire sur le long terme de réduire le temps de travail à moins de 25 h par semaine pour les quelques salariés qui existeront encore.

    S’agissant de l’Allemagne, je maintiens tout de même que si les alliés n’avaient pas empêché Hitler de construire cette fichue autoroute pour désenclaver un morceau d’Allemagne, sans pouvoir l’affirmer totalement, il est probable que nous aurions pu éviter une guerre très meurtrière. Les pacifistes de l’époque posaient cette question en France : « Mourir pour Dantzig » ? Tout comme Jaurès fut assassiné quelques jours avant la première guerre mondiale, on n’écouta pas les pacifistes. On ne peut pas dédouaner Hitler de ses horreurs de guerre, mais on ne peut pas dédouaner non plus les alliés d’avoir non seulement empêché des négociations légitimes pour l’Allemagne de l’époque, mais d’avoir en plus déclaré eux même la guerre à ce pays. Si Nuremberg avait lieu aujourd’hui et que j’étais avocat, j’aurai réclamé que Churchill et Daladier, Rockfeller et William J. Donovan soient sur le banc des accusés, avec les anciens nazis.

    Au final, comme d’habitude les vainqueurs écrivent l’histoire, et on oublie de dire leur immense part de responsabilité dans une guerre.

    S’agissant de E&R. En fait, c’est pareil que le Front de Gauche, je différencie le gourou Soral et E&R qui est un fourre tout, tout comme je différencie le gourou Mélenchon du reste du Front de Gauche. Marion Sigault Etienne Chouard, Pierre Hilliard ou encore Pierre Dortiguier font parti de E&R, mais ne sont ni focalisés sur l’antisionisme, ni sur la rhétorique autoritariste de Alain Soral. Ils apportent chacun des réflexions intéressantes sur l’Histoire et la Démocratie. Quant à Dieudonné, contrairement à la propagande, il n’est pas antisémite. Mais vu à quel point il se fait emmerder par la LDJ, le CRIF et toutes associations anti-racistes dont il est intéressant de savoir qui les finance, il n’hésite pas à mettre les pieds dans le plat sur ce thème, et j’avoue qu’il me fait rire.

    Il est effectivement navrant que ce soit une association comme Egalité & Réconciliation qui fasse quasiment tout le boulot d’explications et de lutte contre le Sionisme, quand certaines autorités du Front de Gauche se pincent le nez avec ce sujet, notamment quand l’un de leurs élus met les pieds dans le plat. Un extrémisme juif a la même valeur à mes yeux qu’un extrémisme musulman ou catholique. Et aucun contexte historique ne peut légitimer des bombes en Palestine, ou l’influence du CRIF sur le législateur. Je travaille avec quelques personnes adhérentes à E&R et il y’a de tout. Soral ne fait pas forcément consensus surtout du fait de sa personnalité et trop souvent de ses amalgames plus que douteux. Pour autant, je reconnais aux adhérents de cette association un réel activisme sur le terrain sur nombre de sujets, et je sais que je pourrais compter sur eux sur certains projets que je battis comme une révolte monétaire que je n’évoquerais pas ici. Je reste néanmoins préoccupé par l’influence croissante de Soral, et c’est justement par ce que je ne souhaite pas que la France tombe dans le même panneau que l’Allemagne dans les années 30 que je milite pour que les Français cessent de se chamailler, se rassemblent temporairement pour assainir sur la question européenne, et par ce biais, ne laissent pas Alain Soral récupérer les thèmes dont il est quasiment impossible de débattre dans les médias. Je suis réellement très préoccupé par ce qui est en train de se passer actuellement et qui encore une fois, pourrait être désamorcé par le Front de Gauche.

    Je précise au passage que la sortie de l’OTAN pure et simple est aussi réclamée par l’UPR, le Mpep, D.L.R, le POI et le PRCF à ma connaissance. Ce n’est pas par ce qu’ils ne sont pas médiatisés que ces partis ne méritent pas une écoute attentive des Français à équité avec les partis politiques bien exposés médiatiquement. On sait que ce sont les médias qui influencent les choix politiques des Français. Si les quatre partis cités avaient le droit à une exposition médiatique identique au Front de Gauche, je suis à peu près convaincu qu’ils ne connaîtraient pas les difficultés actuelles pour croître rapidement.

    Sur la Constituante, outre l’organisation des institutions, il y’a des thèmes essentiels et d’autres qui ne doivent pas intégrer la constitution à rédiger selon mes propres travaux :

    1) La Souveraineté
    2) La Monnaie
    3) Le fonctionnement de la Démocratie (mon texte est un mélange de Démocratie directe, de tirage au sort et d’un exécutif stable bien que révocable par le « Souverain » et par Référendum d’Initiative Populaire).
    4) L’indépendance de la Justice
    5) Les institutions régaliennes à visées sociales (tout ce qui est sous le giron public)
    6) Les droits sociaux garantis
    7) Les devoirs de la Nation vis à vis de la biodiversité et de l’environnement
    8) Notre indépendance militaire et l’interdiction du « droit d’ingérence »
    9) La Cour Constitutionnelle
    10) L’indépendance des médias et leur contrôle par les citoyens
    11) La décentralisation
    12) Référendums, Réformes Constitutionnelles, et droit de résistance à l’oppression

    Ce sont des grands thèmes non exhaustifs qui établissent les règles auxquelles sont assujetties nos représentants dans le texte que je rédige.

    En revanche, ce que je me refuse à placer dans la constitution, c’est le modèle économique. Tout bêtement par ce que le Traité de Lisbonne qui est en fait le T.C.E que nous avions refusé par Référendum, démontre ce que provoque une « Constitution » établissant un modèle économique obligatoire et figeant ainsi la possibilité pour les peuples de faire évoluer un modèle ou le changer complètement, en fonction des contraintes temporelles qui se posent à lui. Une constitution doit donc laisser libre les peuples de changer aisément de modèle économique, en se taisant là dessus. Ce n’est pas le cas en Allemagne ou aux U.S.A puisque leur loi fondamentale précise la nature libérale de leur pays. Ces peuples ne pourraient sortir de ce modèle que par le biais d’une Constituante, alors que notre histoire constitutionnelle a toujours eu l’intelligence d’éviter cette difficulté. 

    Les systèmes d’empêchement quant à l’émergence d’une oligarchie ne sont donc que des mécanismes que l’on retrouve dans le fonctionnement de la Démocratie, ainsi que sur le titre lié à la décentralisation et les médias. C’est une question importante, mais pas la seule.

    Il est donc évident que je suis favorable à une Constituante, mais dans mon esprit, aucun parti politique ne doit la porter, et son organisation doit être réellement populaire. Pas d’assemblée constituante élue, pas de politiques pour influencer (même s’ils peuvent exposer leurs idées), uniquement des travaux en mairie par des assemblées citoyennes (tous les citoyens qui le souhaiteront) et par internet, avec un référendum à l’issue des grandes propositions retenues par les assemblées citoyennes interconnectées par les préfets et internet, et pour chaque titre de la constitution. Ce ne serait donc pas un référendum pour un projet constitutionnel complet, mais de nombreux référendums pour bâtir le texte sur trois à cinq ans.

    Pour répondre à votre dernière question, et je sais que je ne suis pas seul dans ce cas, je n’ai pas voté pour le Front de Gauche non pour son alter-européïsme (même si je considère que la Souveraineté, c’est l’indépendance totale), mais par ce que je n’ai pas eu un gage de garantie d’unité nationale avec la promesse de la réintroduction du Franc, au moins sous forme fiduciaire. Cela aurait été un symbole politique très fort qui m’aurait permis de me dire qu’en cas de soucis pour « changer l’Europe », de toute façon le Front de Gauche n’aurait pas fait de chichi pour en sortir. Le nom de la monnaie étant une arme politique pour unifier toute une résistance dans le contexte actuel, je savais d’entrée de jeu que le Front de Gauche n’aurait aucune chance de dépasser le Front National et se hisser à un second tour. En outre, je considérais que sans cette preuve de bonne volonté sur un simple nom de monnaie à restaurer, le Front de Gauche ne serait pas capable d’assumer ses responsabilités si blocage de l’Allemagne (prévisible) et partirait dans une dérive plutôt malsaine visant à confronter les peuples du sud contre ceux du nord, ce que je ne souhaite surtout pas.

    Par dépit, j’ai voté D.L.R au premier tour, et abstention au second.



  • Malthus Malthus 19 mai 2013 21:50

    Très bons liens. J’en ferais mon chou gras pour mon prochain papier, c’est promis.
     ;)

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv