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Malthus

Malthus

La trentaine aussi fringante que révoltée. Un certain bagage intellectuel. Farouche opposant aux traités européens et à notre soumission à l'OTAN. Et en plus je suis un décroissant...

Tableau de bord

  • Premier article le 30/11/2012
  • Modérateur depuis le 06/04/2013
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Derniers commentaires



  • Malthus Malthus 18 mai 2013 13:35

    Sauf qu’encore une fois, je suis très éloigné des positions du F.N. Que ce soit au niveau économique ou sociétal. Le jour où vous entendrez la mère Le Pen proposer la légalisation du cannabis et décréter qu’elle abandonne son idée de peine de mort, peut être que je reverrais mes positions.

    Du reste, je suis conscient (et les députés européens eux même s’en plaignent) que c’est le Conseil Européen qui est tout puissant en Europe. Ce qui n’empêche pas la Commission d’imposer ses vues. Mais effectivement, tant que des Libéraux gouvernent la France, il est impossible d’espérer quoi que ce soit, au sein ou en dehors de l’U.E

    Je reste néanmoins ferme sur « l’européïsme » et son analogie avec le « soviétisme ». Certes, nous n’utilisons pas des chars, mais quand trois référendums sont violés, un autre empêché en Grèce, deux dirigeants de pays souverains écartés pour leur résistance à l’U.E et un autre actuellement diabolisé car il tient à conserver les rênes de sa Banque Centrale, j’ai le sentiment que l’idéologie a complètement écarté le pragmatisme.

    D’autant que j’ai étudié l’histoire de l’institution. Sa création remonte à une déclaration de Churchill le 19 septembre 1946 à Zurich, dont je ne peux m’empêcher de vous citer deux citations :

    « Si l’on veut mener à bien sincèrement l’oeuvre de construction des Etats-Unis d’Europe, leur structure devra être conçue de telle sorte que la puissance matérielle de chaque Etat ne jouera plus qu’un rôle secondaire ».

    « Dans cette tâche impérieuse, il faut que la France et l’Allemagne s’associent. La Grande-Bretagne, la famille des peuples britanniques, la puissante Amérique, et j’en ai confiance, la Russie aussi -tout serait alors pour le mieux - doivent être les amis et les soutiens de la nouvelle Europe »

    Notez bien la pensée de Churchill dans ce dernier extrait. Si la France et l’Allemagne, deux pays aux fondamentaux très différents doivent être associés, le Royaume Uni et les U.S.A ne doivent être que « les amis et les soutiens ».

    Quand on met cela en perspective avec la vieille histoire impériale de la France et du Royaume Uni, et l’histoire impériale plus récente des U.S.A, on commence à comprendre :

    1) pourquoi le Royaume Uni n’est jamais rentré dans l’euro, mais a pu imposer ses vues libre-échangistes à l’U.E

    2) Pourquoi l’American Committee on United Europe (ACUE) dirigée William Donovan (futur patron de la CIA) fut financée par les fonds Rockfeller et Ford, les mêmes qui financèrent le régime de Hitler, soit pour fabriquer le gaz Zyclon (Ig Farben), soit les machines de guerre (Opel). L’ACUE a financé très largement les européens qui rêvaient d’Etats Unis d’Europe, mais certainement pas leurs opposants. Tout comme l’U.E alloue des fonds aux partis pro-Européens (avec nos impôts) mais pas à leurs opposants.

    Le fameux Jean Monnet, père fondateur de l’Europe était une fripouille de la pire espèce si vous vous intéressez à lui. Il ira jusqu’à souhaité la mort de Charles de Gaulle, alors que ce type vendait de l’alcool près de la frontière Américano-Canadienne durant la prohibition, et copinait avec le fondateur de la Jp Morgan en ouvrant la Bank of America.

    Les gens qui sont derrière la construction Européenne, tant au passé qu’au présent sont des petits malins qui utilisent le traumatisme du peuple Allemand sur le monstre nazi qu’ils ont enfanté, et l’universalisme Français (autant que notre arrogance à toujours croire que l’on peut changer le monde), pour nous enfermer dans une tour de Babel qui est en train de détruire nos richesses et piller nos pays.

    Nous sommes les dindons d’une énorme farce. L’universalisme n’a jamais eu besoin de traités, ni de « mutualisation » de nos souverainetés. Au contraire, on ne peut aider son prochain et l’assurer de notre protection que si l’on est soit même fort au sein du concert des Nations. En nous diluant dans l’U.E, nous ne sommes plus rien.

    J’avais répondu à votre autre commentaire, mais ma réponse à disparu. La réponse était longue, et j’avoue être un peu paresseux à l’idée de tout recommencer. Mais sachez que j’ai apprécié votre pertinence. Je vous reste opposé sur la question de l’U.E, mais vous savez argumentez vos vues idéologiques.
     ;)



  • Malthus Malthus 18 mai 2013 13:02

    En fait, j’ai trouvé beaucoup de commentaires pertinents et en dehors des habituels trolls que l’on retrouve dans toutes les chapelles politiques, j’ai eu le droit à des réponses bien argumentées.

    En vérité le vrai et l’unique sujet se résume à cette question :

    Doit on considérer que 27 et bientôt 28 conflits d’intérêts peuvent se mettre d’accord sur la base d’un programme d’un parti politique en France pour « changer l’Europe », ou doit on considérer que ce serait une immense perte de temps que tenter de mettre tout le monde d’accord, et dans ce cas autant changer les choses en France en sortant de l’U.E et en espérant que nous serons suffisamment exemplaires pour inspirer d’autres pays ?

    Concernant le F.N, et je pense que je publierais un billet à charge aussi sur ce parti, je n’arrive pas à le qualifier d’extrême droite. D’abord par ce que je trouve que l’UMP correspond mieux à cette définition désormais, et que l’une des premières définitions de l’extrême droite est pour moi une forme de totalitarisme. Hors le F.N joue le jeu des élections, ne conteste pas les résultats et je ne crois pas que ce parti souhaite imposer une dictature.

    Cependant, je lui trouve quatre défauts magistraux :

    1) Comme tous les partis alter-européïstes, il raconte des conneries sur les moyens de sortir de l’euro et la possibilité qu’il y’aurait de réformer l’Europe. Son ministère des Souverainetés correspond pour moi à un ministère de l’écologie. C’est une sorte de façade pour occulter le fait qu’avec le F.N, il n’y aurait pas de Souveraineté retrouvée, tout comme un ministère de l’écologie dédouane un gouvernement de faire de l’écologie du point de vue de la planification économique.

    2) Autant je ne trouve rien à redire à sa condamnation de l’immigration sans freins, autant mélanger cela avec les violences urbaines et le communautarisme comme cause à effet m’est insupportable. Ce sont des problèmes différents qui ne sont que partiellement corrélés. La plupart des migrants illégaux sur le territoire Français rasent les murs et se font discrets. Les problèmes de communautarisme ou de violences urbaines sont le fait de Français dans la majeure partie des cas. Et leurs origines se trouvent sur un ensemble de facteurs sociaux et sociétaux qui ne peuvent être assimilées à des repères culturels. Tous les musulmans que je fréquente sont des gens courtois, parfaitement intégrés et même pour beaucoup d’entre eux patriotes au point de souhaiter comme moi que la France quitte l’U.E. Ca ne les empêche pas de vivre leur religion. En outre, même vis à vis du traitement des migrants « illégaux », je pense qu’on peut trouver des façons de traiter le raccompagnement dans le pays selon un programme humaniste. Nous parlons d’êtres humains, pas de bétail.

    3) La peine de mort est le sujet qui m’irrite le plus au F.N. D’abord philosophiquement puisque je suis violemment hostile à ce qu’un Etat tue ses citoyens, quand bien même suite à une condamnation pour un crime particulièrement ignoble. En outre, ce sujet extrêmement délicat ne peut que cliver les Français et en mélangeant cette question à des sujets autrement plus sérieux que sont la Souveraineté de notre peuple à recouvrer, le F.N contribue non seulement à générer des amalgames vis à vis des Français hostiles à l’euro mais en rien intéressés par les idées du F.N, et contribue comme le Front de Gauche mais sur un tout autre sujet, à laisser de côté cette France qui refuse une Souveraineté restaurée sous condition de peine de mort autorisée.

    4) Le F.N se contente de proposer un assainissement bancal sur l’U.E et la monnaie, mais ne remet pas en cause le système qui a permis cette violation de notre Souveraineté, ni effectivement le capitalisme. Il n’y a strictement aucune vision économique et sociale dans ce parti, mais plutôt une vision « patriote à papa », alors que la sortie des Traités Européens signifie à mes yeux, une remise en cause de tout un Système et une marche en avant vers l’avenir.

    Je n’ai pas encore eu le loisir de lire Jacques Généreux (pour l’instant je me tape le Capital de Marx et faut se le digérer), mais je compte effectivement lire ce monsieur. Je l’ai beaucoup écouté, et je sais qu’il est à l’origine de la pensée économique du Front de Gauche et n’est d’ailleurs pas du tout sectaire concernant la sortie de l’euro. C’est donc prévu, mais j’essaye de faire attention avec mon budget car aujourd’hui, la culture se paye cher. :)



  • Malthus Malthus 18 mai 2013 07:08

    Je ne suis pas aveugle et tout n’est pas rose ailleurs. Mais actons que l’Amérique du Sud dans son ensemble a toujours subi les renversements de chefs d’Etat ou tentatives de déstabilisation de la part des U.S.A et que rattraper des années perdues pour des chefs de gouvernement souhaitant ériger des barrières à l’hégémonie agressive Américaine n’est pas simple.

    Toujours est il que si l’on se contente de regarder les chiffres, bien des choses se sont améliorées sous Chavez même si il y’a encore énormément de problèmes à régler (je pense notamment au taux de criminalité et à la Souveraineté Alimentaire du Vénézuela).

    Vous parlez par ailleurs du nombre de députés anti-capitalistes au parlement européen, pourriez vous me le chiffrer et me dire quel poids ils ont par rapport au reste, ainsi que par rapport au Conseil Européen et à la Commission ?

    Ensuite, oui, je suis partisan. Non pas d’un parti politique plutôt qu’un autre, mais du fait que nous n’avons pas imposer nos points de vue à d’autres pays, ni subir le point de vue d’autres pays. Ce n’est pas une question de patriotisme à papa mal placé, c’est une question de logique démocratique. Moins il y’a d’institutions entre le peuple et le pouvoir exécutif qui ratifie les lois décidées, plus la Démocratie est performante.

    Hors, un Sénat, une Assemblée Nationale et un Gouvernement sont déjà des courroies de transmission imparfaite dans leur construction constitutionnelle en France. Si vous y greffer un Conseil Européen (dont 26 chefs d’Etats non élus par les Français), une Commission Européenne (dont aucun Commissaire n’est élu), et un Parlement Européen où nous ne représentons rien, cela fait autant de redondances institutionnelles et totalitaires par rapport à l’exercice de notre Souveraineté.

    Si nous devons élire un Gouvernement avec pour mandat de faire cesser le libre échange et nationaliser les banques défaillantes, que pourrait il faire puisque ce Gouvernement n’est même plus aux ordres du Peuple, mais englué dans une institution qui a les éléments de notre Souveraineté entre les mains ?

    L’U.E est un U.R.S.S que vous le vouliez ou non. A partir du moment où le Peuple Français (le mythe du Peuple Européen est juste une grosse foutaise, la preuve tout le monde s’en fout de ce qu’il se passe en Grèce), ne décide pas en ses frontières, nous ne sommes pas en Démocratie. C’est aussi bête que cela.



  • Malthus Malthus 17 mai 2013 12:33

    Quand les chiens de garde accusent Mélenchon d’être agressif, ce dernier a coutume de dire qu’il n’est pas agressif, mais passionné et aime à provoquer le débat en chatouillant ses adversaires.

    C’est pareil pour moi. En outre, j’ajouterais que si je reste très suspicieux sur Mélenchon, je distingue totalement les représentants politiques et les sympathisants des partis politiques. On ne peut suspecter d’aucune volonté de trahir ou faire du mal de la part d’une personne inconnue, mais engagée politiquement. C’est toujours plus complexe avec les dirigeants politiques. Mélenchon a énormément de charisme, est très bon pédagogue et communicant et je comprends qu’il soit apprécié par les sympathisants du Front de Gauche.

    Donc je distingue les choses, et c’est pour cela que je n’ai pas intitulé mon article par « Front de Gauche ou l’art du pipo », mais que j’ai directement attaquer l’un de ses dirigeants. Façon pour moi de chatouiller ses partisans, sans les attaquer directement dans leurs convictions.

    Pour la question du Franc « Symbolique », c’est en fait tout con et ça pourrait être fait du jour au lendemain sans rien changer aux Traités. L’euro est une monnaie commune, plus précisément un panier de devise avec un Peg de 1 pour 1. Mais l’article 1 du code monétaire et financier de la France précise :

    « L’euro est la monnaie de la France ».

    Eh bien il suffit juste de changer cet article par :

    « Le Franc est la monnaie de la France ».

    Ca ne change strictement rien à la parité entre les devises, ni à la politique monétaire de la B.C.E, rien de rien. Nous n’avons abandonné que la politique Monétaire en terme de Souveraineté, mais pas notre Souveraineté Monétaire à proprement parlé. Raison pour laquelle nous émettons toujours des obligations et que nous disposons toujours d’une Banque Centrale. Donc peut importe quelle serait la politique monétaire du Front de Gauche, rien n’empêche de renommer notre monnaie nationale sous le terme FRANC, ce qui est aussi une façon de prévenir les Allemands que nous restons Souverains en nos frontières, et que nous pouvons toujours changer plus que le nom de la monnaie si les désiratas de la France ne sont pas actés dans les Traités.

    Quand au tutoiement, navré, c’est une déformation instinctive chez moi. J’ai tendance à tutoyer l’ami qu’il me soit connu ou non. Mais pas de souci pour le vouvoiement



  • Malthus Malthus 17 mai 2013 04:33

    Je suis d’accord avec vous, mais les choses sont un peu plus compliquées et je vais citer un exemple :

    La pile atomique de Brennilis d’une puissance de 73 MW en Bretagne devait être la vitrine du savoir-faire Français en matière de démantèlement. Le coût initial était de 20 Millions d’euros. Cette facture est passée à 480 Millions d’euros au final.

    Dans son rapport du 11 octobre 2011remis à l’assemblée nationale, Gilles Carrez explique que selon l’étude de la Commission Energie 2050, le coût du démantèlement total de nos 58 réacteurs se chiffrerait à 750 Milliards d’euros. Cela tient compte du fait qu’entre les estimations des acteurs du secteur (Areva, EDF principalement) et la réalité liée à une expérience unique et les difficultés qui vont se poser à nous, cela nous coûtera bien plus cher que ces estimations positives.

    Concernant la question de l’Uranium réutilisable, c’est en fait ce qui était préconisé pour la centrale Super Phoenix qui a été un gouffre à denier public et finalement mis à l’arrêt du fait d’une redondance de difficultés techniques.

    La vérité est qu’il est plus intéressant d’avoir un regard qui ne soit pas caricatural que ce soit dans un sens ou un autre. Mettre à l’arrêt brutalement 58 réacteurs serait une folie quand nous avons besoin d’un mode de production d’énergie très puissant pour justement alimenter les usines qui produiront des technologies nous permettant d’améliorer notre indépendance tant au pétrole qu’au nucléaire.

    Mais de la même façon que nous avancerons sur la question, il serait souhaitable que ces gains d’indépendance tant à l’atome qu’à l’huile de pierre nous permettent d’initier le démantèlement progressif des centrales nucléaires, tout comme nous devrons remplacer peu à peu les véhicules consommant du pétrole inutilement. L’air comprimé, le gaz, l’électricité et bien d’autres technologies, en plus des transports en commun, de la relocalisation de l’économie et de la fiscalité peuvent jouer à plein pour avancer. Les camions et les avions ne peuvent pas faire autrement que fonctionner au pétrole, d’où l’obligation d’en synthétiser. Mais il nous faudra aussi faire des choix là dessus. Par exemple, un avion reliant deux grandes villes Françaises, est juste un gaspillage imbécile de pétrole quand le train peut faire aussi bien.

    Je suis plutôt adepte de la vision de Jancovici (pro-nucléaire) qui vise à réorganiser l’ensemble, tout en étant d’accord avec les anti-nucléaires par rapport à certains risques qu’il convient d’éliminer par l’arrêt progressif d’autant de centrales que possible, mais pas forcément toutes si l’on ne peut pas remplacer. Je maintiens tout de même que la solution charbon reste très pertinente dès lors qu’elle s’intègre dans un schéma plus complet sur le cycle du carbone.
     ;)

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