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Malthus

Malthus

La trentaine aussi fringante que révoltée. Un certain bagage intellectuel. Farouche opposant aux traités européens et à notre soumission à l'OTAN. Et en plus je suis un décroissant...

Tableau de bord

  • Premier article le 30/11/2012
  • Modérateur depuis le 06/04/2013
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Derniers commentaires



  • Malthus Malthus 19 mai 2013 20:15

    Le Front National aura très clairement le droit un de ces quatre à un billet critique de ma part. Mais ce que je souhaitais expliquer en disant que le Front de Gauche peut être la locomotive, c’est que n’assimile pas le Front de Gauche à Jean-Luc Mélenchon.

    Le Front de Gauche, c’est d’abord et avant tout des gens comme moi, qui s’éduquent sur le système, défendent des convictions, mais resteront des millions d’inconnus dans l’Histoire de France.

    Jean-Luc Mélenchon, quand bien même le meneur de la barque est au pire un rabatteur de voix pour le P.S, au mieux un excellent tribun qui n’est ni démocrate (en interne), ni aussi compétent que certains pourraient croire.

    Les dissidents, soyez en certains, bougeront à vos côtés quand ils auront la promesse d’un symbole qui sera aussi d’une certaine façon une garantie si jamais il devait être impossible de réformer l’U.E.

    Du Front de Gauche au Front National, en passant par ces milliers de gens qui ne votent plus ou suivent des partis politiques censurés par les médias, il n’y a que des opposants au Système. Les gourous qui animent les chapelles politiques sont ce qu’ils sont, avec leurs qualités et leurs défauts. Mais la Résistance dans son ensemble n’a que faire des espoirs de carrière de leurs dirigeants. Ce qui compte il me semble, c’est que l’on mette un terme à cette grande escroquerie monétaire qui est en train de démolir autant nos acquis que notre avenir.

    C’est là dessus que les gens doivent se fédérer. Les dirigeants sont sensés être aux ordres de leurs sympathisants en Démocratie. Du côté de la dissidence qui ne veut pas avoir le choix entre le Front de Gauche et le Front National, je n’ai aucun doute : Un signe de la part du Front de Gauche, et il y’aura des milliers de gens pour vous suivre.
     ;)



  • Malthus Malthus 19 mai 2013 15:04

    Bonjour, je vais répondre à plusieurs de vos remarques :

    « Autant j’arrivais à vous suivre sur la révolution trop « bourgeoise » de 1789, autant votre lubie décroissantiste-monarcho-anti-européiste me semble désormais plus que douteuse. »

    Effectivement je suis un eurosceptique, mais je crois avoir démontré que je ne suis pas marginal dans la société Française à ce sujet. On peut contester l’idée, mais pas remettre en cause les personnes pour cette raison à mon sens.

    S’agissant de la décroissance, là je suis effectivement marginal par rapport à la doxa politique et par influence médiatique, populaire. Cependant, être décroissant ne signifie pas vouloir empêcher les gens de faire des enfants comme ils le souhaitent, ni investir sur les énergies alternatives au niveau industriel. Etre décroissant, c’est lutter contre l’obsolescence programmée, le diktat du consumérisme rendu possible par une frustration constante des biens que l’on ne possède pas, à grands efforts de publicité. C’est vouloir démanteler les hypermarchés et créer des millions d’artisans et de commerçants. C’est vouloir relocaliser l’agriculture, changer les règles agronomiques, la diversifier et la mettre au centre de notre économie. C’est ensuite jouer intelligemment des allocations familiales pour permettre aux ménages de trouver des subventions pour faire leur premier enfant (ce n’est pas le cas aujourd’hui), subventionner un peu moins le second et ne plus subventionner le troisième, sans interdire pour autant les ménages de faire 10 gamins si ça leur chante. De nombreux pays ne disposent pas de notre système social, je ne crois pas proposer un recul, mais juste une régulation intelligente. En outre, la Décroissance est un projet profondément humaniste, puisqu’il s’agit sur le long terme de mieux équilibrer la consommation des ressources de telle façon à ce que tout le monde sur terre puisse avoir un accès équitable aux matières premières, ce que le mythe de la Croissance éternelle empêche, en plus d’être une religiosité économique parfaitement suicidaire.

    Quant à l’histoire de la monarchie, non, je ne suis pas un aristo rêvant que Louis XX ou un autre reprenne les commandes et relance une nouvelle oligarchie basée sur le népotisme et une forme de fascisme royal. C’est autrement plus compliqué et démocratique. Je vous suggère de suivre le blog que je tiens, je publierais bientôt ma réflexion sur la Démocratie qui me permet actuellement de rédiger une constitution représentant mes propres vues. Cela ne signifie pas que j’ai raison, cela signifie juste que dans ma réflexion, je condamne fermement les partis politiques qui sont la résultante de la République, pour avoir progressivement pourri notre pays en le divisant et en l’affaiblissant. Je ne suis pour autant pas opposé à ce que les partis politiques existent, mais en cherchant la cause de ce problème, il m’est apparu que nous n’avions tout simplement plus une institution représentant l’ensemble des Français, au-delà de leurs divisions politiques, et disposant d’une neutralité, d’un recul sur l’action des gouvernements en plus de faire un lien avec notre Histoire. Savoir d’où l’on vient est une nécessité pour croire en son pays, l’aimer un tout petit peu et le défendre. Aujourd’hui, demandez à n’importe quel Français ce qu’il pense de la France, vous constaterez que son discours sera très souvent bien négatif. Comment avancer quand on ne fait plus confiance à son propre pays pour vous protéger, ou qu’à minima, l’Histoire de celui-ci vous indiffère ?

    Au sujet des négociations de l’Allemagne concernant la ville de Dantzig. En vous moquant du terme « raisonnable » du fait que l’Allemagne était alors dirigée par Hitler, vous confirmez ce que je pense par rapport aux gens qui disent aimer beaucoup l’Europe, mais ne s’intéressent pas à ce qu’elle est.

    Hitler est effectivement un monstre qui a marqué l’Histoire pour ses méfaits. Cependant, dans l’inconscient collectif des peuples Germaniques, mais aussi d’une partie de l’Europe de l’Est, il y’a un mélange entre traumatisme d’avoir généré un Monstre, autant qu’un affect dissimilé à sa politique des années 30, et pour cause :

    A l’issue de la première guerre mondiale, la Société des Nations (qui fut dirigée par Jean Monnet notamment), découpe sous influence Américaine l’Europe au mépris de sa réalité démographique. Les Allemands des Sudètes se retrouvent cloisonné dans un nouvel Etat, la Tchécoslovaquie. Les Allemands qui vivaient en Prusse Orientale, et notamment dans la ville de Dantzig sont isolés désormais dans la Pologne. D’autres régions de l’Europe où vivent des Allemands sont elles aussi rattachés à certains pays par le fameux Diktat du Traité de Versailles. Tout comme la Guerre de 1870 nous fit perdre l’Alsace et la Moselle, les Allemands digèrent très mal cette dislocation de leur Territoire. Comme en 2008, c’est une crise bancaire importée des U.S.A qui va frapper l’Europe. L’Allemagne déjà sur-endettée du fait des obligations découlant du Traité de Versailles sombre dans l’hyperinflation. En France, cette crise sera à peu près bien gérée du point de vue monétaire, mais le climat social sera si dégradé que de puissantes manifestations transpartisanes permettront au Front Populaire de prendre le pouvoir.

    De son côté, Hitler surfant sur la colère des Allemands et proposant d’assainir une situation économique catastrophique est porté au pouvoir. Et que cela vous gène ou non, il va réussir son pari économique en sortant l’Allemagne de l’Hyperinflation, va relancer son industrie et redonner du travail à tous les Allemands. Il va en outre mettre un terme au Diktat du Traité de Versailles que ne supportent plus les Allemands, et lorsqu’il annexe l’Autriche, croyez bien que les Autrichiens sont réellement heureux dans les rues. Il en va de même sur les territoires perdus repris, notamment en Hongrie, en Slovaquie et restait pour terminer la question de Dantzig. Voici un extrait du livre « Guerre et extermination à l’est », de Christian Baechler :

    « Le 24 octobre 1938, Ribbentrop propose à l’ambassadeur Polonais, Lipsky, un accord en huit points pour « un assainissement général de toutes les occasions de friction » :

    Retour de Dantzig au Reich, octroi à l’Allemagne de voies de passage extraterritoriales (autoroute, chemin de fer), à travers le corridor de Dantzig, octroi à la Pologne de voies de communication et d’un port franc à Dantzig, garantie mutuelle des frontières et des territoires, prolongations du pacte à 25 ans, adjonction d’une clause de concertation, adhésion de la Pologne au pacte antikomintern. On peut penser qu’il s’agit d’un test et que la question de Dantzig n’est soulevée que pour contraindre la Pologne à resserrer ses liens avec l’Allemagne en adhérant au pacte antikomintern. La Pologne serait ainsi coupée de la France et de l’U.R.S.S et à la merci de l’Allemagne. La réponse est négative sur l’essentiel et la Pologne propose un accord garantissant la ville libre de Dantzig. »

    La Pologne sur pressions du Royaume Uni et de la France va constamment refusé ces propositions qui pourtant ne faisaient que proposer une ligne de chemin de fer et une autoroute partagée par les Polonais et les Allemands, pour que la ville Allemande de Dantzig ne soit plus isolée du reste de l’Allemagne. Vous n’avez qu’à imaginer que la ville d’Orléans soit brutalement isolée et enclavée en Allemagne suite à une guerre, et que ce qui reste de la France souhaite au moins relier les Orléanais à Paris. C’était une situation parfaitement compréhensible pour les Allemands, et il faut savoir juger une guerre autant sur les actes des criminels de guerre, que ceux qui ont contribué à ce que la Guerre soit devenue inévitable. Hors, les gouvernements Anglais et Français de l’époque ont une très grande responsabilité à ce sujet, car il aurait suffit qu’ils n’interviennent pas dans ces discussions, pour que la Pologne accepte cette fichue autoroute et que la paix soit maintenue.

    Hitler à l’époque était plutôt soucieux de la toute puissante Russie Communiste qui menaçait. Le fait que la Russie soit parvenue à faire monter en puissance le parti communiste en France rendait la situation de l’Allemagne délicate. Car Hitler réunifiait son pays à marche forcée et sans faire crépiter les armes jusqu’à l’invasion de la Pologne, en sachant que les puissances alliées à l’Ouest et à l’Est le ceinturaient et nourrissaient le désir d’empêcher l’Allemagne de reprendre sa puissance perdue.

    Oui Hitler était un salaud, ça ne fait aucun doute, mais si vous ne comprenez pas aussi ce qu’il a fait de positif pour les Allemands de l’époque et pourquoi il fut autant soutenu, vous ne pouvez pas prétendre comprendre la complexité de l’Europe et pourquoi ça ne fonctionne pas aujourd’hui. Hitler fut pour l’Allemagne des années 30, un second Bismark. Il était l’équivalent d’un Bonaparte ou d’un De Gaulle en France, périodes où les Français recouvraient la confiance en leur pays et considéraient avec bienveillance leurs dirigeants, malgré leurs erreurs.

    Revenons à l’actualité :

    Vous avez évoqué Soral, personnage que je n’apprécie guère et qui est une source d’inquiétude pour moi. Il mélange férocement anti-sionisme et antisémitisme. Les personnes anti-sionistes qui ont eu le droit à un cassage de gueule en règle auxquelles je pense sont des amis. Ce ne sont pas des petits Soraliens, loin de là. D’autant que l’un d’entre eux à la particularité d’être juif. Certes, il ne s’est pas déplacé à l’ambassade du Vénézuela. Pourquoi faire au juste ? Mais ça ne signifie pas qu’il considère l’idéologie sioniste comme profondément malsaine et faiseuse de morts.

    S’agissant du pseudo Malthus.

    Vous avez raison, ce type était une ordure. Mais il fut le premier à mettre en relation (quoi que de façon profondément eugéniste) la croissance démographique et la pénurie des ressources induite. A ce titre, je ne suis pas malthusien, mais néo-malthusien.

    Si vous souhaitez savoir ce que je pense exactement, vous n’avez qu’à consulter le lien. Vous verrez que je ne suis pas un disciple des idées de Malthus :

    http://programmedulis.blogspot.fr/2013/04/la-regulation-demographique.html

    Je ne prétends pas dire au Tiers Monde ce qu’il doit faire. Je prétends que les pays occidentaux gaspillent autrement plus de ressources par personne que les pays du Tiers Monde, et que c’est donc chez nous qu’il faut commencer les régulations économiques et démographiques, tout en veillant à sortir le tiers monde de sa misère. En outre, les exemples de régulation réussies en France pourraient peut être susciter de l’intérêt par la suite chez des dirigeants d’Afrique ou d’Asie pour élaborer une politique sociale à même d’élever le niveau de vie.
     ;)





  • Malthus Malthus 19 mai 2013 11:33

    Il y’a bien plus que des questions sociétales qui me séparent du F.N. Mais effectivement, je n’en fais pas un épouvantail qui m’empêcherait d’écouter ce parti et faire le tri entre ce que je trouve pertinent, et ce qui ne l’est pas. Il en va d’ailleurs de même avec l’autre « extrême », c’est à dire le Front de Gauche.


    Le terme « européïsme » n’est pas propre au F.N et n’est pas non plus de son invention. C’est un mot datant du début du siècle dernier utilisé par tous les opposants à l’U.E. Et il serait encore une fois très réducteur de considérer que cette opposition à cette institution n’existe que sous le prisme du F.N. 

    En outre, je ne considère pas que vous manquiez de subtilité, bien au contraire. Je ne suis simplement pas d’accord avec vous pour un ensemble de raisons déjà largement débattues. Il en est une nouvelle cependant que vous exposez et qui attire mon attention :

    « La sortie de l’Union Européenne conduirait un gouvernement fasciste à prendre le pouvoir ».


    Voila une anticipation de l’avenir qui me parait bien rapide, d’autant que rien ne permet de le préjuger. Si vous sous-entendez par là que le F.N serait le mieux placé pour nous sortir de l’U.E, permettez moi d’en douter. Pour la bonne et simple raison que le F.N n’est pas capable de fédérer à lui vos propres forces. Hors, la sortie de l’Union Européenne ne pourra se faire qu’avec la participation du Front de Gauche, ainsi que de la mouvance eurosceptique modérée qui ne veut pas non plus du F.N.

    Il est probable, voir certain qu’il y’aurait une obligation stratégique à accorder une voix au F.N dans une telle situation. Mais cette voix ne pourrait être la représentation d’un ensemble. Elle ne serait qu’une clause de garantie pour les sympathisants de ce parti (qui encore une fois sont pour l’essentiel des gens qui se trompent et ne sont pas forcément d’affreux fachos bourgeois).

    La sortie de l’Union Européenne ne peut être une vue d’un seul homme (ou une seule femme). Elle doit nécessairement être un désir commun à des millions de personnes dont les convictions politiques, économiques et sociales peuvent être très différentes. Et si les wagons en seraient les mouvements qui depuis des années préconisent cette solution, il ne fait aucun doute que sa locomotive ne pourrait être que le Front de Gauche du fait même qu’en dehors des vues programmatiques suivant la sortie, vous êtes les seuls à pouvoir lever les syndicats à ces fins. Une grève générale organisée dans ce but serait par exemple la méthode la plus rapide pour y arriver. 


    Ce qui signifie que M. Hollande en vertu de la Constitution actuelle ne pourrait pas être destitué, mais il aurait l’obligation pour endiguer une crise politique très sévère de remercier son gouvernement actuel, et en composer un nouveau qui devrait avoir les apparences d’un C.N.R. M. Mélenchon qui ne cache pas son désir d’être Premier Ministre obtiendrait ce qu’il souhaite. La fameuse constituante pourrait être organisée grâce à un Ministre de l’intérieur qui demanderait aux préfets de veiller à ce que tous les Français puissent entamer les travaux de réflexion, de rédaction et de référendums locaux dans les municipalités (j’insiste sur le fait qu’il ne faut pas laisser une assemblée constituante se charger de la rédaction de ce texte). Les médias publics auraient l’obligation d’inviter toutes les personnalités intéressées à la Démocratie et au Droit Constitutionnel, et permettre au public de débattre librement. Chaque titre de la constitution serait travaillé et débattu par tous les Français, et il n’y aurait aucun article de la Constitution qui ne soit pas soumis à un Référendum, au fur et à mesure de la rédaction du texte. Il vaut mieux prendre le temps de bien faire et laisser le peuple s’en charger, que confier ce travail à quelques personnes, quand bien même tirées au sort et non « politisées ».

    Un Ministre des affaires étrangères comme M. Asselineau, aurait non seulement les compétences mais aussi la légitimité pour entamer les négociations avec l’Allemagne et les autres Etats Membres pour organiser le démantèlement dans les conditions les plus satisfaisantes pour tous. Le Front de Gauche pourrait cependant imposer ses conditions sur les acquis à préserver, que ce soit sous des formes instituées (par exemple Erasmus, la normalisation des infrastructures routières et ferroviaires à l’échelon européen, un nouveau Serpent Monétaire Européen), ou par voie de diplomatie suivie (notamment les grands projets industriels, l’harmonisation progressive des salaires et droits sociaux via un fond européen, etc). 

    Il n’est pas question de sortir de l’Union Européenne de façon sauvage, mais de rétablir ce qui sont des urgences techniques en terme de protectionnisme monétaire et commercial pour les Pays, tout en considérant que si l’Europe veut être en paix, il faut évidemment continuer de travailler en ce sens mais d’une façon différente.

    En revanche, si l’Union Européenne devait éclater du fait qu’il y’aura toujours plus de murs qui viendront heurter l’idéologie quasi soviétique de nos dirigeants, alors oui, je crains qu’il y’aura du sang, des larmes et probablement une dictature qui fera la transition en France. Car cette dissidence tant ignorée pour ne pas dire méprisée justement par le Front de Gauche peut se fragiliser dans sa détresse de ne pas être entendue, et laisser un jour les voix de la colère et de la haine lui susurrer à l’oreille les remugles de l’Histoire.

    C’est pour cela que le Front de Gauche a une énorme responsabilité qui pèse sur ses épaules. Ce mouvement peut tout à fait désamorcer ce qui couve autant par la politique de la main tendue que la négociation. J’ai proposé une solution simple qui ne remet aucunement le programme du Front de Gauche en cause, et qui offre un symbole unificateur à toute cette dissidence, y compris le vieil ennemi d’en face pour le Front de Gauche.

    S’agissant du Front National justement, je ne connais que deux voix qui méritent de ne pas être méprisées du fait de leur modération et de leur peu d’intérêt sur ce qui chatouille le Front de Gauche (Islam, immigration et autres sujets du genre). La première est Grégory Gennaro et la seconde est Florian Philippot. Ces gens là sont plus intéressés par les questions économiques et sociales que par les autres sujets phares du Front National. Sachant qu’il est impossible d’unifier les opposants au Système sans donner un signe d’apaisement aux sympathisants de ce parti, il me parait logique de cibler au moins les bonnes personnes avec qui discuter.

    Debout la République réclamera que Nicolas Dupont Aignan trouve une place pour les représenter, mais je ne saurais trop vous conseiller de vous intéresser à Jacques-André Holbecq, sympathisant de ce parti bien moins connu, et pourtant très intéressant à lire sur les questions monétaires. Il défend en effet le 100 % money. Si vous souhaitez que la monnaie devienne un outil social et que les banques perdent leur pouvoir de nuisance, il est assurément l’une des personnes qui mérite toute votre attention. 

    Au Parti Socialiste, Marc Jutier est un excellent contact. C’est un eurosceptique défendant aussi le 100% Money, ainsi qu’une posture de rassemblement et d’apaisement entre les Français. 


    Jacques Nikonoff, Annie Lacroix Ris, Frederic Lordon, Serge Latouche, Jacques Généreux, Claude Bourguignon, Jacques Sapir, Etienne Chouard, Jean-Marc Jancovici, Pierre Rhabi et tant d’autres sont des personnes qui sont à même de redresser la France dans le bon sens, chacun dans leur compétences, et certains ont l’avantage de ne pas être politisés.

    Voila donc ce qu’est ma vision de la sortie de l’Union Européenne et je sais qu’elle est plutôt partagée dans la dissidence. Non pas qu’un parti politique plutôt qu’un autre prenne le pouvoir et agisse de façon totalitaire et sauvage, mais qu’au contraire, que le Front de Gauche se propose d’amorcer une réelle Révolution, en rassemblant tous les opposants au Système sous son aile, et en cherchant un équilibre à travers différentes voix bien écoutées par la dissidence qui peuvent être en osmose avec nombre de vos vues politiques et sociales. Si la crainte du fascisme vous anime, vous avez pourtant la possibilité de l’empêcher en rassemblant à vous tous ceux qui vous hurlent littéralement qu’ils sont d’accord avec vous sur le programme, mais pas sur notre maintien dans l’U.E pour se faire. Pourquoi ne pas poser sur la table les éléments d’une discussion franche, avec pour objectif de rassembler tout le monde sur un programme commun, comme le Conseil National de la Résistance su autrefois si bien le faire.

     ;)





  • Malthus Malthus 18 mai 2013 16:33

    Je viens de lire le billet de l’auteur et je pense qu’il ne se trompe que partiellement.

    Sur la question des extrêmes, il a raison et je pense d’ailleurs que les gens du Front de Gauche devraient l’entendre, car les médias qualifient le Front de Gauche comme « l’extrême gauche » et le FN comme « l’extrême droite », ce qui a pour but de faire oublier que le PS, l’UMP et le Centre sont des libéraux extrémistes.


    Le Front de Gauche et le F.N sont chacun dans leur composante idéologique, des partis politiques souhaitant réguler un certain nombre de fondamentaux économiques, ce qui est une position rationnelle et sociale, tandis que la mouvance « libérale » gravitant autour du P.S et de l’UMP, eux sont dans une idéologie dérégulatrice, pour ne pas dire totalitaire puisque tout se fait sur le dos du peuple.

    Pour la question des dérives, je la retrouve autant au Front de Gauche (notamment sa composante anarchiste découlant de la mouvance NPA) que la composante islamophobe ou identitaire du Front National. On oublie bien souvent que s’il y’a toujours quelques crétins au FN pour encenser le nazisme et cracher sur les musulmans, il y’a aussi quelques crétins au Front de Gauche aimant à faire du cassage de gueule en règle aux Français qui se déclarent antisionistes (ce qui n’a rien à voir avec l’antisémitisme) ou juste eurosceptiques. J’ai un certain nombre de faits en tête, où des amis pourtant très pondérés dans leurs vues politiques se sont fait agresser par des « antifas » se réclamant du Front de Gauche.

    La bêtise est un travers aussi bien partagé à gauche qu’à droite, elle ne souffre d’aucune distinction politique, religieuse ou ethnique. Mais elle ne préjuge pas de l’orientation républicaine, critique et apaisée de l’immense majorité des partisans du F.N et du Front de Gauche avec qui je discute.

    Concernant l’histoire du parti, cela me fait un peu penser à Alain de Besnoist qui a eu une jeunesse chaotique dans une mouvance d’extrême droite, et s’est assagi avec les années pour adopter une réflexion complexe et pacifiée. Cependant, il souffre encore des critiques vis à vis de son passé, alors qu’écouter ses propos actuels nous fait bien percevoir qu’il ne véhicule pas d’idéologie malsaine. De la même façon, Mélenchon subit sa casserole Franc Maçonne (toujours actuelle), François Asselineau a sa casserole Pasqua et si l’on devait faire la liste des casseroles que nos politiciens ou même chacun d’entre nous pouvons avoir, alors nous ne pourrions plus avancer. Ce ne sont pas des erreurs, ce sont des cheminements intellectuels qui partent souvent de positions contestables et se transforment avec le temps en des réflexions plus abouties.

    Le Front National a donc sa casserole et quand Le Pen père était réclamé par l’extrême droite de l’époque pour reprendre les rênes de leur mouvance, il accepta d’organiser le parti à créer, selon ses conditions et d’avoir toute autorité.

    Au final, avec le recul qu’a t’il dit de si extrême ? Son opposition à l’immigration ? A titre personnel, je n’ai jamais trouvé que ce point de vue était un marqueur de l’extrême droite, mais je suis subjectif puisque je pense qu’il faut réellement réguler cela tant pour des raisons sociales, sociétales que démographiques (je suis un décroissant jusqu’au bout des ongles).

    La peine de mort ? Si j’y suis fermement opposé, je connais autour de moi des gens très modérés qui ne voteront jamais pour le F.N et qui y sont pourtant favorables. A chaque fois que l’on apprend dans les médias qu’un cinglé a découpé en petit morceaux un enfant ou une pauvre femme, je comprends le désir de certains que le bras armé de la justice soit... sanglant. Je ne cautionne pas, mais ça n’est pas une position d’extrême droite à mes yeux. Même sous Jaurès la peine de mort existait, ainsi que durant la période du Front Populaire.

    Ensuite ne restent que les relations douteuses. Mais elles sont plutôt marginales, et elles occultent que l’U.E de son côté intègre un pays comme l’Estonie où des membres du gouvernement encensent un passé Nazi, ou font le jeu de l’Aube Dorée en Grèce en appauvrissant tout un peuple.

    En vérité, c’est encore une fois un peu plus compliqué qu’on le croit. Les peuples ont vécu différemment l’Histoire de la seconde guerre mondiale. D’abord nous fumes les agresseurs et non l’inverse. Les autrichiens de l’époque ont considéré les nazis comme des libérateurs, itou pour les Allemands des Sudètes qui souhaitaient réintégrer le bercail. L’Allemagne de Hitler voulait relier par une autoroute Danzig qui était en Prusse Orientale, c’est à dire enclavée en Pologne suite au Traité de Versailles où la carte de l’Europe avait été redessinée par les Américains au mépris de la répartition démographique des populations. 

    La Pologne, poussée par le Royaume Uni, et la France qui suivait la position Britannique, refusait fermement les propositions du Chancelier Hitler qui étaient en vérité plutôt raisonnables. Lorsque les Allemands de la Prusse Orientale furent jetés sur les routes et que toutes les solutions diplomatiques furent annihilées en grande partie à cause de la France et du Royaume Uni, Hitler passa à l’offensive mais ne souhaitait pas envahir l’Ouest de l’Europe.

    En fait, cette guerre ressemble aux deux précédentes, puisque c’est à chaque fois l’arrogance des dirigeants Français (Napoléon III en 1870 et Pointcarré en 1914) en plus des intrigues Britanniques qui ont généré des conflits meurtriers avec notre voisin.

    Bien sûr Hitler n’était pas un saint et l’on sait jusqu’où il poussa la folie une fois le conflit engagé, notamment vis à vis des populations juives. Cependant, nous oublions bien souvent de juger l’Histoire non sur les seuls faits de celle-ci, mais sur les responsabilités des « gentils » lorsqu’eux même ont provoqué d’une façon ou d’une autre un glissement militaire qui aurait pu être évité.

    Aussi, que des dirigeants politiques dans certains pays de l’est voient toujours en cette période l’Histoire une vision autrement plus contrastée que la vision Franco-Française ne me choque pas. Si je suis fermement eurosceptique, c’est aussi par ce que j’ai appris à aimer l’Europe à travers son Histoire, ses conflits, ses intrigues et son actualité. Hors, à force de tenter de comprendre comment les autres peuples se sont construit à travers le XIX et le XX ème Siècle, cela m’a aussi permis de constater quel est le défaut majeur des dirigeants Français qui se répète constamment à travers les décennies :

    Ils sont toujours corrompus et pensent toujours comme des colonisateurs en disant vouloir faire le bien aux autres, cela à travers leur propre idéologie. Mais ils ne font finalement que générer du mal, car ils se foutent comme d’une guigne de ce que pensent les autres peuples.

    Si la France était à l’image de nos dirigeants (et elle est un peu), nous sommes un peuple aussi arrogant que toujours dupé par nos voisins Anglo-Saxons qui ont toujours su jouer de notre bêtise. Un autre exemple, beaucoup plus récent me vient en tête pour l’illustrer :

    Nigel Farage, Député Européen Britannique souhaitant que le Royaume Uni quitte l’U.E, conférençait avec Nicolas Dupont Aignan, qui lui veut « changer l’Europe ».


    Une question fut posée dans la salle à Nigel Farage :

    - Pensez vous que la France devrait elle aussi quitter l’U.E ?

    - Oh non, la France doit juste quitter l’euro, mais pas l’U.E. Vous devez continuer de travailler à la construction européenne avec l’Allemagne et les autres pays.

    Ce qui est donc valable pour le Royaume Uni ne l’est pas pour la France. Et cela n’est pas sans raison. Les Anglais savent depuis des siècles que quand la France est embourbée dans des conflits ou des alliances imbéciles, notre pays perd de sa puissance face au Royaume Uni.

    Lorsqu’on trancha la tête de Louis XVI sous la Révolution, de l’autre côté de la Manche, on criait hourra ! Louis XVI avait donné beaucoup de fil à retordre aux Anglais sur mer, et avait soutenu la Révolution Américaine.

    J’ai une grille de lecture qui n’est pas qu’économique et sociale sur la question européenne. J’ai la naïveté de croire que l’Histoire suit des cycles et trouve ses redondances à chaque fois dans les mêmes erreurs politiques. Et quoi qu’il arrive, je suis certain que l’Allemagne sortira à terme de l’U.E, cela quand elle aura trop à perdre en restant associée avec les pays du Sud et la France. Il suffit juste de s’intéresser à son Histoire pour le comprendre. 

    D’ailleurs, nous avons tort de taper sur les Allemands. Ce ne sont pas eux qui ont refusé que la Grèce fasse son Référendum et quitte l’U.E. Ce sont les Français. 
     ;)



  • Malthus Malthus 18 mai 2013 16:21

    Je viens de lire le billet de l’auteur et je pense qu’il ne se trompe que partiellement.

    Sur la question des extrêmes, il a raison et je pense d’ailleurs que les gens du Front de Gauche devraient l’entendre, car les médias qualifient le Front de Gauche comme « l’extrême gauche » et le FN comme « l’extrême droite », ce qui a pour but de faire oublier que le PS, l’UMP et le Centre sont des libéraux extrémistes.


    Le Front de Gauche et le F.N sont chacun dans leur composante idéologique, des partis politiques souhaitant réguler un certain nombre de fondamentaux économiques, ce qui est une position rationnelle et sociale, tandis que la mouvance « libérale » gravitant autour du P.S et de l’UMP, eux sont dans une idéologie dérégulatrice, pour ne pas dire totalitaire puisque tout se fait sur le dos du peuple.

    Pour la question des dérives, je la retrouve autant au Front de Gauche (notamment sa composante anarchiste découlant de la mouvance NPA) que la composante islamophobe ou identitaire du Front National. On oublie bien souvent que s’il y’a toujours quelques crétins au FN pour encenser le nazisme et cracher sur les musulmans, il y’a aussi quelques crétins au Front de Gauche aimant à faire du cassage de gueule en règle aux Français qui se déclarent antisionistes (ce qui n’a rien à voir avec l’antisémitisme) ou juste eurosceptiques. J’ai un certain nombre de faits en tête, où des amis pourtant très pondérés dans leurs vues politiques se sont fait agressé par des « antifas » se réclamant du Front de Gauche.

    La bêtise est un travers aussi bien partagé à gauche qu’à droite, elle ne souffre d’aucune distinction politique, religieuse ou ethnique. Mais elle ne préjuge pas de l’orientation républicaine, critique et apaisée de l’immense majorité des partisans du F.N et du Front de Gauche.

    Concernant l’histoire du parti, cela me fait un peu penser à Alain de Besnoist qui a eu une jeunesse chaotique dans une mouvance d’extrême droite, et s’est assagi avec les années pour adopter une réflexion complexe et pacifiée, mais souffre encore de son passé, alors qu’écouter ses propos actuels nous fait bien percevoir qu’il ne véhicule pas d’idéologie malsaine. De la même façon, Mélenchon subit sa casserole Franc Maçonne toujours actuelle, François Asselineau a sa casserole Pasqua et si l’on devait faire la liste des casseroles que nos politiciens ou même chacun d’entre nous pouvons avoir, alors nous ne pourrions plus avancer. Ce ne sont pas des erreurs, ce sont des cheminements intellectuels qui partent souvent de positions contestables et se transforment avec le temps en des réflexions plus abouties.

    Le Front National a donc sa casserole et quand Le Pen père était réclamé par l’extrême droite de l’époque pour reprendre les rênes de leur mouvance, il accepta sous condition d’organiser le parti à créer selon ses conditions et d’avoir toute autorité.

    Au final, avec le recul qu’a t’il dit de si extrême ? Son opposition à l’immigration ? A titre personnel, je n’ai jamais trouvé que ce point de vue était un marqueur de l’extrême droite, mais je suis subjectif puisque je pense qu’il faut réellement réguler cela tant pour des raisons sociales, sociétales que démographiques (je suis un décroissant jusqu’au bout des ongles).

    La peine de mort ? Si j’y suis fermement opposé, je connais autour de moi des gens très modérés qui ne voteront jamais pour le F.N et y sont favorables. A chaque fois que l’on apprends dans les médias qu’un cinglé a découpé en petit morceau un enfant ou une pauvre femme, je comprends le désir de certains que le bras armé de la justice soit... sanglant. Je ne cautionne pas, mais ça n’est pas une position d’extrême droite à mes yeux. Même sous Jaurès la peine de mort existait, ainsi que durant la période du Front Populaire.

    Ensuite ne restent que les relations douteuses. Mais elles sont plutôt marginales, et elles occultent que l’U.E de son côté intègre un pays comme l’Estonie où des membres du gouvernement encensent un passé Nazi, ou font le jeu de l’Aube Dorée en Grèce en appauvrissant tout un peuple.

    En vérité, c’est encore une fois un peu plus compliqué qu’on le croit. Les peuples ont vécu différemment l’Histoire de la seconde guerre mondiale. D’abord nous fument les agresseurs et non l’inverse. Les autrichiens de l’époque ont considéré les nazis comme des libérateurs, itou pour les Allemands des Sudètes qui souhaitaient réintégrer le bercail. L’Allemagne de Hitler voulait relier par une autoroute Danzig qui était en Prusse Orientale, c’est à dire enclavée en Pologne suite au Traité de Versailles où la carte de l’Europe avait été redessinée par les Américains au mépris de la répartition démographique des populations. 

    La Pologne, poussée par le Royaume Uni, et la France qui suivait la position Britannique, refusait fermement les propositions du Chancelier Hitler qui étaient en vérité plutôt raisonnables. Lorsque les Allemands de la Prusse Orientale furent jetés sur les routes et que toutes les solutions diplomatiques furent annihilées en grande partie à cause de la France et du Royaume Uni, Hitler passa à l’offensive mais ne souhaitait pas envahir l’Ouest de l’Europe.

    En fait, cette guerre ressemble aux deux précédentes, puisque c’est à chaque fois l’arrogance des dirigeants Français (Napoléon III en 1870 et Pointcarré en 1914) en plus des intrigues Britanniques qui ont généré des conflits meurtriers avec notre voisin.

    Bien sûr Hitler n’était pas un saint et l’on sait jusqu’où il poussa la folie une fois le conflit engagé, notamment vis à vis des populations juives. Cependant, nous oublions bien souvent de juger l’Histoire non sur les seuls faits de celle-ci, mais sur les responsabilités des « gentils » lorsqu’eux même ont provoqué d’une façon ou d’une autre un glissement militaire qui aurait pu être évité.

    Aussi, que des dirigeants politiques dans certains pays de l’est voient toujours en cette période l’Histoire une vision autrement plus contrastée que la vision Franco-Française ne me choque pas. Si je suis fermement eurosceptique, c’est aussi par ce que j’ai appris à aimer l’Europe à travers son Histoire, ses conflits, ses intrigues et son actualité. Hors, à force de tenter de comprendre comment les autres peuples se sont construit à travers le XIX et le XX ème Siècle, cela m’a aussi permis de constater quel est le défaut majeur des dirigeants Français qui se répète constamment à travers les décennies :

    Ils sont toujours corrompus et pensent toujours comme des colonisateurs en disant vouloir faire le bien aux autres, cela à travers leur propre idéologie, mais ne font finalement que générer du mal, car ils se foutent comme d’une guigne de ce que pensent les autres peuples.

    Si la France était à l’image de nos dirigeants (et elle est un peu), nous sommes un peuple aussi arrogant que toujours dupé par nos voisins Anglo-Saxons qui ont toujours su jouer de notre bêtise. Un autre exemple, beaucoup plus récent me vient en tête pour l’illustrer :

    Nigel Farage, Député Européen Britannique souhaitant que le Royaume Uni quitte l’U.E, conférençait avec Nicolas Dupont Aignan, qui lui veut « changer l’Europe ».


    Une question fut posée dans la salle à Nigel Farage :

    - Pensez vous que la France devrait elle aussi quitter l’U.E ?

    - Oh non, la France doit juste quitter l’euro, mais pas l’U.E. Vous devez continuer de travailler à la construction européenne avec l’Allemagne et les autres pays.

    Ce qui est donc valable pour le Royaume Uni ne l’est pas pour la France. Et cela n’est pas sans raison. Les Anglais savent depuis des siècles que quand la France est embourbée dans des conflits ou des alliances imbéciles, notre pays perd de sa puissance face au Royaume Uni.

    Lorsqu’on trancha la tête de Louis XVI sous la Révolution, de l’autre côté de la Manche, on criait hourra ! Louis XVI avait donné beaucoup de fil à retordre aux Anglais sur mer, et avait soutenu la Révolution Américaine.

    J’ai une grille de lecture qui n’est pas qu’économique et sociale sur la question européenne. J’ai la naïveté de croire que l’Histoire suit des cycles et trouve ses redondances à chaque fois dans les mêmes erreurs politiques. Et quoi qu’il arrive, je suis certain que l’Allemagne sortira à terme de l’U.E, cela quand elle aura trop à perdre en restant associée avec les pays du Sud et la France. Il suffit juste de s’intéresser à son Histoire pour le comprendre. 

    D’ailleurs, nous avons tort de taper sur les Allemands. Ce ne sont pas eux qui ont refusé que la Grèce fasse son Référendum et quitte l’U.E. Ce sont les Français. 
     ;)


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