Ex-officier de police, devenu professeur de Lettres Classiques, farouchement opposé à l'idéologie du totalitarisme mercantile.
En dépit de penchants iconoclastes, profondément attaché au principe républicain, et tout particulièrement à la laïcité.
Il ne faut pas tomber dans le panneau de cette rhétorique biaisée : refuser l’Islam omniprésent, les burqas, et autres c’est être « raciste ». Cet argument tarte à la crème a fait long feu.C’est une race, l’Islam ? Et les originaires du Maghreb qui vomissent l’Islam, ou les écrivains comme Taslima Nasreen , ce sont des racistes ? L’islam est en train de gagner son combat , être présent, omniprésent dans la société à tous les échelons. Le délit de blasphème est en train de se réinstaller, la pression pour construire des mosquées s’installe, les programmes scolaires sont contestés, les revendications sont incessantes (piscines, voile, hallal...) . Une religion envahissante, violente et totalitaire dès qu’elle est en position de force. Lisons le Coran , regardons l’histoire lamentable de l’Islam. Dire qu’on a chassé la religion chrétienne de notre paysage , et quo’n accepte par lâcheté l’intrusion intolérable du fait religieux dans notre vie. Il y a ici une belle reconnaissance de l’état de fait qu’est l’enclave du 18ème. Lâcheté des pouvoirs publics, démission , capitulation .... Etant républicain sans faille, de gauche, athée , laïc ,je sais maintenant qu’il faut s’affermir dans le combat. Bravo au courage de Riposte laïque.
Je ne vois pas en quoi il s’agit de jalousie : je trouve simplement qu’il est inadmissible, pour quelqu’un qui prétend défendre la Police, de n’en avoir jamais fait, de ne rien y connaître, de n’avoir jamais été élu syndicalement ( à Alliance et Synergie, c’est depuis la création une désignation interne par le bureau). Il n’a même jamais été OPJ, et il en parle comme s’il était un spécialiste. Beschizza , échoué d’une corniche militaire , sans aucun diplôme, avant la fusion des corps était un simple officier de paix. Ce type vient aussi
faire la morale sur l’école et les classes prépas... C’est une honte absolue : le sarkozysme, la culture Disney , les copains avant les compétents pauvre République, ou ce qu’il en reste...
B.Beschizza, que j’ai fréquenté au cours d’activités
syndicales, pas vraiment du même côté idéologique (j’étais aussi officier de
police), n’est pas vraiment un ancien policier, c’est surtout un ancien bureaucrate syndicaliste, chef d’un syndicat créé et financé de toutes pièces par la droite pour contrer
les fédérations, et accessoirementfaire
avaler la LOPSI
de 1995 . C’st donc un militant RPR puis UMP de la première heure que l’on
récompense pur services rendus. Il a
fait je crois un ou deux ans seulement en activité comme officier de Paix avant
la réforme qui a transformé les corps en Officiers de Police, puis une carrière
fulgurante, avançant à un rythme effréné, doublant tout le monde ( pendant que
par exemple je n’ai jamaischangéde grade malgré une carrière dans 4 services
de PJ ), privé de tout avancement même normal pour raison idéologiques, et j’ai
été harcelé au dernier degré au point de devoir quitter la Police en urgence -je suis devenu prof , d’où mon anonymat).
Cela fait longtemps que le milieu policier, où les dociles sont promus, s’attend à une
promotionde « BB » pour les intimes,
de même que tous les proches de Guéant -Sarkozy ont été récompensés (voir la
préfète de la zone de défense, le DGPN, et j’en passe...). Le ,tout était de
savoir laquelle.
Les journalistes qui veulent faire quelques recherches
pourront aisément vérifier et compléter tout cela
Signé : un ex-officier de Police, écoeuré mais pas surpris.
Courage,
à l’heure actuelle, faire du latin et du grec est devenu un acte de résistance. J’ai fait du latin au lycée, forcé par mes parents comme tout crétin d’ado qui compte ses minutes par rapport aux copains, puis avec un certain goût une fois lancé (comme quoi les parents ont souvent raison quand même, et en plus, ça m’a aidé fortement à avoir le bac) ; puis par hobby, et pour étudier la philo j’ai appris le grec (quelle est l’aberration qui permet de faire de la philo sans au moins un embryon de grec 					 ?) ; puis en travaillant, j’ai profité d’un boulot de nuit pour bifurquervers des études de lettres classiques, sans toutefois avoir particulièrement l’envie de devenir prof pour autant . Un jour, au bout de 20 ans de boulot quand même, j’ai "pété" les plombs, passé le concours et suis devenu prof de lettres classiques. Evidemment, l’EN, ce n’est pas le paradis, il y a les lâchetés que dénonce ce professeur d’histoire géographie -que je salue, mais au moins, en enseignant le latin, le grec, et aussi le français, on quitte ce système où l’on ne travaille que dans une ambiance managériale, le but du travail n’est pas d’apprendre à vendre des truc pour produire des bidules et acheter des machins ...
Excellent formation de l’esprit, que de réfléchir sur ces voix multiples qui nous parlent à travers le temps, excellente formation aussi pour la rigueur, et pour l’histoire et j’en passe...Et le plaisir de voyager en Grèce, en Italie, où chaque lieu évoque un souvenir. Et la facilité justement à apprendre d’autres langues.
Si ça ne sert à rien, on peut selon le même raisonnement stupide et nihiliste tout supprimer : les mathématiques abstraites, les langues autres que l’anglais, et encore pas celui de Shakespeare, l’histoire puisqu’on ne retournera ni au règne de Louis XIV, ni dans l’Egypte de Ramsès, la géographie , les arts plastiques et musicaux... et après on va plus loin encore, on supprime tout ce qui ne sert pas strictement à la survie animale dans une société : cinéma, sport, musées...
On peut aussi directement se jeter à la rivière avec une pierre au cou , à quoi sert de vivre... :->