(Page 12) Dès 1905, Jabotinski écrivait :
« Comme argument de propagande sioniste, l’antisémitisme, surtout
« érigé en principe », est évidemment très commode et très utile. »
[18] C’est précisément pour cette raison que, pendant la guerre civile, Jabotinski collabora avec Pétlioura.
C’est pour cela que les sionistes ont siégé dans le gouvernement de
Dénékine, du hetman Skoropadski, de Pétlioura, de Wrangel, ont formé des
unités sionistes qui combattaient, les armes à la main, contre le pays
des Soviets.
« Je me souviens de l’arrivée de Jabotinski en Ukraine, dit un
témoin oculaire de l’événement, Chaïm Davydovitch Okner, qui habite à
présent Douchanbé. A Lamenetz-Podoski, il fut accueilli avec le pain et
le sel par Pétlioura et Vinnitchenko. Ils savaient bien qu’ils pouvaient
s’entendre. Jabotinski ne se préoccupait guère des Juifs pauvres dans
l’assassinat desquels il avait joué un rôle qui n’était pas des moindres
en aidant Pétlioura à organiser les pogroms. Il avait le même but
qu’eux : détruire, noyer dans le sang le pouvoir des soviets, même au
prix de centaines de milliers de vies juives. »
[18] V. Jabotinski. Critique du sionisme, Odessa 1905, éd.russe.
Pour le contexte historique général, bien avant WW2, pour sortir du cliché simpliste antisémitisme vs nazisme, et, où l’on découvre que tous les pogroms n’étaient pas antisémites comme on nous les présente trop souvent !... :
L’anticommunisme, profession des sionistes écrit par N. Bolchakov et publié par Novosti en 1972 En particulier, il nous explique que le sionisme est l’idéologie de la
classe dominante juive et qu’il est donc forcément anticommuniste. Mais
aussi, il dénonce les nombreuses compromissions du sionisme avec Hitler
et les nazis. Ce petit livre est bourré de références prouvant ce qu’il
raconte. au format PDF :
(page 7 à 10) « On ne saurait fermer les yeux sur le fait que l’idéologie sioniste,
pétrie de mysticisme judaïque, de vociférations nationalistes et
conceptions racistes cherchant à prouver la suprématie de la « nation
élue de Dieu » sur tous les autres peuples, relevée de démagogie sociale
impudente, agit surtout sur des gens croyants, idéologiquement
instables et politiquement inavertis. Les bonzes du sionisme font tout
d’abord appel à l’émotion et non à la pensée, tablent sur l’ignorance de
ceux qui ignorent le passé aussi bien que le présent du sionisme. Ils
préfèrent aujourd’hui passer sous silence les raisons, le moment
historique et les modalités de l’apparition du sionisme, pourquoi la
corporation sioniste internationale a eu besoin de créer un « foyer
national ». Or, le sionisme n’est apparu en tant que « mouvement de
libération nationale du peuple juif » , comme le prétendent les
sionistes, mais comme une entreprise capitaliste. »...
On sait que le Trust colonial juif (T.C.J.) créé par l’Organisation
sioniste mondiale en 1898* était, selon Nahum Sokolow, l’un des
premiers théoriciens du sionisme, un instrument financier du mouvement
sioniste dans la poursuite de l’objectif principal : le développement
industriel et commercial de la Palestine et des pays voisins [9]. Il
s’agissait donc d’une entreprise capitaliste. Son capital initial était
d’environ deux millions de livres, somme considérable pour l’époque. Les
colonialistes britanniques étaient intéressés au succès de
l’entreprise. Dans le sionisme, ils voyaient un moyen de combattre le
mouvement de libération nationale au Proche-Orient, une sorte de « corps
de janissaires » pour la protection des frontières de l’empire
britannique. Mais à l’époque déjà, les objectifs du sionisme dépassaient
de loin la simple colonisation de la Palestine. Créer un « foyer
national » . Peu importe où : puisqu’on envisageait l’organisation d’un
« État juif » en Ouganda ou en Argentine. [10] Cela était nécessaire à
la grande bourgeoisie juive, étroitement liée à l’impérialisme, surtout
pour garder sous son influence les masses des travailleurs juifs. V.
Jabotinski ne le cachait pas : « C’est avec un vif regret que je vais
devoir décevoir le lecteur naïf qui a toujours cru que nous étions
enfermés dans le ghetto par la mauvaise volonté du pape ou d’un
quelconque Kurfürst [un prince]
Bien sûr il nous a enfermés, mais seulement quand nous l’avions déjà fait nous-mêmes, depuis plusieurs siècles. Nous avons nous-mêmes, de notre plein gré, créé le ghetto. (Souligné par l’auteur).
Ceci a duré jusqu’au moment où commença en Europe la marche victorieuse
de la grande révolution industrielle. Pendant toute la première moitié
du XIX° siècle, cette marche appliquait dans presque chaque État
l’égalisation des classes, faisait éclater les collectivités fermées.
Deux antiques « palissades » furent les plus éprouvées : celle qui
entourait le village et celle qui encerclait le ghetto.
C’est à ce moment que naquit et s’organisa avec une force surprenante un
sionisme étatique actif. Les instruments artificiels du particularisme
national ne pouvant plus tenir, il devient urgent de prendre en main le
moyen naturel de particularisme : le territoire national. » [11]
L’isolement des Juifs au sein de ghetto fut un moyen commode pour la
bourgeoisie juive et les serviteurs du culte de tenir les Juifs pauvres,
de s’enrichir à leur dépens. L’écroulement de la « palissade »
encerclant le ghetto a eu pour résultat que dans les pays européens les
travailleurs d’origine juive se sont mis à participer de plus en plus
activement à la lutte de classe contre le capitalisme, aux mouvements
révolutionnaires. Les détacher de ce combat, les enfermer dans un
nouveau ghetto, spirituel cette fois-ci, telle fut la mission sociale
confiée au sionisme par la bourgeoisie dont il était l’œuvre. Lénine
écrivait en 1903 : « Est-il possible que l’on puisse invoquer le hasard
pour expliquer que précisément les forces réactionnaires de toute
l’Europe, et surtout de Russie, s’insurgent contre l’assimilation des
Juifs et s’efforcent de perpétuer leur particularisme ? » [12]
L’histoire de la Russie et de toute l’Europe fournit de nombreux
exemples confirmant que la réaction était intéressée au succès du
sionisme. (...) »
Les oubliés... "Vous ne
devez rien dire à propos de cet incident, non seulement pendant toute
la durée de la guerre, mais pour le reste de nos vies".
La Libération (1) : Il ne s’est rien passé à Slapton Sands... (19) par morice samedi 31 juillet 2010 « ...
les alliés avaient bien répété le débarquement avant de le faire
réellement, avec de gros moyens. Ça s’est passé sur une plage anglaise,
et ça a tourné au fiasco complet, l’arrivée impromptu de vedettes
rapides allemandes ayant provoqué un véritable massacre... »
[...]
Pour le troisième exercice, « Tiger », et son débarquement sur la
plage prévue de Slapton Sands, la plus ressemblante d’Utah Beach, les
responsables des armées avaient souhaité faire faire aux hommes et au
matériel un long trajet en baie de Lyme, en passant le long du Dorset,
pour simuler la durée de trajet de traversée de la Manche. Deux convois,
partis séparément les 25 et 26 avril 1944 devaient se rejoindre, partis
de Plymouth, Salacombe, Darmouth, Torquay et Brixham. L’ensemble réuni,
avec les pontons remorqués s’appelle Force Utah : l’intention de faire
"vrai’ était nette. L’idée de faire naviguer presqu’en rond les
attaquants pendant une durée équivalente à la traversée permettrait de
vérifier l’état de fatigue et la disponibilité des soldats au moment du
débarquement : hélas, c’est ce tour en bateau qui allait être à
l’origine du désastre. "Prenant place sur la côte Devonshire,
l’exercice Tiger comprenait deux vagues successives en vertu des
conditions de bataille futures. Le premier assaut sera un succès, et il
devait être suivi le 28 avril par huit LST (Landing Ship Tanks) et deux
pontons, sous escorte de deux navires de guerre de la Royal Navy". Les LST ne sont pas les barges du film de Spieberg (là ce sont des petites LCVP pour 36 hommes), ce sont de grands navires de 4000 tonnes, qui contenaient en effet jusqu’à 1000 hommes chacun au total et emportaient des camions et des chars (1)..
En protection figure la corvette HMS Azalea (de la classe flower (2)) le destroyer HMS Scimitar ayant
eu une collision avec un LST était déjà reparti à Plymouth. En pleine
nuit, à 1 h du matin, le convoi va, hélas, croiser une patrouille de
deux flotilles de Schnellboote (3), la N°5 et la N° 9, neuf vedettes au
total, stationnée à Cherbourg sous le commandement du capitaine Rudolf
Petersen. En quelques minutes, le sort des trop lents LST est réglé : le
N°507 et le N°531 se retrouvent au fond avec tous leurs soldats, le
premier touché par deux torptilles, le N°289 sérieusement endommagé :
tout son avant a explosé, ses tôles repliées de façon assez monumentale.
Il n’y eût que 290 survivants sur les 744 soldats et 282 marins du
N°531. Sur le ST 507 il y eût 13 morts et 22 blessés. le plus lourd
tribut revint à la 1st (Engineer Special) Brigade qui perdit ce jour-là
413 hommes et eût 16 blessés. Sur les 251 hommes du 3206th Quartermaster
Service Company, 201 furent mis hors course, tués ou blessés. Au 557th
Quartermaster Railhead Company, 69 pertes étaient à signaler. Ce fut un
véritable massacre (4).
Comme raisons, on invoquera le manque de suivi des préparatifs...
En ce qui concerne notre pilote du Beaufighter RD-767, il avait bien vu
les explosions, et son radar Mark VII avait bien détecté les vedettes
rapides, mais les ordres qu’il avait reçu de ses supérieurs étaient « c’est un exercice, n’intervenez pas ». Descendu
un peu plus bas pour vérifier ce que c’était, il s’aperçut avec son
navigateur que c’étaient trois Schnellboote, qui lui tirèrent même
dessus. Il répondit sans en référer à son contrôleur aérien par un tir
de deux roquettes HE. Un second passage avec un seconde paire de roquettes
fit exploser une des vedettes rapides. Les deux autres échappées,
l’avion se pose, ravitaille vite fait et tente de les rattraper,
toujours sans autorisation : direction Cherbourg d’où elles venaient.
Retrouvées, le Beaufighter en endommagea une à nouveau à coups de
roquette et de mitrailleuses. Revenu à sa base, et prêt à rédiger son
rapport, il en fut totalement dissuadé par ses supérieurs :"Vous ne
devez rien dire à propos de cet incident, non seulement pendant toute
la durée de la guerre, mais pour le reste de nos vies".
Le lendemain, la mer rejetait des centaines de corps sur la plage.
La Libération (1) : Il ne s’est rien passé à Slapton Sands... (19) par morice samedi 31 juillet 2010 « ... les alliés avaient bien répété le débarquement avant de le faire réellement, avec de gros moyens. Ça s’est passé sur une plage anglaise, et ça a tourné au fiasco complet, l’arrivée impromptu de vedettes rapides allemandes ayant provoqué un véritable massacre... »
[...]
Pour le troisième exercice, « Tiger », et son débarquement sur la
plage prévue de Slapton Sands, la plus ressemblante d’Utah Beach, les
responsables des armées avaient souhaité faire faire aux hommes et au
matériel un long trajet en baie de Lyme, en passant le long du Dorset,
pour simuler la durée de trajet de traversée de la Manche. Deux convois,
partis séparément les 25 et 26 avril 1944 devaient se rejoindre, partis
de Plymouth, Salacombe, Darmouth, Torquay et Brixham. L’ensemble réuni,
avec les pontons remorqués s’appelle Force Utah : l’intention de faire
"vrai’ était nette. L’idée de faire naviguer presqu’en rond les
attaquants pendant une durée équivalente à la traversée permettrait de
vérifier l’état de fatigue et la disponibilité des soldats au moment du
débarquement : hélas, c’est ce tour en bateau qui allait être à
l’origine du désastre. "Prenant place sur la côte Devonshire,
l’exercice Tiger comprenait deux vagues successives en vertu des
conditions de bataille futures. Le premier assaut sera un succès, et il
devait être suivi le 28 avril par huit LST (Landing Ship Tanks) et deux
pontons, sous escorte de deux navires de guerre de la Royal Navy". Les LST ne sont pas les barges du film de Spieberg (là ce sont des petites LCVP pour 36 hommes), ce sont de grands navires de 4000 tonnes, qui contenaient en effet jusqu’à 1000 hommes chacun au total et emportaient des camions et des chars (1)..
En protection figure la corvette HMS Azalea (de la classe flower (2)) le destroyer HMS Scimitar ayant
eu une collision avec un LST était déjà reparti à Plymouth. En pleine
nuit, à 1 h du matin, le convoi va, hélas, croiser une patrouille de
deux flotilles de Schnellboote (3), la N°5 et la N° 9, neuf vedettes au
total, stationnée à Cherbourg sous le commandement du capitaine Rudolf
Petersen. En quelques minutes, le sort des trop lents LST est réglé : le
N°507 et le N°531 se retrouvent au fond avec tous leurs soldats, le
premier touché par deux torptilles, le N°289 sérieusement endommagé :
tout son avant a explosé, ses tôles repliées de façon assez monumentale.
Il n’y eût que 290 survivants sur les 744 soldats et 282 marins du
N°531. Sur le ST 507 il y eût 13 morts et 22 blessés. le plus lourd
tribut revint à la 1st (Engineer Special) Brigade qui perdit ce jour-là
413 hommes et eût 16 blessés. Sur les 251 hommes du 3206th Quartermaster
Service Company, 201 furent mis hors course, tués ou blessés. Au 557th
Quartermaster Railhead Company, 69 pertes étaient à signaler. Ce fut un
véritable massacre (4).
Comme raisons, on invoquera le manque de suivi des préparatifs...
En ce qui concerne notre pilote du Beaufighter RD-767, il avait bien vu
les explosions, et son radar Mark VII avait bien détecté les vedettes
rapides, mais les ordres qu’il avait reçu de ses supérieurs étaient « c’est un exercice, n’intervenez pas ». Descendu
un peu plus bas pour vérifier ce que c’était, il s’aperçut avec son
navigateur que c’étaient trois Schnellboote, qui lui tirèrent même
dessus. Il répondit sans en référer à son contrôleur aérien par un tir
de deux roquettes HE. Un second passage avec un seconde paire de roquettes
fit exploser une des vedettes rapides. Les deux autres échappées,
l’avion se pose, ravitaille vite fait et tente de les rattraper,
toujours sans autorisation : direction Cherbourg d’où elles venaient.
Retrouvées, le Beaufighter en endommagea une à nouveau à coups de
roquette et de mitrailleuses. Revenu à sa base, et prêt à rédiger son
rapport, il en fut totalement dissuadé par ses supérieurs :"Vous ne
devez rien dire à propos de cet incident, non seulement pendant toute
la durée de la guerre, mais pour le reste de nos vies".
Le lendemain, la mer rejetait des centaines de corps sur la plage.
6 juin, à 80 ans du débarquement le jour (ou le mensonge… ?) le plus long Par Vladimir Caller Des chefs d’État, des rois et princes par douzaines, des journalistes par centaines et, bien entendu, les médias avec tout leur arsenal seront là pour fêter le débarquement ou, plus exactement, ce script cherchant à présenter les États Unis comme les artisans uniques de la liberté retrouvée en Europe, comme les héros, quasi solitaires, de la victoire sur le nazisme. Cette année, la mystification risque d’être encore plus bruyante à l’occasion du 80ème anniversaire de cet événement. [......] Une parenthèse de dignité Ce n’est donc pas par hasard que le général de Gaulle n’a jamais voulu participer à ces commémorations. Lorsque son biographe Alain Peyrefitte lui demanda les raisons de cette absence, de Gaulle répondit racontant comment Churchill l’avait informé de cette opération, organisée dans le dos de la France et impliquant pourtant son territoire : « Churchill m’a convoqué à Londres, le 4 juin, comme un châtelain sonne son maître d’hôtel. Et il m’a annoncé le débarquement, sans qu’aucune unité française ait été prévue pour y participer. Je lui ai reproché de se mettre aux ordres de Roosevelt, au lieu de lui imposer une volonté européenne. Il m’a alors crié de toute la force de ses poumons : “De Gaulle, dites-vous bien que quand j’aurai à choisir entre vous et Roosevelt, je préférerai toujours Roosevelt. Quand nous aurons à choisir entre les Français et les Américains, nous préférerons toujours les Américains !” »
Et le général de préciser ses raisons à Peyrefitte : « Le débarquement du 6 juin, ç’a été l’affaire des Anglo-Saxons, d’où la France a été exclue. Ils étaient bien décidés à s’installer en France comme en territoire ennemi ! Comme ils venaient de le faire en Italie et comme ils s’apprêtaient à le faire en Allemagne ! […] Et puis, ça contribuerait à faire croire que, si nous avons été libérés, nous ne le devons qu’aux Américains. Ça reviendrait à tenir la Résistance pour nulle et non avenue. Notre défaitisme naturel n’a que trop tendance à adopter ces vues. Il ne faut pas y céder ! » Et il conclut : « Et vous voudriez que j’aille commémorer leur débarquement, alors qu’il était le prélude à une seconde occupation du pays ? Non, non, ne comptez pas sur moi[1]. » On peut, par contre, compter sur Biden, von der Leyen, Stoltenberg et leurs nombreux sujets dont Emmanuel Macron, le plus obéissant de tous.
Bien entendu, vous n’entendrez et ne lirez pas de tels récits ou réflexions dans ladite « presse libre » car ils sont beaucoup trop gênants pour leur présentation de l’histoire. Peut-être parce que, parodiant un illustre penseur, le capitalisme porte en lui le mensonge comme la nuée l’orage.
Vladimir Caller
[1] Alain Peyrefitte “C’était de Gaulle, Tome 2 (Édition de Fallois Fayard 1997), fragments, pages 84 à 87 Arrêt sur info, 6 juin 2024