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Pascal GILBERT

Pascal GILBERT

Ancien médecin généraliste.

Tableau de bord

  • Premier article le 27/03/2008
  • Modérateur depuis le 16/09/2008
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Derniers commentaires



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 19 juillet 2009 20:08
    Bonjour,

    La référence véritable est : 
    Cancer incidence in British vegetarians.
    Key TJ, Appleby PN, Spencer EA, Travis RC, Allen NE, Thorogood M, Mann JI.
    Br J Cancer. 2009 Jul 7 ;101(1):192-7.

    On peut télécharger l’article librement.
    D’une manière globale, les résultats sont les suivants.

    On peut constater une diminution significative du nombre de cancers chez les non mangeurs de viande pour quatre types de cancers : cancer de l’estomac, cancer de la vessie, cancers de l’ovaire et cancers des organes hématopoïétiques et des tissus lymphatiques, ce qui représente 431 des 3350 cancers constatés durant l’étude. 
    Le nombre de cancers du col de l’utérus est plus élevé chez les non mangeuses de viande (50 cas en tout). 
    Pour les 2860 autres cancers détectés il n’y a pas de différence significative entre les populations comparées.
    Ceci est juste une autre manière de présenter les résultats qui permet de compter les cancers plutôt que les pourcentages.

    La conclusion des auteurs de l’étude est la suivante : The incidence of some cancers may be lower in fish eaters and vegetarians than in meat eaters. Dont la traduction est : l’incidence de certains cancers peut être plus faible chez les mangeurs de poisson et les végétariens que chez les mangeurs de viande. Les angliciste remarqueront l’usage du may qui introduit un connotation de conditionnalité.

    Cordialement.


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 16 juillet 2009 21:27

    Bonsoir Eugène


    Quelles sont les références dont vous tirez vos données ?
    J’ai bien trouvé une étude fait par les gens d’Oxford mais les chiffres ne concordent pas.

    Merci

    Pascal


  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 3 juillet 2009 19:29

    Bonjour,


    J’ai fait 20 ans de médecine secteur 1 à la campagne.

    La CMU fut un énorme progrès, par rapport à ce qui existait avant (bons d’Aide Médicale Gratuite ou rien du tout) aussi bien pour le médecin enfin payé de manière simple (ceux qui auront soigné toute une famille de gens du voyage avec un seul bon d’AMG délivré par une mairie hors département me comprendront) que pour le patient qui avait un accès plus facile aux soins.
    Que le système soit plus complexe, voire déficitaire pour les secteurs II, je l’admets.

    J’ai toujours milité pour un abandon du paiement à l’acte et il m’apparaît évident qu’avec cet abandon le problème CMU disparaîtrait, ainsi que d’autres (comme celui de la tentation de l’inflation des actes).
    Il existe d’autre modes de rémunération (capitation, salariat, mixte...) qui permettraient de simplifier l’exercice du médecin, les relations médecins malades et les relations médecins-sécu. Les oreilles de mes confrères sont toujours restés sourdes à ce discours...
    Une tentative a été faite avec le système du médecin référent : il fut jeté à la poubelle par la sécu.
    Que chacun assume.



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 14 juin 2009 12:48

    Bonjour Eugène,

    J’ai posté hier un commentaire mais il n’est pas arrivé, je le réitère donc.

    Cette enquête ne pose pas la question importante sur les rédacteurs : quelle est la fiabilité de leur articles ? Il est vrai que ce ne serait pas facile d’y répondre.

    Je ferai juste un commentaire sur mon domaine de compétence : la santé. Force est de constater qu’un grand nombre de rédacteurs ne connaît pas grand chose à ce qu’ils écrivent. Ce n’est pas forcément grave mais le devient lorsque à cette ignorance s’ajoute une rigueur approximative, pour ne pas dire plus . Souvent les sources qui pourraient étayer ce qui est dit ne sont pas citées, ou elles ne sont pas comprises, mal exploitées, leur valeur n’est pas hiérarchisée. Les articles en anglais sont souvent mal traduits (incompétence ou volonté délibérée ?). Enfin le mensonge n’est pas absent, l’exploitation commerciale plus ou moins voilée non plus. 

    Constatant tout cela dans un domaine où j’ai quelques lueurs me laisse à penser que les autres sujets sont traités de manière identique.

    Au total Avox me semble être un espace flou, la subjectivité étant l’ingrédient le plus présent, même s’il se pare souvent d’un discours scientifisant.


    Amicalement.


    http://pascalgilbert.ouvaton.org/



  • Pascal GILBERT Pascal GILBERT 13 juin 2009 14:52

    Bonjour,


    Cette enquête n’aborde pas le problème de la fiabilité de ce qui est écrit par les auteurs.

    Ma seule compétence est la santé et je remarque que souvent celui qui écrit ne connaît pas grand-chose au sujet et que la rigueur est absente.

    (rigueur = au minimum bien choisir ses sources et savoir exploiter ce que qui s’y dit, connaître la langue dans laquelle les articles sont écrits... ),

    Au total, l’article santé est souvent le simple reflet de l’opinion de l’auteur, ce qui, en soit, n’ est pas rédhibitoire, mais présentée comme une Vérité Vraie, ce qui alors l’est. 
    Une fois cette constatation faite il me parait logique de l’étendre aux articles portant sur les autres sujets, si bien que je pense qu’AVox est le reflet de ce que l’on trouve sur le net (hormis les sites professionnels) : beaucoup de bruit sur pas grand-chose.
    Mais bon, faut de tout pour faire le monde et, avec un peu de recul c’est souvent amusant.

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