Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.
Je n’ai pas parlé d’horreur. Mais apprendre aux gens à lire, faire des études, être capable de fabriquer des choses complexes,... tout ça pour revenir à un système pyramidal immuable.
Je trouve que la gestion de l’argent ( = rôle des banques dans cette société) est extrêmement coûteuse et il serait temps d’essayer d’améliorer cette pseudo-industrie qui est une Bérézina sur le plan de l’efficacité. Bref, les systèmes les plus simples, sans aucun intermédiaire, sont souvent les plus efficaces.
Mais ça n’aura pas servi à rien c’est vrai : si le peuple vit dans le dénuement le plus total demain (c’est la crise, il n’y a plus d’argent, et par voie de conséquence, plus de travail), on sait que les nouveaux seigneurs n’auront pas froid l’hiver et profiteront d’une technique qu’ils n’avaient pas au Moyen-Age dernier.
Non plancherDesVaches, une monnaie décentralisée telle qu’utilisée dans certains SEL, ce n’est pas une monnaie qu’on imprime à tour de bras en croyant, par je ne sais quel miracle, que la richesse va être proportionnelle à l’argent créé.
Dans cette création monétaire décentralisée, la somme totale de la monnaie est toujours nulle. Lorsqu’une personne rend un service à une autre, l’une est créditée du même montant que le débit de l’autre. Le total des comptes est nul. Il n’y a aucune création monétaire sans échange donc aucun risque d’inflation. En fait la monnaie n’existe que par l’échange qui la crée. Reste un montant individuel, qui peut être négatif ou positif, et qui indique si l’on doit rendre service ou si l’on peut en recevoir. Le but avec un tel système, c’est que chacun soit proche de zéro : pas d’accumulation de dettes ou de crédits.
Aucun besoin d’autonomie pour commencer. Juste besoin de personnes qui savent faire des choses et s’entendent sur le prix des actions qu’ils envisagent, comme dans tout échange monétaire. La seule différence, c’est que les banques sont parfaitement inutiles.
Comme on le voit, pour les gros projets nécessitant de gros capitaux (= beaucoup de travail collectif), seuls des initiatives coopératives permettent d’avancer (sinon il faudrait accepter qu’une seule personne passe par un montant très largement négatif pour éventuellement repasser positif une fois l’investissement amorti : le risque est pris par l’ensemble de la collectivité qui travaille à la réalisation de l’investissement, autant que les montants se répartissent sur l’ensemble des intervenants). Dans notre société bancaire, c’est un entrepreneur individuel qui a la liberté (car déjà plus riche que les autres) d’emprunter auprès d’une banque pour ensuite abuser d’un collectif privé toute décision. Bref, ce qu’il faut éviter. A travail collectif, décisions collectives.
Pourtant, ce sont bien les américains qui ont « inventés » et forcé la mondialisation (via leur vassal Européen construit de toute pièces par eux)
Il faut quand même nuancer. Je veux bien croire que les USA (CIA, Bilderberg etc...) ont favorisé la construction européenne. Mais il ne faut pas croire que ces imbéciles qui se croient maîtres du monde font exactement ce qu’ils veulent. Ils ne prédisent pas l’avenir et doivent parfois lutter contre des situations qu’ils ont favorisées sans le vouloir.
C’est exactement le cas de l’euro : oui la guerre en Iraq est une guerre euro-dollar. On peut supposer que, comme toute guerre, elle remplit les poches des décideurs US (fabriquants d’armes et entreprises pétrolières), et donc qu’elle fut souhaitée par les décideurs US avant que Saddam choisisse de vendre son pétrole en euro en 2000, mais je ne pense pas qu’ils avaient prévu cela.
Je pense plutôt que les décideurs US ont eu peur, en laissant l’Iraq libre de contester le dollar, de l’effet domino. Aujourd’hui, sans la guerre en Iraq, on aurait peut-être déjà la moité des pays exporteurs de pétrole qui demanderaient des euros et non des dollars. Cette guerre a quand même dissuadé l’Iran et le Vénézuéla de faire la même chose que Saddam.
Donc si les américains ont souhaité la construction européenne, l’euro les emmerde énormément et c’est pour ça qu’ils cherchent à le détruire grâce à leurs agences de notation (crises grecque, irlandaise, bientôt portugaise et espagnoles). Ils veulent bien d’une Europe incapable de prendre des décisions, mais pas d’une monnaie qui pourrait venir remplacer le dollar.
La seule véritable question est donc de savoir si la gouvernance
mondiale sera de type démocratique ou oligarchique, dans les mains de la
haute finance.
Tous les systèmes représentatifs sont oligarchiques (l’homme est bien trop cupide, particulièrement ceux qui veulent gérer les autres) : c’est le cas de nos soit-disant démocraties représentatives où les hommes politiques, experts en rétrocommissions, travaillent dans leur intérêt personnel et non dans l’intérêt du peuple.
Oui le système s’effondre. Petit à petit, les états n’assureront plus aucune mission. Déjà, on peut dire qu’il y a beaucoup de missions qu’ils n’assurent pas : par exemple l’assistance ou le droit à un travail (voir l’article 21 de la déclaration des droits de l’homme). Donc, par rapport aux devoirs de l’état, nous devrions nous poser des questions sur l’utilité des impôts que nous payons.
Les libéraux sont heureux. Le problème, c’est que c’est la barbarie qui nous attend si l’on ne fait rien, ou peut-être un nouveau Moyen-Age (les nouveaux seigneurs sont déjà en place).
Que faire ? Très simple. S’incrire dans un SEL, participer aux échanges en cherchant à vivre sur une monnaie décentralisée (créée par les intervenants lors de chaque transaction donc sans dépendance vis-à-vis des banques et sans prélèvement obligatoire de l’état voleur). Petit à petit, chercher à se passer de l’ancienne monnaie officielle. Pour ceux qui s’imaginent, que c’est une régression et que l’on ne peut faire que du troc, c’est faux. Il suffit de faire participer beaucoup de monde pour les grands projets. Le gros avantage, c’est que pour les gros projets, au lieu de concentrer les possessions et les gains sur un seul entrepreneur capitaliste (ce que le système bancaire actuel permet), la participation démocratique de tous les intervenants est obligatoire. Bref, une monnaie décentralisée, c’est le début d’une vraie démocratie, sans intermédiaires voyous et inutiles qui bénéficient d’une rente de situation (banquiers et actionnaires).
Encore une fois, L’ETAT N’EST PAS UN MENAGE, il n’a aucune raison de payer des intérêts à des privés sur ses avances : avoir changé lui-même les règles en 1973 n’avait aucun sens.