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Philippe VERGNES

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Tableau de bord

  • Premier article le 27/04/2012
  • Modérateur depuis le 17/12/2012
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Philippe VERGNES 9 janvier 2013 02:48

    ... erreur de manip, j’ai envoyé mon précédent message sans pouvoir le corriger, J’en connait un qui ne va pas me louper pour l’occasion. LOL ! (Comme si nous devions en faire un drame national).

    Donc, poursuivons...

    Lorsque vous dîtes : "A supposer que l’on puisse, grâce à votre concours, reconnaître ces diables à forme humaine (l’illustration de votre texte est bien un vampire, n’est-ce pas ?), que proposez-vous que nous en fassions ? « 

    Si ce n’est que je m’explique aussi un peu la dessus en citant George ORWELL dans le message déjà cité, je dois préciser que je n’ai pas encore traité la partie concernant la victime de cet imbroglio relationnel. Et je crois que la réponse à votre très pertinente question :  »que proposez-vous que nous en fassions ?«  pourra être précisée à ce moment-là.

    Pour ma part, d’une, je pense que la réponse doit être collective (mais pour quelle le soit, encore faut-il comprendre les tenants et les aboutissants de ce qui est un véritable fléau de société, lire à ce sujet mes échanges avec Christian Labrune suite à mon premier article), et de deux, nous serons tous moins manipulables si nous comprenons comment et par quoi on nous manipule aujourd’hui pour peu à peu instaurer un »totalitarisme rampant« dans notre »démocratie« . Cette forme de nouveau totalitarisme est déjà en œuvre depuis pas mal de temps et sans prise de conscience collective, l’évolution que nous connaîtrons ne se fera pas pour le meilleurs. Bon... bref... je m’égare là. Je dis bien souvent que nous ne traversons pas une crise économique, écologique ou tous les noms d’oiseaux que nous pouvons lui donner, nous traversons une crise paradigmatique, c’est-à-dire que notre système de pensée actuel ne permet plus de rendre compte de la complexité du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

    Si vous prenez soin de lire les échanges que je vous ai indiqué, vous comprendrez que pour moi et contrairement à la vision dont certains me prêtent ici, selon moi et tout comme pour le vampire (oui, c’est bien une »image« qui colle au p.n.) la notion de pervers narcissique (c’est le terme que j’emploie en raison de sa particularité actuelle qui tient de l’acceptation que notre société lui donne, mais cela chut... c’est un secret) n’est pour moi qu’un archétype. Dans mon prochain article, je compte parler d’un autre concept qui y fait référence avant de traiter le sujet des victimes. J’y citerais (de mémoire) une bonne vingtaine de dénominations différentes.

    Pour ce qui est de votre lien, lorsque je parlerais de la victime, vous comprendrez d’où vient cette histoire de »reptilien" et à quelle réalité elle correspond. Vous verrez, ça ne viendra pas si vite, mais vous pourrez alors faire des liens qui pourront peut-être vous éclairez un peu mieux (à condition de ne pas nier les techniques de recherches scientifiques que je vous ai précédemment citées smiley !).



  • Philippe VERGNES 9 janvier 2013 02:18

    @ Gaspard Delanuit,

    "Monsieur Vergnes, avez-vous saisi ce qui vous est reproché par plusieurs intervenants ? Il s’agit de quelque chose de précis, et non d’une chamaillerie enfantine. Il vous est reproché de fixer le phénomène du narcissisme pervers et de la manipulation sur une figure théorique, mais que vous croyez réelle, et que vous appelez le pervers narcissique manipulateur. A supposer que l’on puisse, grâce à votre concours, reconnaître ces diables à forme humaine (l’illustration de votre texte est bien un vampire, n’est-ce pas ?), que proposez-vous que nous en fassions ?« 

    Monsieur Gaspard Delanuit, je vous invite à lire la réponse que je viens de poster il y a quelques instants à l’attention d’emmanuel muller. Si vous en prenez connaissance, vous verriez que »ce qui m’est reproché ici« n’a que peu de fondement et tient plus à une position »idéologique« que tout autre chose. Ainsi, vous pourriez constater à quel point vous avez tort en prétendant que je fixe »le phénomène du narcissisme pervers et de la manipulation sur une figure théorique, mais que vous croyez réelle, et que vous appelez le pervers narcissique manipulateur.« 

    Je »fixe« (ce mot n’a pas d’intérêt dans un système complexe tel que décrit dans mes échanges cités au paragraphe précédent) cette problématique à un niveau plus »complet" que le votre en tenant compte tout à la fois du tout, des parties et de leurs interactions communes (inter-rétroactions aurait dit Edgar MORIN). Mes trois articles le prouvent, il suffit juste de les interpréter correctement et de ne pas y coller ses propres croyances.



  • Philippe VERGNES 9 janvier 2013 01:01

    @ emmanuel muller,

    Je réponds d’abord à la conclusion que vous exprimez. RACAMIER n’était pas qu’un psychanalyste, il avait aussi une formation de psychiatre et le principal souci qu’il exprima toute sa vie fut de transposer la théorie à la pratique dans un seul et unique but thérapeutique. Et il faut dire que le traitement qu’il « opérationnalisa » est encore en vigueur aujourd’hui. Il fut à l’origine du « dépoussiérage » de la psychanalyse de papa Freud et c’est un peu la raison pour laquelle il reste encore méconnu et ignoré dans son propre milieu. Je ne peux faire ici sa biographie complète, mais il fut aussi à l’origine de la création d’une psychanalyse groupale et familiale. Il fonda avec ses propres moyens et ceux des familles des malades un hôpital de jour dans lequel il accueillit, avec une équipe de soignants, des patients comme « à la maison ». Cet hôpital existe encore de nos jours près de vingt ans après sa mort et a inspiré de nombreux autres où tous les « malades » sont traités comme des sujets à part entière et participe à la vie de la communauté. Ceci juste pour rappeler le contexte dans lequel il effectua ses recherches et les moyens qu’il s’est donnés pour les développer. Il faut admettre que nous sommes là très loin des idées reçues du simple « psychanalyste de papa ». Par ailleurs, s’il n’y avait qu’un seul critère à retenir, ce serait celui des succès thérapeutiques qu’il a obtenus avec ses méthodes. À lire les remerciements que certaines familles de « malades » adressent à ce type d’hôpital de jour, il faut croire que le type de traitement qu’il a développé à rendu service à beaucoup de monde.

    Vous dîtes : « J’ai répondu persuadé que Racamier était un thérapeute familial (issue de l’école Palo Alto et de Watzlawick) et il est question de psychanalyse façon papa Freud. »

    J’espère avoir répondu ci-dessus à votre vision de « psychanalyse façon papa Freud ». Il me manque à développer le côté « issu de l’école Palo Alto et de Watzalawick » (que je connais aussi). Paul-Claude RACAMIER (et son groupe de recherche) est allé beaucoup plus loin et de façon bien plus précise que les chercheurs de l’école de Palo Alto et leur théorie de la schizophrénie rattachée au langage et au « double-bind ». C’est-à-dire que, justement, « les difficultés et les contradictions » sont à la base de l’ensemble de sa théorie qui porte sur les conflits et les paradoxes. Je n’ai parlé dans ce dernier article que des conflits, mais concernant les paradoxes, il a érigé un ensemble de concepts qui tourne autour des paradoxes et que je n’ai pas encore mentionné. Il en a écrit un livre en 1980, « les schizophrènes », à la suite d’un long travail qu’il a résumé dans un article intitulé : « Les paradoxes des schizophrènes ».


    Si vous êtes un peu informé de la théorie de la double contrainte et de l’importance que lui accordé l’école de Palo Alto dans la genèse de la schizophrénie, vous n’êtes pas sans savoir que cette hypothèse (que je tiens pour plus que hautement recevable) a été plus ou moins abandonné de nos jours. Pourtant, si vous lisez le livre, « La double contrainte », paru en 2008, à l’occasion du « cinquantenaire » de l’article de Grégory BATESON : « Vers une théorie de la schizophrénie » qui fonda les recherches de l’école de Palo Alto, il est dit quelque part (de mémoire) quelque chose comme : « si la théorie de la double contrainte n’avait pas reçu l’accueil qu’elle aurait mérité dans le milieu des sciences humaines, c’est qu’elle n’avait tout simplement pas été suffisamment développée ». Or, c’est la position que P.-C. RACAMIER défendait déjà… dès 1973 (donc avec près de 35 ans d’avances) , puis dans son livre paru en 1980 cité ci-dessus.


    La théorie de la double contrainte situe la « communication » au centre de l’explication des phénomènes bio-psycho-sociaux : c’est bien à ce niveau-là que se situent les travaux de Paul-Claude RACAMIER sur la perversion narcissique. Et pour répondre à votre dernier message : « la perversion narcissique traitée comme une théorie sur le groupe => No Problémo. La perversion narcissique traitée comme une théorie sur l’individu => Aie Aie aie ! » permettez-moi d’y apporter une nuance de taille : la perversion narcissique comme une théorie sur le groupe ET sur l’individu dans le sens de la pensée complexe telle que préciser dans la citation suivante : « Donc toutes choses étant causées et causantes,  aidées et aidantes, médiates et immédiates,  et toutes s’entretenant par un lien naturel et insensible  qui lie les plus éloignées et les plus différentes, je tiens impossible de connaître les parties sans connaître le tout, non plus que  de connaître le tout sans connaître particulièrement les parties » [Pascal].


    Ainsi, lorsque vous dîtes : « la perversion narcissique traitée comme une théorie sur le groupe => No Problémo » selon moi, vous percevez le tout. Mais lorsque vous dîtes : « la perversion narcissique traitée comme une théorie sur l’individu => Aie Aie aie ! » et toujours d’après ma vision des choses telles que résumées par la citation de Pascal, vous ignorez les parties.


    En conclusion, et même si je n’ai pas répondu à tous les points que vous soulevez, lorsque vous dîtes : « je croyais la difficulté a laquelle vous êtes exposée artificielle, née de l’incompréhension des lecteurs » et à la vue des quelques précisions que j’ai pu apporté, vous ne me semblez pas si loin que ça de la vérité. Certains expliquent cette problématique par le tout (« le mouvement perversif ») et déni donc les parties (le pervers et ses victimes) et d’autres expliquent cela par les parties (ou une seule) et déni donc le tout. Dans mes articles, j’aborde bien cette difficulté en présentant le tout (c’est par là que j’ai d’ailleurs commencé) et les parties (même si je n’ai pas encore parlé des victimes), donc du point de vue de la pensée complexe ou de prémisses non-aristotéliciennes (non-A).


    Bref, personne n’a fondamentalement tort, sauf que tout le monde ne voit qu’un seul côté de la médaille d’où ma « double contrainte » personnelle : abordant ce fléau « génocidaire » (si vous avez lu l’ensemble de mes échanges avec Christian LABRUNE, j’explique aussi cela assez longuement) du point de vue du tout et des parties, c’est-à-dire en créant des reliances entre ces différents ensembles, je ne peux évoquer le tout qu’avec « parcimonie » au risque de heurter la sensibilité des victimes exacerbée par la relation d’emprise, le « décervelage » et l’état de stress post-traumatique qu’elles vivent ou ont vécue (j’y reviendrais dans d’autres articles) et je ne peux parler des parties sans « provoquer » ceux qui ne voient que le tout. Je caricature, mais grosso modo nous en sommes là.


    Donc la question : comment résoudre ce dilemme et existe-t-il une forme de « communication » qui puisse permettre de relier ces deux positions, apparemment antagonistes, mais dans le fond indissociables et complémentaires comme le souligne très bien la référence à Pascal. Je précise au passage pour les grincheux que ce n’est pas se masturber l’esprit que de rechercher la vérité (qui ne peut apparaître que lorsque l’on comprend la pensée de Pascal), car comme le disait déjà George ORWELL : « En ces jours de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire ».

     

    Cordialement,

     

    P.S. :

    Est-il utile de préciser ici que la topique interactive de RACAMIER est un parfait exemple de pensée complexe ???



  • Philippe VERGNES 8 janvier 2013 23:59

    @ JL,

    Les trolls ??? C’est comme les pervers, les méchants, les salauds et les médiocres : c’est graduel, il y en a de toutes les sortes, non ???

    Je note que la patiente n’est pas votre fort non plus.



  • Philippe VERGNES 8 janvier 2013 23:02

    @ JL,

    ... confondre tant et temps dans un message vous concernant : sacré lapsus qui me fait bien marré tant il est vrai que vous accordez du temps c’est vous témoignez un respect que vous êtes incapable de rendre à autrui. Ici ou ailleurs !!!

    « Banane » dîtes-vous ??? C’est quoi ce mot en contexte ???

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