Je n’aime pas bien votre aricle, bien qu’il ait eu l’intérêt d’attirer mon attention sur la modification de l’article 68, qui auparavant, ne citait que la haute trahison.
Même si la nouvelle formulation permet d’envisager d’autres cas de destitution, on parle malgré tout de "manquement à ses devoirs manifestement incompatibles avec l’exercice de son mandat". Dans le texte, il n’est fait allusion ni à la cote de popularité, ni au comportement personnel.
J’ai beau être agacé par certains écarts de comportement ou de langage, par des mesures décrétées à l’emporte-pièce, voire outré par certaines tentatives (chercher à passer outre le conseil constitutionnel par exemple), je pense que la destitution d’un chef d’état est grave. On ne peut pas envisager cela sous n’importe quel prétexte ou parce que le président ne nous revient pas.
D’ailleurs, je pense que même les députés de gauche ne s’amuseraient pas à entamer une telle procédure. Cela finirait par devenir dangereux pour la préservation de nos institutions.
Entre les deux : un miroir renvoyant la même image d’intolérance, même si, je vous l’accorde, l’une est plus agréable que l’autre.
Miss juju, ce n’est pas Adoravox, le site sur lequel vous vouliez vous connecter ?
Il semblerait que certaines définitions comme "démocratie", "république", "citoyen", "tolérance", plus quelques autres pages du dictionnaire ne soient pas bien comprises.
"L’homme est religieux"... mais les institutions d’un état laïc n’ont pas à l’être.
"Et c’est d’autant plus vrai que même les athées s’en recréée une : par exemple, les francs maçons..." : çà, c’est un sophisme : partir de rites d’une d’une société secrète pour déduire une généralité sur l’athéisme, ça mérite un petit retour au CM2.