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taktak

Le monde est moche, la décoration ne l'embellira pas
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  • Premier article le 18/11/2011
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Derniers commentaires



  • taktak 13 août 2007 13:51

    J’avais bien compris le but de l’article et c’est pour ça que je me suis permis d’élargir un peu la question.

    merci pour votre réponse d’ailleurs.

    Je ne pense pas que cette difficulté du capital à s’investir soit nouvelle. Mes connaissances sont par trop limité pour vous donnez des exemples précis. Mais je cherchereai sur ce sujet. Vous reconnaissez certe avec moi que actuellement et pour cette crise nous avons un « embouteillage de capitaux ». C’est par ce mécanisme que Marx explique les crises. C’est pour cela que je ne crois pas que ce soit quelque chose de nouveau.

    Ce que je voulais montrer par mon commentaire, c’est que si comme vous le montrez à juste titre il est possible et souhaitable d’intervenir dans le cas des bulles pour en limiter les effets, cela n’en supprime pas les causes. Et je maintiens qu’au moins dans le cas présent, il y a une quantité de capitaux qui n’arrivent plus s’investir et que de ce fait la croissance du taux de profit baisse. Les effets sont pour l’instant retardé par les réformes structurelles, les délocalisations qui entretiennent le taux de profit, et retardés de manière virtuel par le crédit. Et je ne vois pas comment vous feriez pour contraindre des capitaux par nature privés à être investis de telle ou tele façon, à tel ou tel moment. La spéculation et l’appat du gain sont les fondements du capitalisme. On ne peut avoir plus d’intervention qu’actuellement à moins de vouloir changer de système.



  • taktak 13 août 2007 13:24

    Pour répondre plus à l’article lui même :

    si la gauche perd, si il y a des transfuge au ps (mais pas seulement, gaissot a été approché par exemple), c’est parcequ’elle n’est plus de gauche.

    Vous écrivez que le monde a changé. Certe nous subissons une contre révolution depuis la défaites du camp socialiste. Contre révolution qui s’accompagne d’abord de défaite idéologique (lorsque le PS puis le parti communiste abandonne et combat ce que le marxisme a apporté en économie, il n’y a plus rien pour résister au libéralisme, d’ailleurs on entenda plus parler du tout de Marx dans les écoles... par contre Schumpeter...), et maintenant de défaite électorale.

    Et ce n’est pas en se décomplexant vers la droite que les valeurs de gauche seront défendu.

    La solidarité, l’égalité, le droit pour tous de vivre une vie libre, où on ne chosit pas uniquement en fonction de ce que l’on a comme argent, l’humanisme, la création, l’épanouissement de tous... c’est ça que la gauche doit défendre. Et cela passe par être ferme avec nos valeur :

    oui il doit y avoir un secteur publique garantissant l’accés au besoin fondamentaux (et donc pas de privatision d’edf comme l’avait signé Jospin..) oui la santé et la retraite doivent être garantie et payé par la solidarité nationale oui un patrimoine ne peut être transmis en totalité

    bref, la gauche doit elle aussi être décomplexée.



  • taktak 13 août 2007 12:02

    Je suis assez d’accord avec keiser... L ’ « avenir » à la sarkosy pour lesquels on voté les vieux (à près de 70%) et ceux qui sont en pleine possesions de leur moyens (trentenaire) est assez navrant mais logique. Les parents de 1968 (ceux qui ont voté De Gaulle après...) et les enfants de mai 68 sont ceux qui sont les plus réactionnaires. Les premiers car de la vielle réacitosn( ah non pas une femme, bouh, j’ai peur des voyous etc...) les seconds car ils n’on récupéré de la fin des trentes glorieuses et de mai 68 que le pire individualisme de la société de consomation.

    A contrario ceux qui ont fait 1968 et les enfants de la génération précarité, mais aussi les employés et ouvriés ont voté contre Sarkosy.

    Il reste donc belle et bien un clivage droite/ gauche en france



  • taktak 13 août 2007 11:40

    Cetta article pose de bonnes questions sur le chomage, notamment sur la manière de réintégrer les chomeurs dans le marché du travail.

    Il y a deux manière de voir le problème : 1°) si le marché du travail est dérégulé (code du travail, assurance chomage etc...), on accédera enfin au juste prix du travail et on aura le plein emplois (ie 3 à 4 % de chomeurs qui ne sont que transtoire) C’est le retour à la valeur travail de Sarkosy (travailler plus pour gagner moins et avoir moins de sécurité)

    2°) le chomage est le résultat d’une inadéquation entre ce que peuvent faire les salariès et le prix qu’ils en demandent et ce que veulent les employeurs et le prix qu’ils en offrent. C’est à la représentation démocratique de réguler cela.

    Dans les deux visions le chomage (même transitoire) pose un problème. Le chomeur pendant sa période d’inactivité perd de sa force de travail, au bout d’uncertain temps même il n’est plus capable de travailler. C’est ce que l’on voit au RU ou des chomeurs sont rayés des chiffres du chomages car considérés comme incapables de travailler. Au dela du problème moral que cela pose, il est un problème économique. Plus il y a de chomeurs, moins le cout du travail est élevé. On est donc face à un paradoxe, les employeurs ont à la fois besoin de beaucoup de chomeurs mais pas longtemps. C’est ce paradoxe qui fait dire à l’Europe qu’il faut qu’elle devellope une société d’économie de la connaissance performente.

    Face à ce paradoxe, les politiques dominants nous proposent deux réponses correspondant aux deux visions exposées précedement : 1°) contrat de travail unique, supression de toute les entraves aux marché. La précarité pure et dure pour tout le monde. Cela permet de garder une armée de reserve docile et à bas couts

    2°) la flex sécurité : les salariès se finance une assurance chomage qui leur permet de se former pendant leur période de chomage et de gagner leur vie quand même, en échange de la libéralisation du code du travail. Cela permet de garder une armée de reserve productive, sans faire augmenter les couts du travail.. Mais cette flex securité se basant sur le consensus et le fait que les patrons sont gentils, ne permet pas au salarié d’empécher la baisse du cout du travail, d’autant plus importante qu’il devra financer ses périodes de chomages.

    Bref, deux réponses plus ou moins hards, mais une seule solution : céder à la pression.

    tant que le marché du travail sera un marché,le problème du chomage persistera. Et le réformisme guimauve n’y changera rien, au contraire, même avec un beau sourire, d’ailleurs les gens ne le choisiront pas autrement que par défaut.....



  • taktak 13 août 2007 10:59

    Bonjour à tous et merci pour cette interessante discussion. Félicitation à l’auteur pour son article qui m’a donné envie de réagir...

    L’article présente la crise de l’immobilier américain et une explication du mécanisme de la spéculation, qui amène à la création de bulle. Ce serait le comportement des particuliers, suivistes par^appat du gain irrationnel, qui aménerait le problème. Je ne suis pas entièrement d’accord avec cette explication, pour expliquer le fondement es crises.

    Le fondement de la crise c’est le fait que de plus en plus de capital trouve de moins en moins de débouchés productifs (là ou se crée la plus value : immobilier, industrie, production au sens large quoi...) pour s’investir. De ce fait il se crée un phénomène de spéculation qui peut paraitre irrationnel, mais qui n’est que la conséquence de cet « embouteillage » Viennent ensuite les mécanismes que vous expliquer dans votre article et qui eux expliquent le fonctionnement de la bulle. La cause de la crise est plus profonde que la seule spéculation. La preuve en est que l’éclatement d’une bulle destabilise l’ensemble des circuits financiers.

    La crise trouve son ressort dans les mécanisme d’investissement du capital. Le capital n’est investit que si il rapporte un certain taux de profit. Ce taux de profit est directement lié à la production de valeur ajoutée. Au fur et à mesure du temps la masse de capital augmente du fait de la captation de la valeur ajouté et cherche à se réinvestir. Mais la production de valeur ajoutée elle n’augmente pas forcément au même rythme. Elle augmente avec les augmentation de productivité qui peuvent être du à des révolutions technologiques (ce n’est pas notre cas en ce moment) ou a une meilleur productivité du travailleur (ex : augmentation de sa flexibilité, baisse de son salaire horaire etc...ce qui explique les délocalisations et réformes structurelles) et de ce fait en l’absence de révolutions des modes de productions, la production de valeur ajouté augmente moins vite que l’accumulation du capital. De ce fait, le taux de profit du capital baisse. Il devient difficile de trouver les secteurs à hautes valeurs ajouté pour y investir. C’est là qu’apparait le mécanisme de la spéculation. Ce capital doit continuer à s’investir. Et pour cela il s’investit par avance sur de la valeur ajoutée non encore crée. Et c’est l’endettement des travailleurs (dans l’immobilier ou la consommation) : l’endettement permet de reprendre par avance une partie de la valeur ajouté crée par le travailleur. Le problème est que c’est une fuite en avant qui ne peut aller qu’à la rupture. Cette rupture a lieu lorque la totalité de la plus value du travailleur est récupéré par le capital. Le capital n’a plus d’endroit ou invsetir, et il perd donc de sa valeur. Il n’y a donc pas destruction de valeur lors d’une crise mais réajustement entre capital et masse de la valeur existante. C’est cette transition que les banques centrale essayent de rendre moins brutale, mais elles ne la supprime pas.

    Certains on fait remarquer l’inflation galopante de ces dernier années et la baisse du pouvoir d’achat... C’est un des signes avec la succession de bulles, les politiques d’augmentation du credit, les tentatives de réformes structurelles, que nous sommes dans cette phase ou la crise risque d’exploser.

    Mais sans changement de la manière d’investir le capital et d’utiliser la plus value, nous resterons dans ce mécanisme cyclique des crises.

    Désolé pour la longueur de la réponse

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