• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Un ex-enseignant trentenaire

Un ex-enseignant trentenaire

Ex-enseignant de 33 ans officiant jadis dans le privé. Aimant les chats, la lecture, bien manger. Ayant la fâcheuse tendance à se poser des questions et se désolant tout les jours en écoutant France Info. N’écoutant plus France Info sous peine de grave dépression.
"Il y a deux choses qui selon moi sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine, quoique pour l’Univers je ne suis pas certain ". Phrase attribuée à A. Einstein 

Tableau de bord

  • Premier article le 03/10/2005
  • Modérateur depuis le 04/03/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 5 31 52
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 1 1 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique








Derniers commentaires



  • Un ex-enseignant trentenaire Un enseignant trentenaire 11 mai 2008 23:25

    Bonjour,

    pourquoi s’étonner des la politique Sarkozyenne et des promesses non tenues ? Les Français qui ont voté, ont, par une légère majorité, élu un homme politique de Droite, ils ont un politique de Droite ! Mr Sarkozy est un homme politique donc pour lui, promettre tout et n’importe quoi durant une campagne présidentielle juste pour se faire élir est une seconde nature ! Pourquoi tout le monde est-il étonné ? Pourquoi être si choqué ? Franchement qu’y a t’il de neuf en dehors du coté "tape à l’oeil" propre au caractère de notre président ?



  • Un ex-enseignant trentenaire Un enseignant trentenaire 11 mai 2008 23:14

    Bonjour,

    ayant une formation d’historien j’ai appris a avoir une certaine distance, un certain recul vis à vis des sources historiques et même vis à vis de toutes les horreurs dont l’homme est capable. Biensûre les images des camps de concentration ne me laissent pas indifférent heureusement, néanmoins je trouve stupide et dangereux de vouloir interdire la publication de mein Kampf. Stupide car qu’on le veuille ou non cet ouvrage sera diffusé alors autant que ce soit au grand jours, dans des rayonnages de librairies ou de grandes chaînes, c’est un document historique qui, qu’on le veuille ou non, fait parti de notre patrimoine au même titre que la Declaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, tout le monde doit pouvoir l’acheter pour le lire et se faire son opinion. Dangereux ensuite car l’interdire c’est le condamner à être diffusé dans des milieux appréciant le contenu de ce livre et inciter des jeunes gens par exemple, naturellement curieux par ce qui est interdit, à se tourner vers ces milieux pour être informés.

    Enfin, si l’on veut exorciser le monstre qui est tapis dans les ligne de ce livre, il faut commencé par accepter de le regarder en face, droit dans les yeux. Néanmoins je comprends que les Allemands eux mêmes soient bien plus frileux car cela les concerne plus directement.



  • Un ex-enseignant trentenaire Un enseignant trentenaire 5 mars 2008 15:00

    @Tristan

    "Vos commentaires sont plus explicites que l’article. Quels que soient les critères retenus pour l’évaluation, ils seront toujours contestables - à tort ou à raison - lorsqu’ils ne relèvent pas du quantitatif."

    Je l’ai dis, ce ne sont pas les critères que je conteste, pour ceux-ci ( ponctualité, tenue, rapport avec les collègues, etc.. ) je suis globalement d’accord, ils me conviennent. Qu’il y ait une forme d’évaluation, c’est compréhensible, j’ai moi même été élève et j’ai durant ma scolarité, pourtant dans un établissement privé renommé, j’ai croisé 3 ou 4 professeurs qui n’avaient rien à faire dans une classe, que ce soit par leur comportement ou leurs propos, leur absence flagrante d’impartialité ou le simple fait qu’ils ne voulaient pas exercer ce métier et que cela creuvait les yeux.

     "Il est en effet difficile de mesurer la qualité du travail d’un enseignant, et celui-ci est effectivement à la merci de ce que j’ai nommé plus haut "les aléas relationnels". Mais c’est ainsi dans toutes les professions."

    En ce qui me concerne, ce n’est pas parce qu’une mauvaise chose est universelle qu’il faut la tolérer pour autant. De plus, je veux croire que quel que soit le secteur, chaque supérieur dans une entreprise n’est pas forcément partial, de mauvaise foi et malhonnète.

    "Les certifiés et les agrégés signent en effet leur note devant le proviseur/principal/directeur des études, mais je n’ai pas eu connaissance de nombreux profs qui ne les signaient pas. Rappelons également qu’une note ne peut pas être baissée, même si le prof est mauvais."

    Sur le premier point, ceci expliquant cela, la transparence de la démarche oblige sans doute les chefs d’établissements peu scrupuleux à davantage de retenue, d’ou la rareté des contestation. J’ai pu le vérifier par moi même l’année dernière, un collègue enseignant passé du statut de suppléant à celui de titulaire a vu son rapport avec le chef d’établissement très nettement changé, en mieux. Un enseignant titulaire comme vous le soulignez en partie est relativement "invulnérable" y compris vis à vis du chef d’établissement. Sur le second point, je souhaite être cohérent et logique, si l’on exige de la hierachie honneteté, justice et transparence, les enseignants doivent aussi se plier à ces principes, donc il est anormal qu’un mauvais enseignant ne soit pas sanctionné. Ensuite la forme de cette sanction, son empleur, l’état d’esprit dans laquelle elle est donnée c’est autre chose. Si l’objectif est d’améliorer la qualité de l’enseignement et de permettre à l’enseignant d’être plus heureux dans son métier, ou est le mal ? Si l’enseignant montre de réels efforts et progrès qui sont enregistré, tant mieux non ? Je rappelle que tout ceci ne serait sans doute pas nécessaire si les études universitaires pour être enseignant avaient vraiment pour but de former des enseignants et avaient un contenu en rapport avec la réalité.

    "Ne pas avoir eu connaissance de votre évaluation par l’évaluateur est donc le problème que vous soulevez. Je peux effectivement comprendre que cela vous embête, mais un directeur qui ne souhaite pas vous reprendre ne vous reprendra pas, même si vous contestez votre évaluation."

     Alors pourquoi ne pas le dire en face ? Si les raisons sont objectives, sensées, posémment expliquées ou même purement subjectives, le faire en face à face est au minimum une marque de respect fondamental. Hors les établissement privé en grande partie catholiques prétendent inculquer ce genre de valeurs.

    "Malheureusement, cela est lié à la précarité de votre statut, et peut-être à la matière que vous enseignez. Les profs de sciences et de maths sont plus courtisés car il y a une tension sur le marché du travail."

    C’est contre cette précarité justement que le syndicat CFDT lutte apparemment depuis quelques temps. Et pour avoir fréquenté un certain nombre d’enseignants, je peux vous affirmé que si je devait choisir pour mon enfant entre un jeune professeur qui vient d’avoir son CAPES et un autre qui ne l’a pas mais qui a mettons 5 à 10 ans de pratiques sur des suppléances, je n’hésiterais pas une seconde.

    "Vous avez parfaitement raison lorsque vous affirmez que le concours ne fait pas le professeur. Il présente cependant un double intérêt : limiter le clientèlisme, assurer un niveau de connaissance supérieur aux meilleurs des élèves. "

    Sincèrement, après plus de 6 ans d’études, je considère avoir en grande partie perdu mon temps, 90% de ce que j’ai appris ne me servira jamais et j’ai 1000 fois plus appris sur le tas en 3 ans de Surveillance et 4 à 5 ans de remplacements. Alors en effet, si l’objectif est de faire le moins d’admissibles possibles cela marche très bien, mais c’est loin de faire les meilleurs profs possibles. C’est entre autre pour cela qu’il y 5 ans environ entre 1 tiers et la moitié des jeunes enseignants démissionnaient définitivement de leur métier dans les 7 premières années.

    Bon après-midi.

    Vous de même :)

     



  • Un ex-enseignant trentenaire Un enseignant trentenaire 4 mars 2008 15:41

    D’un certain point de vue je vous rejoins : dans le cursus des cours en Sorbonne pour devenir enseignant, vous pouvez enchaîner deug, licence, maîtrise et aggrégation, vous n’assisterez pas une seule fois à des cours de pédagogie, de psychologie de l’adolescence, de préparation de cours, de maniement de matériel etc... On vous bourre le crâne d’une immense savoir encyclopédique en grande partie inutile dans l’enseignement secondaire.

    Contrairement à ce que vous pensez, un CAPES ou un CAFEP n’est en rien un gage de compétence, au mieux un gage de connaissances, bien vite oubliées dans les années qui suivent, puisque tout frais l’on vous dépose devant une classe sitôt votre diplome obtenu sans que vous ayez jamais été confronté à la gestion réelle d’une groupe de 30 élèves. Je ne parle même pas des IUFMs, donc les cours étaient certes passionnants mais totalement déconnectés de la réalité.

    Le seul moyen réel d’apprendre le métier c’est actuellement sur le tas : par des remplacements, c’est seulement en se confrontant à la réalité du métier que primo on découvre si on aime cela ou non et secondo que l’on apprend vraiment son métier en en tirant des leçons quotidiennes. Il y a quelques années lors d’un entretien avec un chef d’établissement, celui ci me dit pour me rassurer "Ne vous inquiétez pas, les 10 premières années, vos élèves essuieront vos plâtres, vous ferez des erreurs, ce n’est qu’au bout de 10 ans environ que vous commencerez vraiment à être un bon prof". Cela en dit long sur ce qu’il pensait des études pour devenir enseignant.

    De plus, vous trouvez suspect de ne pas réussir au CAFEP ? Chaque année, pour l’Histoire/géographie, le % de réussite tourne autour de 15% avec des notes moyennes entre 8 et 10, je vous encourage a essayer de passer ce concours vous même, ainsi vous pourrez ensuite juger sur pièce de la difficulté de celui-ci.

    Les concours internes sont en cela sensiblement plus justes car les épreuves et programmes reposent sur la réalité de ce qui est enseigné et sur les pratiques pédagogiques.

    Mais je constate une chose : je pointais du doigts un dysfonctionnement dont de mon point de vue les suppléants du privé sont victimes et encore une fois, c’est l’enseignant qui est pointé du doigt comme coupable d’on ne sait quelle malhonneteté.

    Donc je souhaite recentrer le débat sur le thème de base.



  • Un ex-enseignant trentenaire Un enseignant trentenaire 4 mars 2008 15:24

    @Tristan

    Vous m’avez visiblement mal lu , répondez pour partie a coté de ce que je dis et pour l’autre répétez des arguments ou des éléments que j’approuve dans mon article. Que puis je dire d’autre ?

    Vous ne réagissez pas sur le coté opaque/suspect de ces évaluations, qui est au coeur de mon article. Quand à l’emploi du temps des Chefs d’établissements, sur 7 remplacements, j’ai été gratifiés de 6 rapports d’évaluation, donc il semble bien que pour une très large majorité, le temps puisse être trouvé.

    Si ce système d’évaluation est si fiable, si objectif, pourquoi un tel manque de transparence ? Pourquoi refuser 6 fois sur 7 de remplir ce document en tête à tête avec l’interessé en lui expliquant les raisons de telle ou telle notation et en lui faisant signer le document en bas de page dans l’emplacement prévu à cet effet ? Cet emplacement existe, donc il est là pour être utilisé, pourquoi ne l’est il pas dans la très large majorité des cas ? 

    Peut être est ce une façon de couper court à toute possibilité de contestation, comme cela est possible lors des notations administratives proposées par les chefs d’établissement pour les titulaires. Il est possible de refuser de signer un tel document quand on est titulaire et ainsi de contester l’avis du chef d’établissement. Dans le cas des évaluations de la suppléance, il n’y a même pas cette possibilité puisque l’on ne fait pas signer l’interessé.

    @Ornythorinque

    La HALDE lutte contre la discrimination et pour l’égalité dans le travail, je pense que les syndicalistes de la CFDT mentionnent ce problème des évaluations des suppléants dans un cadre plus vaste, une défense du statut du suppléant dans l’enseignement privé. Un certain nombre de chefs d’établissements du privé semblent rechigner à conserver les suppléants d’une année sur l’autre, même si le poste est toujours vacant et qu’aucun titulaire ne le réclame. La question sanction à la fin de cette évaluation du suppléant semble un moyen aisé de se "débarasser" d’un suppléant qui ne plait pas au chef d’établissement pour de simple raison d’incompatibilité de caractère, sans que les compétences de l’interessé soient contestées et sans soucis des conséquences pour l’interessé vis à vis de son maintien ou non dans la banque du Service de la rue des Saints Pères. C’est mon interprétation, ensuite....

    L’un de mes rapports est éloquent sur ce point : le motif de l’absence écrit ne corrsespond pas à celui qui m’avait été donné au moment de l’entretien, il n’était pas mentionné que la majorité de mon emploi du temps était consacré avant tout à des cours de SES et non dans ma matière d’origine, aucune évaluation n’est insuffisante, 3 sont très bonnes, 2 bonnes, 5 moyennes ( ce qui est en partie compréhensible, eu égard au fait que c’était mon deuxième remplacement et en grande partie pour une matière ou j’étais peu familier, j’en étais encore à apprendre un métier auxquelles les études universitaires ne forment absolument pas ). La participation à la vie de l’établissement ? Réponse négative mais fausse du chef d’établissement, j’avais donné pendant l’année chaque semaine et bénévolement des cours de cathéchisme. Le reprendriez vous ? Non.

    Ma référante au Service de la rue des Saints Pères reconnue elle même que l’ensemble du document n’était pas cohérent et que j’avais bien failli être rayé des listes.

    Alors, ou est l’objectivité là dedans ?

    L’apparente opacité que je souligne ne vise t’elle pas à dissimuler un système d’évaluation qui est tout sauf fiable et juste ?

     

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv