Bonjour Carlo Revelli,
J’ai suivi la conférence sur Le Monde en direct. Avec quelques bégaiements non imputables à Bayrou mais à la technique. Bayrou a été très bien. Cependant, j’approuve la position qu’a prise Sarkozy de refuser le débat. En effet, François Bayrou, galvanisé par la vague de popularité (j’oserai : légitimité) se comporte comme un candidat qualifié. Or traditionnellmenent le débat entre les deux tours se limite à un face-à-face entre les deux sélectionnés. Bayrou ne peut donc pas interférer dans le débat final sans déroger à cette règle.
Bayrou est notre futur président (2012). Et les applaudissements des journalites (de journaux et pays différents) en font foi. La légitimité est aujourd’hui au centre où Bayrou fait corps avec les citoyens, et cela même si les institutions les votes « forcés-utiles et dirigés » semblent dire le contraire.
Si le débat Bayrou-Royal a lieu et qu’il aboutit à un pacte de gouvernment, cela constituera un précédent historique. Personnellement, le programme Bayrou complété d’une touche sociale m’aurait semblé le melleur programme mais avec Royal en position de force, le consensus me paraît plus difficile à réaliser. (Royal prend trop de risques avec la dette publique et l’interventionnisme d’Etat)
Je crois que nous sommes à un tournant de notre démocratie où il faut oser des scnenarii inventifs, baliser des pistes audacieuses et nouvelles. Mais la Gauche est-elle capable d’entendre cela ?