bonsoir snoopy,
merci pour votre petit mot
je m’attachais plus à la personnalité des gens que j’ai cité, qu’à leur passage dans le monde politicien. chacun, à sa manière a été une valeur morale face aux compromissions que le pouvoir engendre.
l’abbé pierre, ancien résistant, créateur d’émmaus et démissionaire de son siège de député après les évènement de brest en 1950.
- http://fr.wikipedia.org/wiki/Abb%C3%A9_Pierre : « »" Carrière politique
Après la guerre, sur les conseils de l’entourage de De Gaulle, et l’approbation de l’archevêque de Paris, il est élu député de Meurthe-et-Moselle aux deux assemblées nationales constituantes (1945-1946), comme indépendant apparenté au Mouvement républicain populaire (MRP) de résistants démocrates-chrétiens, puis à l’Assemblée nationale de 1946 à 1951, où il siège d’abord sein du groupe MRP.
En 1947, il est vice-président de la Confédération mondiale, mouvement fédéraliste universel (mondialisation démocratique). Avec Albert Camus et André Gide, il fonde le comité de soutien à Garry Davis, citoyen du monde, qui s’oppose à la remontée rapide des égoïsmes nationaux et déchire son passeport devant l’ambassade américaine.
Il se désolidarise du parti politique après « l’incident sanglant » de Brest d’avril 1950, ayant provoqué la mort de l’ouvrier Édouard Mazé. Dans sa lettre de démission du 28 avril 1950, Pourquoi je quitte le MRP, il dénonce les positions politiques et sociales du Mouvement. Il rejoint ensuite la Ligue de la jeune République, mouvement chrétien socialiste. Mais, il ne se représentera plus à l’Assemblée à la fin de son mandat : sa courte carrière politique se termine en 1951 et l’Abbé Pierre retourne à sa vocation première de prêtre-aumônier et s’investit, avec sa petite rente d’ex-député, dans ses actions caritatives.(...)« »"
- http://www.lechoixdeslibraires.com/livre-31417-pierre-mendes-france.htm
« »"Pierre Mendès France (1907-1982) est, avec le général de Gaulle, le seul grand acteur de la vie publique qui, dans la seconde moitié du XXe siècle, a suscité un mythe.
Sa trace dans l’Histoire ne se limite pas à son bref passage au pouvoir de juin 1954 à février 1955, sept mois et dix-sept jours marqués par le règlement de la guerre d’Indochine et le début du processus d’indépendance de la Tunisie. Le rayonnement et l’influence de cet homme de gauche réaliste se sont exercés bien au-delà de sa famille politique d’origine. Pour plusieurs générations de hauts fonctionnaires, de cadres dirigeants, d’intellectuels et de citoyens anonymes, Mendès France a été une référence morale.« »"
concernant rocard, il a toujours été honnête, à l’image de jacques delors : il ne se prive pas de mettre « les pieds dans le plat » et de remettre en question les fondamentaux socialistes quand cela était nécessaire. voir son entretien « Fallait-il tant de bruit ? »,
par Michel Rocard
NOUVELOBS.COM | 19.04.2007 | 12:07"http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20070418.OBS2609/
il a toujours voulu s’inscrire dans la ligne de mendès-france.
son bilan comme premier ministre n’est pas si nul que ça, et s’il a été étrillé par les socialistes, c’est parce qu’il n’est pas mitterandien, ni homme de chapelle.
ne confondez pas les valeurs de gauche, qui sont un peu plus sociales que celles de droite, avec celles de l’extrème gauche qui elles relèvent de l’utopie.
de même, les valeurs de droite ne sont pas celles de l’extrème-droite raciste et xénophobe.
on peut s’enrichir sans bousiller la planète et les autres peuples
bonne soirée !