HOP !POSITION
Christian Bouillé, adjoint au maire PS de Montpellier, à propos de l’achat de trois bolides américains (à 40 000 euros pièce) destinés à la police municipale : « Ces voitures ont un châssis renforcé, un ceinturage acier de protection latérale des portes, des vitres haute-densité, des suspensions renforcées qui permettent le gymkhana, des portes arrière s’ouvrant de l’extérieur uniquement. » (La Gazette de Montpellier, 14-20/11/2003). (A quand, des Ferrari blindées pour les agents des parcs et jardins ?)
les socialistes n’hésitent pas à fustiger Sarkozy avec véhémence. Ils tentent quelquefois de lui grappiller quelques parts de marché en psalmodiant les vertus de feu la police de proximité.
Il n’en a pas toujours été ainsi :
LE 16 juillet 2002, lors de l’examen du projet de loi Sarkozy sur la sécurité intérieure, Julien DRAY, collectionneur de Rolex et actuel porte-parole du PS, lui adressait cette harangue affectueuse : « Pour le bien-être de notre pays et de nos concitoyens, je ne peux que souhaiter votre succès. [...] Votre texte présente une certaine continuité avec le plan stratégique préparé par le précédent gouvernement. »
Aussitôt le petit Manuel VALLS, le « Monsieur Attends !-j’vais-t’expliquer-la-banlieue » du PS, surenchérissait en arrosant de cirage les pompes sarkoziennes : « Nous vous soutiendrons quand ce sera nécessaire, car nous savons que, trop souvent, policiers et gendarmes sont vilipendés et agressés. [...] Le débat, s’il est mené avec sérénité, permettra qu’un grand pas soit fait dans le rétablissement de l’autorité de la République. »
Puis c’était au tour de l’ancien ministre PS de l’Intérieur Daniel VAILLANT de se laisser submerger par la sarkomania : « S’il faut être au côté de Nicolas Sarkozy pour arracher les bons arbitrages budgétaires, pourquoi pas ? S’il le faut, je l’aiderai à tenir ses engagements. »
...Deux jours plus tard, toujours à propos de son successeur place Beauvau, le même VAILLANT bombait le torse dans Le Nouvel Observateur : « J’avais dit il y a quelques mois : “la peur doit changer de camp” ; il a repris l’expression dans l’une des ses interviews. »
Le mot de la fin ? On le laisse à Jack LANG : « Je tire mon chapeau à Nicolas Sarkozy. [...] Ce ministre-là fait bien son travail. »