Votre interrogation Pierre est précise mais êtes vous sûr que l’on puisse y trouver réponse comme vous le faites, c’est à dire de façon déductive et logique ?
Ne faites vous pas comme la médecine « moderne » allopathique qui en réponse à un rhume va donner l’antidote pour supprimer cette expression excessive du corps ?
Le medecin homéopatique et bon nombre de médecines « parralléles » auront plutot tendance à voir dans ce rhume juste une manifestation excessive d’un tempérament et leur solution passera par un rééquilibrage de l’ensemble du corps pour que le patient ne traduise plus par un signal excessif un état qui en fait est seulement un déséquilibre excessif.
J’arrête la comparaison est me rapproche maintenant de votre problématique, tout en contournant je le sais bien votre question.
Le rôle d’une autorité religieuse, (bien que ce mot ne me plaise pas car qui dit autorité dit pouvoir et donc souvent utilisation de ce pouvoir donc déformation), son rôle est aussi de maintenir l’unité du groupe, d’éviter sa division, de maintenir « ce que nos pères nous ont légué ».
Qu’est ce qui est le plus important ?
La Vérité ou la Charité ?
Opposition bizarre certes, mais bien réelle.
St Paul affirme que la Vérité ne doit pas être source de division, ne doit pas aller contre la charité.
Les textes brutes, s’opposent trés souvent.
Et chaque époque cherchant dans les écritures, un éclairage, va en fonction du contexte social, politique,culturel et historique développer ou accentuer un point que cela soit sourate ou verset de l’ Evangile.
Au Moyen Age, on mit l’accent sur la propre Parole du Christ qui disait qu’il n’était pas venu amener la Paix mais le glaive.
En même temps L’Église bénissait a tour de bras des unions très courantes entre personnes de même sexe qui étaient codifiées en droit notarial, union et famille « élargies » communément appellées:comparsonneries ou fréreches ou encore affrèrement.
Bon nombre étaient par la même occasion des unions homosexuelles sans qu’il y ait une Christine BOUTIN (femme trés sincère de surcroit) qui s’en offusque.
Au XIX° siécle on ne lisait pas les Evangiles de la femme adultère car il était inconcevable que les femmes s’imaginent être aussi facilement pardonné que les hommes par un Dieu qui ne divinise pas le Mariage ni ne punie pas spécialement le Sexe ou l’ Amour hors mariage.
La focale des hommes sur les textes fondateurs est donc variable suivant les contextes et les époques.
Donc faut il une réponse, précise à votre question qui l’est ?
Peut on en avoir une, même si intellectuellement la question reste posée ?
Je ne sais.
Bien sincèrement.
Vincent FOUQUES.