@ Pierre p
@ José w
Merci d’être intervenu sur la prise de position de l’AIEA face à une commission du Congrès américain, que je ne connaissais pas.
@ pace
Est ce que l’Iran ne pourra pas détourner les sanctions comme d’habitudes pour arriver à ses ambitions ? Ils se sont bien réarmés pendant la guerre Iran Iraq, et arrivent à acquérir pour tous ses besoins à travers le marché noir international, l’Ile de Kish est un bon exemple.
L’Iran ne peut détourner seul d’éventuelles sanctions. Il a besoin pour cela de la complicité active et indirecte du pays qui l’approvisionne. En l’occurrence, les USA semblent n’avoir jamais cessé de fournir l’Iran grâce à la complicité « d’un pays du golfe ». Dans l’affaire de l’Irangate à laquelle vous faites allusion, les USA contrôlaient parfaitement le détournement des sanctions qu’ils avaient eux-mêmes décrétées.
@ Paul M
Il s’agit d’une bombe thermonucléaire provoquant la fission de l’hydrure de lithium à partir d’un détonateur générant un plasma une température dépasse 500 millions de degrés.
Voir :
http://french.epochtimes.com/news/6-7-31/4666.html
http://www.jp-petit.com/Presse/la_grande_epoque.htm
Jean-Pierre Petit, à la source de ces informations, est un scientifique décrié pour sa passion pour les extraterrestres mais personne n’a jamais mis en doute ses compétences en physique nucléaire.
@ gerardlionel
Nous vivons toujours sous l’influence de la culture grecque et de sa philosophie ! L’Inde et l’Afrique possèdent également une forte identité culturelle qui influence largement leurs places respectives dans le monde actuel.
De par sa position géographique, la Perse constitue un « empire du milieu », qui a toujours eu à composer - et toujours pu commercer - avec les puissances qui l’entourent.
@ A Zen :
La CIA est « invitée » par la Maison-Blanche à rechercher tous les éléments permettant de faire apparaître le pouvoir de Téhéran comme directement menaçant pour la sécurité des USA.
Voici un lien :
http://www.wsws.org/francais/News/2006/aout06/290806_iran.shtml
@ fa
une question cependant : pourquoi l’Europe calque t’elle sa stratégie sur celle des Etats unis ?
Excellente question ! Elle vaut pour l’ensemble de la politique européenne. Je pense que l’imbrication des économies y est pour quelque chose...
@ Oudeis
L’exaltation de certains musulmans à mourir pour Allah n’est pas partagée par ceux de leurs dirigeants qui arment les kamikazes. On n’en a jamais eu l’exemple.
Les mollahs, avec quelques familles iraniennes, sont propriétaires de la quasi-totalité de l’économie iranienne. Comme tout système politico-économique, la politique sert avant tout les intérêts économiques des dirigeants. Lesquels n’échangeront pour rien au monde ni leur prestige ni leur fortune contre une aventure nucléaire dont l’issue serait pour le moins incertaine sur le plan économique. On peut assimiler cette démarche à celle d’un financier calculant la valeur future d’un investissement. Nucléarisé, il s’en trouverait singulièrement amenuisé. Ils ne tueront pas leur poule aux œufs d’or !
D’autre part, l’opprobre sur un pays faisant usage d’une première frappe nucléaire constitue un risque politique non-maîtrisable. Sur ce point, l’administration elle-même est Bush est catégorique : comme je l’ai dit plus haut, elle a dû modifier ses plans en conséquence.
Remords : Uranium brésilien.
La source citée indique que le gouvernement brésilien interdit à l’AIEA l’accès au site de Resende où sont situées les centrifugeuses. Elle renvoie à 2004.
Un article lu hier sur le site « Autres Brésil » est beaucoup plus nuancé, tout en affirmant que le Brésil garde le secret sur certains aspects de sa technologie nucléaire.
Le rapport 2005 de l’AIEA ne mentionne pas de réserves particulières concernant le Brésil.
Ce qui ne signifie pas pour autant que les inspecteurs de l’AIEA n’aient pas rencontré de difficultés !
De la difficulté à croiser et recroiser ses sources et de vérifier chaque détail de chaque article consulté (une soixantaine pour l’article ci-dessus).
Pas d’autres remords pour cet article.
Merci pour vos encouragements.
Renaud Delaporte