à Arnaud
Merci pour votre commentaire du 27 décembre (qui risque d’être très peu lu puisque vous ne l’avez pas placé ici, à la suite des précédents).
J’ai pratiquement répondu à votre objection principale dans un texte postérieur à celui que nous commentons ici. Ce nouveau texte, publié le 4 décembre, peut être lu dans la rubrique Chroniques du site québécois Centpapiers. Son titre : La Décennie « au profit des enfants du monde » va finir en catastrophe.
J’y donne quelques exemples de violences contenues dans l’Ancien Testament mais j’insiste surtout sur le fait que l’Eglise catholique D’AUJOURD’HUI confirme, comme par ailleurs le judaïsme et l’islam, que les violences attribuées à Dieu dans les textes sacrés sont bien des violences VOULUES PAR DIEU.
Une fois de plus je répète que ce n’est pas moi qui crois en un Dieu criminogène mais que ce sont les institutions D’AUJOURD’HUI des trois grands monothéismes qui enseignent qu’il faut y croire. Plus précisément, elles enseignent qu’il faut croire que Dieu appelle à la fois au meilleur ET AU PIRE.
C’est cela principalement, quoi qu’on en dise, qui provoque la violence effective, et c’est contre cela que je m’élève avec insistance depuis plus de dix ans.
Cessez de contourner ce vrai problème, Arnaud et, puisque vous êtes croyant, exigez de votre religion qu’elle rejette enfin, une fois pour toutes, cette duale conception criminogène. Je vous rappelle que, pour ce qui la concerne, c’est seulement ainsi que l’église catholique cessera de trahir, sur ce point, le Jésus des Évangiles dont elle se réclame.
Oui, il y a eu des progrès dans l’histoire de l’humanité, mais en ce moment les religions, et particulièrement le catholicisme, régressent dangereusement.
Je vous souhaite une bonne année 2008, en espérant qu’elle sera, pour le bien de tous les humains, croyants et non-croyants, celle de la désacralisation de la violence religieuse.
Bien cordialement.
Pierre Régnier