Zen :
Plus sérieusement - donc les Romains n’ont expulsé personne, il n’y a pas eu deux guerres d’indépendance à cinquante ans d’intervalle. Les chroniqueurs romains ont tout inventé, Flavius Josèphe aussi.
Bien sûr qu’il y a eu de nombreuses conversions au judaïsme dans l’Empire romain - le côté austère plaisait bien, en même temps que nombre d’autres cultes orientaux.
Mais le lien rituel avec la terre sainte est resté une constante dans toutes ces communautés.
Alors vous n’avez qu’à disqualifer la renaissance de la Grèce sous prétexte que la plupart des Grecs du XIXe siècl descendaient des Slaves installés par Byzance au Xe siècle.
Ou bien vous élever contre la ’loi du retour’ iralndais qui fait que toute personne pouvant justifier d’un seul grandparent irlandais peut obtenir un passeport d’Eire sur simple demande.
Mais je ne vous ferais pas l’injure de supposer que vous partagez cette vision racialiste. Vision qui, soit dit en passant, à conduit la douce tribu des Cherokees aux USA à exclure de leurs rangs dernièrement les descendants des esclaves noirs que possédaient leurs ancêtres au XIXe siècle. Mais on pardonne tout aux opprimés, n’est-ce pas ?
Ce qui compte dans une communauté humaine c’est le ’sentiment de groupe’ - j’aime bien cette expression d’Ibn Khaldun qui veut tout dire. Peuvent y entrer la consanguinité, l’adoption, la religion, des épreuves vécues en commun, la culture, pour créer une mythologie (je reprends à dessein votre terme) identitaire. L’être humain en a besoin.
On ne peut nier que les Juifs l’ont eu au cours des siècles, bien souvent à cause des persécutions d’ailleurs. On ne peut nier non plus que les Palestiniens actuels l’ont développé aussi.
L’important c’est de parvenir à un accord. Il est stérile d’encourager les extrémistes en ressortant encore et encore la question de la légitimité d’Israël - ce qu’on ne ferait pour aucun autre pays, né de circonstances analogues, à la même époque.