"Et d’ailleurs plutot que l’état consacre X% au social, je préférerai largement qu’il y ait juste une loi demandant aux gens de verser ces X% à des associations de leur choix. Et je pense que si l’on fesait ca, on verrait des progrès sociaux à grande vitesse."
C’est pas un peu la charia votre truc ? Bon, c’était pour vous charrier. Et on les connaît, les effets pervers de l’impôt islamique.
Donc, en fait, votre conception du minarchisme n’est pas de ne pas intervenir dans l’économie, la solidarité, etc, mais de limiter au maximum les transferts monétaires entre l’état et l’économie, tout en ne se privant pas de législations.
Voilà qui a le don d’être clair.
Cela ne garantit cependant pas que les textes législatifs soient neutres sur l’économie, bien entendu. Et pour reprendre un terme de JC Allard, le pouvoir du symbole (la monnaie) de l’état ne sera plus financier, mais législatif.
La corruption ou la complaisance sera dans la loi, pas dans le transfert monétaire, c’est peut-être un progrès car cela serait plus transparent (quoique qu’avec les textes de lois pondus, genre traité européen Sarkozy, c’est pas sûr)
L’état risque de perdre son pouvoir de coercition (taxe sur le tabac, l’alcool, les casinos, les carburants, etc), mais il peut bien évidemment fixer le prix (comme en soviétie) ou obliger la rétribution de taxes au secteur de la santé, etc.
Bref, c’est bien de la régulation et non plus de la ponction-redistribution.
Mais bon, c’est bel et bien l’acte de mort de tout service public, social, innovation, d’infrastructure, de crise, etc.
Déjà, rien que la réputation des cliniques privées pompe à fric ne plaide vraiment pas en votre faveur. On peut me sortir des stats bricolées, mais ce n’est pas ce que l’on me chuchote à l’oreille.