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Commentaire de Iren-Nao

sur La pauvreté est-elle une fatalité ?


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Iren-Nao 21 novembre 2008 04:12

@ Monolecte :

Madame, c’est un regal de vous lire

Comme vous dites, "ce qui se concoit bien’ s’enonce clairement "

Je viens de recevoir ce cours d’economie :


*
Crise des subprimes : une explication simple pour ceux qui essayent encore de comprendre*

 Ginette tient une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais. Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles clients, tous alcoolo-tabagiques, presque tous au chômage de longue durée. Comme elle vend à crédit, Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en plus, peut augmenter un peu les prix de base du "calva" et du ballon de rouge.
Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui, pense que les "ardoises" du troquet constituent, après tout, des « actifs recouvrables », et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes des alcoolos en garantie.
 
 Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres produits financiers que nul n’est capable de comprendre.
 Ces produits financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux Bourses de Tokyo, Francfort et Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme Ginette).
 Ces "dérivés" sont alors négociés pendant des années comme des titres solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.  
 jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet de Bertincourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes… 
 
 La buvette de Mme. Ginette fait faillite.
 
 Et le monde entier l’a dans le dos...

 

C’est bien la faute a Ginette.

Iren-Nao


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