@ tzecoalt
"Cela reste un transfert de la création ex-nihilo du privé au public. Au final, on risque d’écoper d’un système public hypertrophié et privilégié. Et c’est sans compter sur l’avantage de la monnaie créée par le privé, à savoir l’allocation dynamique de ressources, au lieu de la mine d’or virtuelle que représenterait l’état. "
Je préfère donner à l’Etat le rôle de la création monétaire et la gestion de l’épargne aux banques. Elles alloueront dynamiquement ces ressources, et celles uue les prestataires de l’Etat gagneront en rendant service à la collectivité. C’est vrai que limiter la création monétaire par l’Etat pourrait le dissuader de dépenser à tout va, mais je ne le trouve pas beaucoup plus responsable depuis la loi de 70 qui lui interdit d’enprunter directement à la banque centrale. Au contraire : le dialogue nationalisation et privation de Chirac et Mitterand ont eu lieu après cette loi, comme les politiques de stop and go et autres scandales autour de l’argent public (ELF par exemple).
"Si l’on arrive à canaliser les excès entourant les émissions d’emprunts (titrisation, spéculation), on peut imaginer conserver notre système monétaire actuel, en le complétant par une dotation aux états européens de la somme des intérêts des emprunts émis par le secteur privé qui non pas été monétisés (donc 126000 milliards de dettes - 9000 milliards de monnaie = 3600 milliards pour les dettes publiques des 15 de l’eurozone). "
Ca se tient. J’y avais pas pensé. Mais c’est chaud de "canaliser les excès entourant les émissions d’emprunts (titrisation, spéculation)", non ?
En fait mon idée n’est pas de faire un jeu monétaire à somme nulle, mais de laisser la création monétaire à l’Etat. Je vois pas pourquoi nécessairement ça ferait monter le prix des matières premières.
"La vente à découvert a certains avantages d’accélérer la vérité des cours, ça fait vite très mal, mais l’embellie est également plus rapide, évitant de transférer dans le temps des situations que l’on peut qualifier de pourries. Mais il y a évidemment des effets pervers. "
Ca renforce énormment la volatilité des titres. Au point qu’étant donné les mouvements grégaires, globalement les dérivés ne rendent pas le marché plus efficient, bien au contraire. La régulation marchande cède le pas aux mouvements grégaires, browniens à court terme.
Avec votre système de taux zéro sur la monnaie crée, ne faudrait il pas quand même limiter la création monétaire en volume ?