Le mouvement des masses d’eaux marines générés par les marées ou d’autres facteurs renferme une puissance considérable. Songez à des km3 d’eau, ces millards de tonnes de liquide qui glissent sans bruit sur les fonds marins. Que peut construire l’homme qui soit de nature à freiner ces mouvements au point d’en altérer la dynamique ? Rien certainement.
Par contre il peut en tirer une énergie régulière et fiable sans contrepartie rédhibitoire. L’hydrolien qui consiste à poser à moyenne profondeur (20-30m) d’énormes hélices montées sur des supports bien ancrés au fond a fait ses preuves. En investissant ce qu’il faut dans cette solution, là ou la nature la favorise, on est sûr du résultat (contrairement à la fusion avec ITER où l’on est sûr que d’une chose : des coûts indécents voire très indécents). Les coûts de l’hydrolien sont également modestes en regard d’un EPR consommant de l’uranium et produisant des déchets tout en réchauffant inutilement les fleuves qui doivent calmer son ardeur fissile.
L’hydrolien devrait avoir une place de choix dans le bouquet des ENR, qui doivent être promues d’abord en considération de leur opportunité géotechnique. Mer, vent, soleil, biomasse, géothermie et cours d’eau : il doit y avoir moyen de faire à condition de progresser dans l’efficacité energétique et la sobriété.
L’énergie musculaire : Pourquoi ne pas créer des fitness-centers où les vélos elliptiques seraient reliés à des alternateurs ? L’abonnement serait remboursé à un certain niveau de kw/h produits et, pour les plus persévérants, cela rapporterait ! Tous au vélo ! Et plus de problème d’obésité, c’est tout bénef !