@ Marsupilami
Le souci est que l’on entend guêre le Cantique, texte magnifique, soit dit en passant des cantiques durant les offices !
Le Christ n’était pas encore venu, en ces temps sombres, apporter la vérité et la lumière, les Evangiles passent avant. De plus, la parole des pêres de l’Eglise, les déclarations d’un autocrate THEOLOGIQUEMENT INFAILLIBLE ont même plus de poids que les textes révélés pour ce qui est de déterminer la conduite du croyant.
Caprolus est ici de très mauvaise foi lorsqu’il nie la condamnation du plaisir sexuel par l’Eglise. Combien de manuels, validés par les autorités écclésiastiques il y a encore quelques années, ne fournissaient-ils pas force conseils aux couples pour leur éviter les dangers de la concupiscence et les affres de la luxure ?
Je me souviens d’un "La Femme, médecin du foyer", publié par des éditions catholiques, qui donnait des détails croustillants sur la façon licite de pratiquer le coït : dans la noir, sans retirer la chemise de nuit, le plus brièvement possible mais en veillant cependant ("croissez et multipliez !") à ce qu’aucune goutte de semence ne s’écoule "hors du vase sacré".
Il est vrai que, si l’Eglise n’a pas changé sa vision de ces "choses", elle se fait - évolution de la société oblige ! - plus discrète dans ses condamnations du plaisir sexuel.
Je me souviens d’une Christine Bouttin, starisée après sa croisade contre le PACS et interpellée par un journaliste de "Têtu" sur la question "Madame Bouttin, aimez vous le sexe ?", elle avait du se fendre d’un rapide "Oui, évidemment !", concession aux canons de la communication médiatiquement correcte impensable seulemnt cinq ans auparavant !
Mais si ses subordonné(e)s ont une latitude de paroles un peu plus large, le souverain pontife actuel, lui, se garde bien de toute évolution.
Vatican II semble aujourd’hui bien loin !
gAZi bORAt