• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de RougeNoir

sur Après mai 68, à quand la deuxième révolution sexuelle ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

RougeNoir 14 août 2009 19:36

Ce qui est « amusant » avec Agoravox (en fait ce qui est réellement décevant), c’est qu’au début on nous demandait de voter sur un article pour savoir si on le trouve intéressant ou non, pas pour savoir si l’on est pour ou contre ce qu’il dit. Mais tout le monde (y compris moi) vote pour dire si on est pour ou contre les propos qu’il développe. Je viens de réaliser que cela peut s’apparenter à une forme de censure opérée par les internautes eux-mêmes. Il ne manquerait plus pour que cela soit bel et bien le cas que la présence de l’article sur le site soit conditionnée à l’évaluation de celui-ci.

Pour moi, réagir sur l’aspect intéressant ou non d’un article revet d’autres appréciations bien plus objectives qu’être ou non en accord avec ce qu’il défend. Cela implique la qualité de présentation, de l’usage lexical, la qualité orthographique, de la pertinence d’une réflexion, de la qualité d’analyse, et de la qualité de résonnance du sujet traité (est-ce un sujet auquel on repense ensuite).

Des changements, il y en a eu également pour l’évaluation des commentaires. Au début, on pouvait voter Oui ou Non, maintenant on ne peut voter que +1. Si on trouve le commentaire mal développé, ou ayant quelque défaut que ce soit, on ne doit rien faire, juste se taire au niveau du vote. Et si on l’apprécie, on peut voter +1.

N’est-ce pas un peu déséquilibré ?

Imaginez un peu : J’ai fait partie du LAP (le Lycée Autogéré de Paris), on votait chaque semaine (le mardi, si ma mémoire est bonne) les changements à apporter au lycée. On pouvait voter « Pour », « Contre », « Abstention » ou « Refus de vote ». (« abstention » signifiant « sans opinion » et « refus de vote » que le sujet était peu clair ou alors qu’on était en partie d’accord avec le projet, mais pas sur toute la ligne)

Imaginez la réduction de l’expression démocratique si le seule vote possible aurait été « pour » un projet. « Que ceux qui sont pour lève la main » et basta.

Imaginez un referendum type celui du 29 mai 2005 ou le seul billet que l’on pouvait glisser dans l’urne était un « Oui »...

Etrange...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès