On a tout simplement renversé le sens des choses, lorsqu’on a voulu parler d’intégration.
La France n’a jamais intégré que des individus et non des communautés. Des individus qui SOUHAITAIENT s’intégrer chez nous.
Or nous avons de bonnes raisons de douter aujourd’hui :
1) Que les populations qui débarquent en France en désertant leurs indépendances et en chiant sur les « luttes de libération nationale » et le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », que certains d’entre-nous évoquaient eux-mêmes, il y a soixante ans, avec des trémolos dans la voix, aient la volonté de s’intégrer chez nous.
N’est-il pas symptomatique que ceux-là qui nous parlaient de la « libération des peuples » soient justement ceux qui nous recommandent aujourd’hui de recueillir les rescapés de l’aventure qu’ils ont contribué à promouvoir ?
Il y a beaucoup de gens qui se sentent coupables du fait colonialiste, dit-on, mais il semblerait qu’il y en est davantage qui se sentent coupables de la décolonisation !
2) Et nous avons aussi des raisons de douter qu’en supposant que ces populations du Tiers Monde aient le désir de s’intégrer chez nous, elles soient pour autant vraiment en mesure de le faire.
Que penser du fait qu’il soient interdit au musulmans d’abjurer leur religion, ou qu’il soit impossible aux Algériens de renoncer à leur identité nationale, c’est à dire à leur nationalité ?
La conclusion de tout cela est qu’il est impossible de renoncer à l’identité française sous le prétexte que les Algériens ne peuvent pas renoncer à leur identité Algérienne !
Que cela plaise ou non, c’est impossible, et nous avons foncé tête baissée dans un conflit qui est désormais nous pend au nez. Ceux qui cherchent à l’éviter par toute sortes d’artifices et de concessions ne font que l’envenimer.
Il ne suffit pas d’être pacifiste pour éviter les conflits, si cela suffisait cela se saurait !